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Tzipi Livni, chargée par le président Shimon Peres de tenter de former un gouvernement, a renoncé à sa mission et va recommander la convocation d'élections législatives anticipées, apprend-on de source politique.
L'actuelle ministre des Affaires étrangères a pris sa décision à l'issue de consultations à huis clos avec ses conseillers, après le refus la veille du parti religieux Shas de faire partie d'une éventuelle coalition.
Livni a "décidé d'opter pour des élections" avant le terme de la législature, prévu en 2010, a-t-on précisé de même source. Les médias israéliens spéculent sur un scrutin le 17 février.
Tzipi Livni devrait rencontrer dimanche Shimon Peres et lui dire: "Nous ne pouvions céder au chantage et nous devrions organiser des élections", a ajouté cette source.
Shimon Peres dispose de plusieurs jours pour consulter avant d'informer la Knesset du renoncement de Tzipi Livni. Il peut alors confier à un autre dirigeant politique le soin de tenter de former une équipe, une hypothèse peu probable.
Il devrait alors annoncer la dissolution du parlement.
Le refus du Shas de continuer à soutenir l'alliance entre Kadima et le Parti travailliste est motivé avant tout par son refus farouche de négocier le statut de Jérusalem avec les Palestiniens, qui réclament la partie orientale de la ville comme capitale de leur futur Etat.
Le Shas s'est aussi vu refuser par Livni un accroissement des dépenses de protection sociale pour les plus démunis, alors que l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, chef du Likoud donné gagnant en cas d'élections, s'est engagé à doubler cette aide s'il arrivait au pouvoir.
Une victoire du Likoud aux élections porterait un coup sérieux au processus de négociations israélo-palestinien en cours depuis la conférence de paix d'Annapolis de novembre 2007, dont la formation de Netanyahu s'est toujours dissociée.
OLMERT AFFAIBLI
Même si le Premier ministre sortant Ehud Olmert, qui a dû démissionner en septembre en raison des scandales de corruption qui le cernaient, expédie les affaires courantes jusqu'à un éventuel scrutin anticipé, il ne dispose plus de l'autorité suffisante pour conclure d'ici là un accord de paix avec les Palestiniens.
La rencontre qu'il devait avoir lundi avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a d'ailleurs été reportée en raison de la crise politique israélienne, a-t-on appris samedi dans l'entourage du président palestinien.
Le statut de Jérusalem, dont la partie orientale a été conquise en 1967 par Israël, est l'une des questions centrales des négociations palestino-israéliennes.
Olmert a déjà fait savoir qu'il était prêt à revenir sur la prétention de l'Etat juif à conserver l'ensemble de la ville sainte comme sa "capitale réunifiée et éternelle", un revirement inacceptable pour le parti Shas.
"Le Shas n'est pas achetable et ne bradera pas Jérusalem. Cela a été notre ligne constante tout au long des négociations. Jérusalem n'est pas à vendre", a déclaré vendredi un des dirigeants du parti, Eli Yishaï, ministre du Commerce et de l'Industrie dans le gouvernement sortant.
source : Reuters
L'actuelle ministre des Affaires étrangères a pris sa décision à l'issue de consultations à huis clos avec ses conseillers, après le refus la veille du parti religieux Shas de faire partie d'une éventuelle coalition.
Livni a "décidé d'opter pour des élections" avant le terme de la législature, prévu en 2010, a-t-on précisé de même source. Les médias israéliens spéculent sur un scrutin le 17 février.
Tzipi Livni devrait rencontrer dimanche Shimon Peres et lui dire: "Nous ne pouvions céder au chantage et nous devrions organiser des élections", a ajouté cette source.
Shimon Peres dispose de plusieurs jours pour consulter avant d'informer la Knesset du renoncement de Tzipi Livni. Il peut alors confier à un autre dirigeant politique le soin de tenter de former une équipe, une hypothèse peu probable.
Il devrait alors annoncer la dissolution du parlement.
Le refus du Shas de continuer à soutenir l'alliance entre Kadima et le Parti travailliste est motivé avant tout par son refus farouche de négocier le statut de Jérusalem avec les Palestiniens, qui réclament la partie orientale de la ville comme capitale de leur futur Etat.
Le Shas s'est aussi vu refuser par Livni un accroissement des dépenses de protection sociale pour les plus démunis, alors que l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, chef du Likoud donné gagnant en cas d'élections, s'est engagé à doubler cette aide s'il arrivait au pouvoir.
Une victoire du Likoud aux élections porterait un coup sérieux au processus de négociations israélo-palestinien en cours depuis la conférence de paix d'Annapolis de novembre 2007, dont la formation de Netanyahu s'est toujours dissociée.
OLMERT AFFAIBLI
Même si le Premier ministre sortant Ehud Olmert, qui a dû démissionner en septembre en raison des scandales de corruption qui le cernaient, expédie les affaires courantes jusqu'à un éventuel scrutin anticipé, il ne dispose plus de l'autorité suffisante pour conclure d'ici là un accord de paix avec les Palestiniens.
La rencontre qu'il devait avoir lundi avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a d'ailleurs été reportée en raison de la crise politique israélienne, a-t-on appris samedi dans l'entourage du président palestinien.
Le statut de Jérusalem, dont la partie orientale a été conquise en 1967 par Israël, est l'une des questions centrales des négociations palestino-israéliennes.
Olmert a déjà fait savoir qu'il était prêt à revenir sur la prétention de l'Etat juif à conserver l'ensemble de la ville sainte comme sa "capitale réunifiée et éternelle", un revirement inacceptable pour le parti Shas.
"Le Shas n'est pas achetable et ne bradera pas Jérusalem. Cela a été notre ligne constante tout au long des négociations. Jérusalem n'est pas à vendre", a déclaré vendredi un des dirigeants du parti, Eli Yishaï, ministre du Commerce et de l'Industrie dans le gouvernement sortant.
source : Reuters
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