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Yugurthen, ou jugurtha pour les romains fut un très grand Roi si fier et vaillant et connu pour être la bête noire des romains. Jamais une guerre n'a été soutenue par tout un peuple comme fut le cas pour celle menée contre Jugurtha dans ses territoires. Une guerre sévère et dure et une victoire acquise au prix d'une traitrise comme il en existe toujours.
Dans cet exposé je me suis surtout inspiré de l'œuvre de Salluste (La guerre du Jugurtha) qui fut un proconsul Romain en Numédie avant de se convertir en historien.
Il faut préciser déja qu'à la mort du roi Massinissa en 148 AJ, le royaume de la Numédie fut partagé entre ses trois fils: Micipsa père de Hiempsal I et d'Adherbal, Manastebal père de Jugurtha et de Gauda, et Gulussa père de Hiempsal II dont la descendance assurera la lignée des derniers rois numides. Comment un petit fils dont le père a été exclu de rang royal par Massinissa (Manstebal est né d'une esclave concubine) ait pu devenir un Roi.
Comme le décrit Salluste, Jugurtha (né en 160 AJ) fut dès sa jeunesse, fort, beau, surtout doué d'une vigoureuse intelligence, ne se laissa pas corrompre par le luxe et la mollesse, mais, suivant l'habitude numide, il montait à cheval, lançait le trait, luttait à la course avec les jeunes gens de son âge, et, l'emportant sur tous, leur resta pourtant cher à tous ; il passait presque tout son temps à la chasse, le premier, ou dans les premiers, à abattre le lion et les autres bêtes féroces, agissant plus que les autres, parlant peu de lui.
Micipsa, qui a succédé à Massinissa comptait profiter, pour la gloire de son règne, du courage de Jugurtha. Mais il comprit vite qu'il était lui-même un vieillard, que ses enfants étaient petits et que cet adolescent prenait chaque jour plus de force. Il envoya Jugurtha combattre aux cotés des troupes auxiliaires de l'armée romaine. Cette expédition fut plutôt à son avantage et en tira profit. Il se fit, en effet, des amis parmi la noblesse romaine, gagna le respect du Scipion, général en chef de l'armée romaine, et compris surtout le fonctionnement de la métropole basé sur la corruption.
En recevant une lettre de Scipion faisant l'éloge de Jugurtha, Micipsa l'adopta et devint héritier du trone avec ses fils. A la mort du Mécipsa, le royaume est divisé alors entre Adherbal, Hiempsal et Jugurtha. On peut voir des détails par la suite mais Jugortha réunifia rapidement la Numédie en achevant ces deux cousins. Cet épisode souleva les craintes de Rome qui soupçona les ambitions de nouveau Roi avide de pouvoir. Il fut jugé à Rome mais il a sut tirer profit de sa connaissance du milieu aristocratique en gratifiant les nobles de cadeaux en pesant d'or.
Comme le signale Salluste, à sa sortie de Rome, il garda un long silence en regardant la ville, puis finit par dire à plusieurs reprises : "O ville à vendre ! elle disparaîtra bientôt, si elle trouve un acheteur !".
Les hostilités reprennent rapidement en Numédie. Il vainquit Albinus à la bataille de Galama mais par la suite il tombe sur un os nommé Mételus et son consul Marius. Ces derniers le défont après une guerre sans répit de longue haleine et le poussèrent à se retrancher jusqu'au royame de son gendre le Roi Bocchus (Roi des maures). Ce dernier après avoir combattu avec lui finit par le livrer aux romains pour sauver son royaume. Salluste raconte les prépéties de cette traitrise en affirmant que "Bocchus finit par faire venir Sylla (questeur romain envoyé par Marius) et s'entend avec lui pour prendre au piège le Numide. Au point du jour, on lui signale l'approche de Jugurtha ; avec quelques amis et notre questeur, il s'avance au-devant de lui, comme pour lui faire honneur, et monte sur un tertre, afin de permettre aux agents du complot de mieux voir. Le Numide s'y rend avec la plupart de ses familiers, sans armes, comme il avait été convenu. Un signal est donné de tous côtés sortent des embuscades des hommes armés qui se jettent sur lui ; tous ses amis sont massacrés, lui-même, chargé de chaînes, est livré à Sylla, qui le conduit à Marius". Quelle fin pour un grand Roi trahi par un vilain roi. Des traîtres la terre en connaîtra toujours. Qu'importe, de nos jours on reconnait la bravoure du Yugurthen et la traitrise de Bocchus
Dans cet exposé je me suis surtout inspiré de l'œuvre de Salluste (La guerre du Jugurtha) qui fut un proconsul Romain en Numédie avant de se convertir en historien.
