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La Bourse de Tokyo a terminé la séance de lundi sur un nouveau plongeon de 6,36%, l'indice Nikkei atteignant son plus bas niveau en 26 ans à cause d'une dégringolade spectaculaire des valeurs bancaires et de l'appréciation du yen face au dollar et à l'euro.
La Bourse de Hong Kong plongeait de 9,0% lundi en cours de séance, dans le sillage des Bourses asiatiques dans un marché toujours paniqué par le spectre d'une récession mondiale, selon des courtiers. A 06H53 GMT, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 1.139,82 points à 11.478,56 points.
Les autres Bourses de la région ont également connu une journée de débâcle.
La Bourse de Tokyo a terminé la séance de lundi sur un nouveau plongeon de 6,36%, l'indice Nikkei atteignant son plus bas niveau en 26 ans à cause d'une dégringolade spectaculaire des valeurs bancaires et de l'appréciation du yen face au dollar et à l'euro.
L'indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a chuté de 486,18 points (-6,36%) à 7.162,90 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 7 octobre 1982, soit bien avant la bulle spéculative boursière et immobilière de la fin des années 1980 au Japon.
"L'indice pourrait même tester des terrains plus bas sur le court terme", a déclaré à Dow Jones Newswires Hiroaki Kuramochi, courtier chez Tokai Tokyo Securities, qui n'exclut pas que le Nikkei chute bien en deça des 7.000 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part terminé en baisse de 59,65 points (-7,40%) à 746,46 points.
Les valeurs des banques japonaises ont été massacrées par les investisseurs, en réaction à un article du quotidien Nikkei prêtant aux trois plus grosses d'entre elles, Mitsubishi UFJ Financial Group, Mizuho Financial Group et Sumitomo Mitsui Financial Group, l'intention d'augmenter leur capital.
Selon le Nikkei, Mitsubishi UFJ pourrait notamment essayer de lever jusqu'à 1.000 milliards de yens (8 milliards d'euros) sur le marché pour faire remonter son ratio de solvabilité, en baisse à cause de la crise financière mondiale qui fait fondre son portefeuille d'actions et des sommes gigantesques déboursées pour acheter récemment 21% de la banque américaine Morgan Stanley.
Les banques concernées ont démenti, mais cela n'a pas empêché leurs actions d'être bradées. Mitsubishi UFJ a dévissé de 14,64% à 583 yens, Mizuho de 14,81% à 230.000 yens, Sumitomo Mitsui de 11,49% à 385.000 yens.
Ces déboires se sont étendus à tout le secteur financier japonais: Resona a perdu 10,81% à 82.500 yens, Shinsei Bank 16,32% à 159 yens, Nomura Holdings 14,31% à 904 yens, Daiwa Securities 11,51% à 515 yens et l'assureur Tokio Marine Holdings 14,03% à 2.390 yens.
Le Premier ministre japonais Taro Aso a annoncé lundi de nouvelles mesures de soutien au marché, dont l'accroissement d'un fonds d'urgence destiné à injecter des capitaux dans les banques en cas de nécessité, mais cela n'a en rien calmé le sentiment de panique sur le marché.
Les actions des exportateurs japonais ont également souffert à cause de la poursuite de l'appréciation du yen face au dollar et à l'euro, le marché des changes ignorant royalement un communiqué du club de pays riches du G7 s'inquiétant de la "volatilité excessive" de la devise japonaise.
Mitsubishi Electric a ainsi perdu 14,14% à 419 yens, Isuzu 21,52% à 124 yens, Bridgestone 12,05% à 1.526 yens, Toyota 8,13% à 2.940 yens, Sony 7,66% à 1.821 yens, Nissan 8,39% à 404 yens, Honda 8,94% à 1.812 yens, Nintendo 10,95% à 24.400 yens et Panasonic 6,84% à 1.254 yens.
La Bourse de Hong Kong plongeait de 9,0% lundi en cours de séance, dans le sillage des Bourses asiatiques dans un marché toujours paniqué par le spectre d'une récession mondiale, selon des courtiers. A 06H53 GMT, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 1.139,82 points à 11.478,56 points.
Les autres Bourses de la région ont également connu une journée de débâcle.
La Bourse de Tokyo a terminé la séance de lundi sur un nouveau plongeon de 6,36%, l'indice Nikkei atteignant son plus bas niveau en 26 ans à cause d'une dégringolade spectaculaire des valeurs bancaires et de l'appréciation du yen face au dollar et à l'euro.
L'indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a chuté de 486,18 points (-6,36%) à 7.162,90 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 7 octobre 1982, soit bien avant la bulle spéculative boursière et immobilière de la fin des années 1980 au Japon.
"L'indice pourrait même tester des terrains plus bas sur le court terme", a déclaré à Dow Jones Newswires Hiroaki Kuramochi, courtier chez Tokai Tokyo Securities, qui n'exclut pas que le Nikkei chute bien en deça des 7.000 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part terminé en baisse de 59,65 points (-7,40%) à 746,46 points.
Les valeurs des banques japonaises ont été massacrées par les investisseurs, en réaction à un article du quotidien Nikkei prêtant aux trois plus grosses d'entre elles, Mitsubishi UFJ Financial Group, Mizuho Financial Group et Sumitomo Mitsui Financial Group, l'intention d'augmenter leur capital.
Selon le Nikkei, Mitsubishi UFJ pourrait notamment essayer de lever jusqu'à 1.000 milliards de yens (8 milliards d'euros) sur le marché pour faire remonter son ratio de solvabilité, en baisse à cause de la crise financière mondiale qui fait fondre son portefeuille d'actions et des sommes gigantesques déboursées pour acheter récemment 21% de la banque américaine Morgan Stanley.
Les banques concernées ont démenti, mais cela n'a pas empêché leurs actions d'être bradées. Mitsubishi UFJ a dévissé de 14,64% à 583 yens, Mizuho de 14,81% à 230.000 yens, Sumitomo Mitsui de 11,49% à 385.000 yens.
Ces déboires se sont étendus à tout le secteur financier japonais: Resona a perdu 10,81% à 82.500 yens, Shinsei Bank 16,32% à 159 yens, Nomura Holdings 14,31% à 904 yens, Daiwa Securities 11,51% à 515 yens et l'assureur Tokio Marine Holdings 14,03% à 2.390 yens.
Le Premier ministre japonais Taro Aso a annoncé lundi de nouvelles mesures de soutien au marché, dont l'accroissement d'un fonds d'urgence destiné à injecter des capitaux dans les banques en cas de nécessité, mais cela n'a en rien calmé le sentiment de panique sur le marché.
Les actions des exportateurs japonais ont également souffert à cause de la poursuite de l'appréciation du yen face au dollar et à l'euro, le marché des changes ignorant royalement un communiqué du club de pays riches du G7 s'inquiétant de la "volatilité excessive" de la devise japonaise.
Mitsubishi Electric a ainsi perdu 14,14% à 419 yens, Isuzu 21,52% à 124 yens, Bridgestone 12,05% à 1.526 yens, Toyota 8,13% à 2.940 yens, Sony 7,66% à 1.821 yens, Nissan 8,39% à 404 yens, Honda 8,94% à 1.812 yens, Nintendo 10,95% à 24.400 yens et Panasonic 6,84% à 1.254 yens.
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