Bien sûr, nous devons tous mourir un jour ou l'autre, d'une façon ou d'une autre, mais parfois, la vie ou la mort nous réserve de ces surprises et la vie de deux jeunes a complètement basculé à cause d'un... regard !
En effet, Rahmouni Bachir a perdu la vie, le 5 novembre 2002, juste parce qu'il a un peu insisté en regardant trois femmes passer. Il était aux environs de 15h30 en cette journée, et un jeune homme, M. Farès, âgé alors de 25 ans, passait près de la deuxième entrée du marché de gros de Bougara, accompagné de sa mère, sa femme et celle de son frère, quand il remarqua que Bachir regardait dans leur direction avec une insistance qui fit bouillir son sang. Il laissa les femmes partir toutes seules et s'en retourna vers celui qu'il considérait comme un ennemi en puissance, se jurant à voix haute qu'il le tuerait.
Des propos furent échangés entre les protagonistes et Farès sortit un poignard de sa poche et en frappa son adversaire d'un coup au torse. Un ami qui était avec la victime s'en alla prévenir la police alors que des bénévoles avaient mis Rahmouni dans une voiture particulière et évacué vers la polyclinique, distante d'environ deux kilomètres du marché, mais le blessé succomba à ses blessures avant que les médecins puissent faire quelque chose.
Après les divers témoignages recueillis par les policiers, ces derniers se dirigèrent vers la demeure de M. Farès pour l'entendre, mais sa mère et sa femme affirmèrent qu'il avait regagné sa caserne, car il était militaire depuis le 2 novembre et qu'il ne pouvait donc pas être l'auteur du crime commis en date du 5.
Mais les policiers, puis les gendarmes, malgré plusieurs convocations, ne purent jamais entendre M. Farès qui demeura introuvable et qui ne répondit pas aux différents mandats du juge d'instruction. Et ce n'est qu'après un temps assez long, que le présumé auteur de cet assassinat fut arrêté et remis à la justice qui a statué sur son cas au courant de la semaine écoulée.
L'avocat de l'accusé fut assez habile pour faire admettre les circonstances atténuantes et M. Farès a été condamné à 7 ans de prison ferme, alors que le ministère public avait requis une peine de 20 ans de réclusion.
Par le quotidien d'Oran
En effet, Rahmouni Bachir a perdu la vie, le 5 novembre 2002, juste parce qu'il a un peu insisté en regardant trois femmes passer. Il était aux environs de 15h30 en cette journée, et un jeune homme, M. Farès, âgé alors de 25 ans, passait près de la deuxième entrée du marché de gros de Bougara, accompagné de sa mère, sa femme et celle de son frère, quand il remarqua que Bachir regardait dans leur direction avec une insistance qui fit bouillir son sang. Il laissa les femmes partir toutes seules et s'en retourna vers celui qu'il considérait comme un ennemi en puissance, se jurant à voix haute qu'il le tuerait.
Des propos furent échangés entre les protagonistes et Farès sortit un poignard de sa poche et en frappa son adversaire d'un coup au torse. Un ami qui était avec la victime s'en alla prévenir la police alors que des bénévoles avaient mis Rahmouni dans une voiture particulière et évacué vers la polyclinique, distante d'environ deux kilomètres du marché, mais le blessé succomba à ses blessures avant que les médecins puissent faire quelque chose.
Après les divers témoignages recueillis par les policiers, ces derniers se dirigèrent vers la demeure de M. Farès pour l'entendre, mais sa mère et sa femme affirmèrent qu'il avait regagné sa caserne, car il était militaire depuis le 2 novembre et qu'il ne pouvait donc pas être l'auteur du crime commis en date du 5.
Mais les policiers, puis les gendarmes, malgré plusieurs convocations, ne purent jamais entendre M. Farès qui demeura introuvable et qui ne répondit pas aux différents mandats du juge d'instruction. Et ce n'est qu'après un temps assez long, que le présumé auteur de cet assassinat fut arrêté et remis à la justice qui a statué sur son cas au courant de la semaine écoulée.
L'avocat de l'accusé fut assez habile pour faire admettre les circonstances atténuantes et M. Farès a été condamné à 7 ans de prison ferme, alors que le ministère public avait requis une peine de 20 ans de réclusion.
Par le quotidien d'Oran
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