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Un cadre sur deux aurait perdu du pouvoir d'achat dès 2007 en France

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  • Un cadre sur deux aurait perdu du pouvoir d'achat dès 2007 en France

    En France, les cadres d'entreprise n'ont pas attendu le déclenchement de la crise financière pour s'inquiéter pour leur avenir et leur pouvoir d'achat. Et les turbulences actuelles risquent de leur donner raison. Plus qu'ils ne l'envisageaient sans doute. Dès 2007 en effet, « au moins un cadre en poste sur deux a perdu du pouvoir d'achat », souligne l'enquête annuelle sur les salaires des cadres rendue publique aujourd'hui par l'Apec.

    Et, dès 2007, les 38.000 cadres interrogés ne voyaient pas tous l'avenir avec optimisme. Si 53 % jugeaient l'an passé « leur rémunération satisfaisante », ils affichaient dans le même temps un réel « pessimisme » quant à ses perspectives d'évolution. En effet, force est de constater que seuls « ceux qui ont changé directement d'entreprise sont optimistes », à une très courte majorité (51 %). A l'opposé, « moins d'un tiers des cadres restés dans la même entreprise jugent leurs perspectives d'évolution de rémunération intéressantes voire très intéressantes » et seulement un tiers des cadres qui ont connu le chômage entre deux emplois ont vu leur rémunération augmenter par rapport à leur poste précédent.

    En mesure de négocier

    Pour autant, s'ils ne sont pas totalement satisfaits, les cadres ne sont pas nécessairement à plaindre. Tout d'abord, ils sont malgré tout un sur deux à avoir été augmentés en 2007. Durant cette année, le salaire médian des cadres en poste a atteint 45.000 euros bruts par an, tandis que le salaire brut moyen s'est élevé à 51.000 euros. La moitié des augmentations individuelles a été supérieure à 4 % et les augmentations collectives, plus rares, ont été comprises entre 1 % et 4 %.

    Ensuite, avertit l'Apec, « il existe certainement un écart entre la perception et l'évolution réelle de la rémunération ; la part des cadres augmentés est vraisemblablement supérieure à celle des cadres qui déclarent avoir été augmentés ». Enfin, ils semblent plutôt en mesure de négocier favorablement leur rémunération d'embauche.
    Par rapport à 2006, davantage d'entreprises ont dû revoir leurs propositions de salaire à la hausse par rapport à l'offre d'emploi qu'elles avaient publiée (dans 40 % des cas). Et au final, en 2007, seuls 31 % des salaires à l'embauche se sont avérés strictement conformes aux salaires envisagés par l'entreprise dans son offre, contre 47 % un an plus tôt.

    Par les Echos
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