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Les producteurs pharmaceutiques se disent capables d’approvisionner le marché

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  • Les producteurs pharmaceutiques se disent capables d’approvisionner le marché

    Les professionnels de l’industrie pharmaceutique souhaitent siéger au sein du comité ministériel, institué récemment sur instruction du chef du gouvernement et chargé de réguler la filière médicament. Sous la coupe de la direction de la pharmacie du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le comité en question est tenu de dresser un état général du marché.

    Il a été installé, rappelle-t-on, au lendemain de la décision du gouvernement interdisant l’importation des produits pharmaceutiques fabriqués localement et est chargé de recenser les importateurs, les producteurs et les façonneurs, c’est-à-dire les opérateurs qui importent du médicament en vrac pour le conditionner en flacons, en plaquettes ou autres. «Nous souhaitons faire partie de ce comité parce que nous estimons que notre présence sera bénéfique aux pouvoirs publics. Ainsi, le comité sera en mesure de savoir qui fait quoi exactement dans la filière médicament», a indiqué le docteur Djebbar, président du Syndicat algérien de l’industrie de la pharmacie (SAIP), lors d’une conférence de presse tenue hier à Alger.

    Aux côtés de quelques producteurs des secteurs public et privé, dont celui de Saidal, le président du SAIP a tenu à rassurer que les industriels algériens sauront répondre à la demande nationale. «Nous avons les moyens, qui tournent actuellement à 30 % de leurs capacités réelles.
    Puisqu’il s’agit de classes thérapeutiques dont le processus de fabrication est largement maîtrisé, nous pouvons d’ores et déjà mettre la machine en marche», soutient-il. Toutefois, pour que le marché soit régulièrement approvisionné par la production nationale, les producteurs invitent les autorités à revoir la copie du tarif référentiel et de la nomenclature des médicaments remboursables par la sécurité sociale. «Il est vital pour le médicament fabriqué localement d’être remboursé par la sécurité sociale.

    Nous constatons que la facture de la sécurité sociale, estimée à 70 milliards de dinars, a tendance à couvrir beaucoup plus le médicament importé que celui produit localement. Plus de 90 % du remboursement a fait profiter l’entreprise étrangère, la caisse de sécurité sociale étrangère ainsi que les fonds de pensions étrangers», a indiqué le responsable du SAIP. Les producteurs n’ont pas omis de solliciter une intervention ferme des pouvoirs publics au niveau de la filière de l’importation afin de prémunir le marché de toute velléité de pénurie provoquée.

    D. Z. (Le Jeune Indépendant)
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