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La déesse capricieuse

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  • La déesse capricieuse

    La déesse capricieuse

    La mer est agitée elle ne saisie plus mes pensées,
    Clouée à son bord ;
    Elle ne m’écoute plus et ne me voit même pas ;
    Je reste des heures et des jours, je caresse son eau ;
    Insensible elle me boude toujours ;
    Ses vagues folles me poussent ailleurs ;
    Elles me suivent dés que je décide de quitter la plage ;
    Je renonce à mon départ et je reste pensive à ses caprices ;
    Je voyage a travers ses va et vient, je pense à ses mystères ;
    Combien d’âmes qui t’habitent ?
    J’entends presque leurs cris et leurs rires,
    Attristée je pense à leurs luttes contre toi ;
    Affamée tu n’accordes aucune faveur ;
    Je te hais tant le moment même mais la sagesse du destin me rattrape vite;
    Tu ressens ma peine et d’un coup tu décides à te calmer ;
    Tes vagues semblent retrouvées la raison ; mais je ne voudrai pas être leurs proie ;
    Je me renonce à ton charme malicieux, et je rejoins mon monde,
    Et mes pensées restent à leurs faims tout comme toi.

    SABRINA S(loubna mssairai)
    bonjour d'el Djazair
    mon grand amour pour toujours

  • #2
    Ses vagues folles me poussent ailleurs ;
    Elles me suivent dés que je décide de quitter la plage ;
    Tes vagues semblent retrouvées la raison ;
    mais je ne voudrai pas être leurs proie ;
    Vague, tes mélancoliques écumes me regardent
    Et veulent me faire part d’un secret que tu gardes
    Parle-nous de cette tempête qui attise tes peines,
    Et qui est toujours là malgré le temps qui s’égrène.

    Vague, qui de nous n’a pas traversé un cyclone,
    Une bourrasque çà et là, qui fléchirait un pylône
    Mais la tornade qui te hante n’est que passagère
    Et son allure imposante est pourtant mensongère.

    On t’a vu bien souvent, cogner la tête aux falaises,
    Mordre des récifs, des rochers encore plus balaises
    Du bout de tes doigts tu as fais tanguer des bateaux,
    Dans tes bras, autrefois, ont bâtissait des châteaux.

    Espoir des fébriles qui lancent les bouteilles à la mer
    Berceuse des marins qui n’ont vu que des chimères,
    La vie, la force et la joute ont incarné ton emblème
    Que hissaient sur leurs mats les rameurs des birèmes.

    Tes farandoles incessantes sur les rives et les plages
    Qui Câlinent sans relâche le corail et les coquillages
    Sont audibles de loin, même quand la marée les retire
    Ou lorsqu’un orage prétentieux voudrait les agonir.

    Tu étreignes de bout en bout les iles et les océans
    En traquant les sirènes, tu as délivré Ulysse du néant
    Mais je vois qu’aujourd’hui ta vigueur t’abandonne…
    Vague, nous sommes là pour t’aider à rester sur le trône.
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Vague, nous sommes là pour t’aider à rester sur le trône.

      tres beau , c'est tes ecrits .........???franchement subilme merçi pour ta réponse.....que je trouve plus belle ........
      bonjour d'el Djazair
      mon grand amour pour toujours

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