Ce matin, en feuilletant les journaux, j'ai trouvé un article assez parlant sur le harcélement séxuel en Algérie, dont voici un extrait.
Qu'en pensez-vous? est-ce des cas isolés ou est-ce un phénomène qui prend de l'ampleur mais sur lequel peu de gens parlent parceque considéré comme sujet tabou?
Combien sont-elles nos sœurs et nos filles fonctionnaires, secrétaires ou simples agents d’administration, à subir quotidiennement les « avances », parfois les attouchements indignes d’un supérieur hiérarchique qui profite de sa position ? Combien sont-elles ces étudiantes qui subissent ironie du sort les contrecoups de leur beauté physique face à des enseignants qui leur imposent un scandaleux chantage aux notes ? Le phénomène du harcèlement sexuel est en effet à ce point préoccupant qu’il a réussi à fédérer contre lui des associations féminines aux horizons politiques très différents pour une stratégie de lutte.
Elles sont des centaines, peut-être des milliers, à souffrir terriblement de cette douleur muette. Une douleur qui, pour des raisons sociales et sociologiques évidentes, a du mal à trouver un exutoire. Les victimes refoulent assez souvent leurs drames de peur de subir les conséquences professionnelles mais également l’œil inquisiteur d’une société où la femme la jeune fille surtout – est déclarée coupable jusqu’à preuve du contraire.
El Watan-26/10/2008
Qu'en pensez-vous? est-ce des cas isolés ou est-ce un phénomène qui prend de l'ampleur mais sur lequel peu de gens parlent parceque considéré comme sujet tabou?
Combien sont-elles nos sœurs et nos filles fonctionnaires, secrétaires ou simples agents d’administration, à subir quotidiennement les « avances », parfois les attouchements indignes d’un supérieur hiérarchique qui profite de sa position ? Combien sont-elles ces étudiantes qui subissent ironie du sort les contrecoups de leur beauté physique face à des enseignants qui leur imposent un scandaleux chantage aux notes ? Le phénomène du harcèlement sexuel est en effet à ce point préoccupant qu’il a réussi à fédérer contre lui des associations féminines aux horizons politiques très différents pour une stratégie de lutte.
Elles sont des centaines, peut-être des milliers, à souffrir terriblement de cette douleur muette. Une douleur qui, pour des raisons sociales et sociologiques évidentes, a du mal à trouver un exutoire. Les victimes refoulent assez souvent leurs drames de peur de subir les conséquences professionnelles mais également l’œil inquisiteur d’une société où la femme la jeune fille surtout – est déclarée coupable jusqu’à preuve du contraire.
El Watan-26/10/2008
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