Il faut préciser déja qu'à la mort du roi Massinissa en 148 AJ, le royaume de la Numédie fut partagé entre ses trois fils: Micipsa père de Hiempsal I et d'Adherbal, Manastebal père de Jugurtha et de Gauda, et Gulussa père de Hiempsal II dont la descendance assurera la lignée des derniers rois numides. Comment un petit fils dont le père a été exclu de rang royal par Massinissa (Manstebal est né d'une esclave concubine) ait pu devenir un Roi.
Comme le décrit Salluste, Jugurtha (né en 160 AJ) fut dès sa jeunesse, fort, beau, surtout doué d'une vigoureuse intelligence, ne se laissa pas corrompre par le luxe et la mollesse, mais, suivant l'habitude numide, il montait à cheval, lançait le trait, luttait à la course avec les jeunes gens de son âge, et, l'emportant sur tous, leur resta pourtant cher à tous ; il passait presque tout son temps à la chasse, le premier, ou dans les premiers, à abattre le lion et les autres bêtes féroces, agissant plus que les autres, parlant peu de lui.
Micipsa, qui a succédé à Massinissa comptait profiter, pour la gloire de son règne, du courage de Jugurtha. Mais il comprit vite qu'il était lui-même un vieillard, que ses enfants étaient petits et que cet adolescent prenait chaque jour plus de force. Il envoya Jugurtha combattre aux cotés des troupes auxiliaires de l'armée romaine. Cette expédition fut plutôt à son avantage et en tira profit. Il se fit, en effet, des amis parmi la noblesse romaine, gagna le respect du Scipion, général en chef de l'armée romaine, et compris surtout le fonctionnement de la métropole basé sur la corruption.
En recevant une lettre de Scipion faisant l'éloge de Jugurtha, Micipsa l'adopta et devint héritier du trone avec ses fils. A la mort du Mécipsa, le royaume est divisé alors entre Adherbal, Hiempsal et Jugurtha. On peut voir des détails par la suite mais Jugortha réunifia rapidement la Numédie en achevant ces deux cousins. Cet épisode souleva les craintes de Rome qui soupçona les ambitions de nouveau Roi avide de pouvoir. Il fut jugé à Rome mais il a sut tirer profit de sa connaissance du milieu aristocratique en gratifiant les nobles de cadeaux en pesant d'or.
Comme le signale Salluste, à sa sortie de Rome, il garda un long silence en regardant la ville, puis finit par dire à plusieurs reprises : "O ville à vendre ! elle disparaîtra bientôt, si elle trouve un acheteur !".
Les hostilités reprennent rapidement en Numédie. Il vainquit Albinus à la bataille de Galama mais par la suite il tombe sur un os nommé Mételus et son consul Marius. Ces derniers le défont après une guerre sans répit de longue haleine et le poussèrent à se retrancher jusqu'au royame de son gendre le Roi Bocchus (Roi des maures). Ce dernier après avoir combattu avec lui finit par le livrer aux romains pour sauver son royaume. Salluste raconte les prépéties de cette traitrise en affirmant que "Bocchus finit par faire venir Sylla (questeur romain envoyé par Marius) et s'entend avec lui pour prendre au piège le Numide. Au point du jour, on lui signale l'approche de Jugurtha ; avec quelques amis et notre questeur, il s'avance au-devant de lui, comme pour lui faire honneur, et monte sur un tertre, afin de permettre aux agents du complot de mieux voir. Le Numide s'y rend avec la plupart de ses familiers, sans armes, comme il avait été convenu. Un signal est donné de tous côtés sortent des embuscades des hommes armés qui se jettent sur lui ; tous ses amis sont massacrés, lui-même, chargé de chaînes, est livré à Sylla, qui le conduit à Marius". Quelle fin pour un grand Roi trahi par un vilain roi. Des traîtres la terre en connaîtra toujours. Qu'importe, de nos jours on reconnait la bravoure du Yugurthen et la traitrise de Bocchus
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