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Un excédent de 514,3 milliards de dinars pour 2004

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  • Un excédent de 514,3 milliards de dinars pour 2004

    Un excédent de 514,3 milliards de dinars a été réalisé par les finances publiques pour le compte de l’année 2004, selon le rapport de la Banque d’Algérie sur l’évolution économique et monétaire en Algérie pour l’année 2004.
    Ce chiffre constitue une hausse par rapport à l’année 2003 qui s’était soldée par 510,1 MDS dans le même registre des finances publiques. Une hausse due à «la bonne tenue des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux», peut-on lire dans le rapport de la BA qui précise que, toutefois, «les finances publiques demeurent vulnérables à moyen terme aux chocs externes», au vu d’un ratio recettes des hydrocarbures/recettes totales de près de 70% en moyenne sur la période 2000-2004.

    Cette situation, selon la BA «va entraver considérablement la conduite de la politique budgétaire».

    Dans l’objectif de réduire la vulnérabilité des finances publiques, il a été procédé à l’installation, en 2000, à l’institution du Fonds de régulation des recettes budgétaires et le réaménagement du régime fiscal visant l’augmentation de l’effort fiscal sur les activités hors hydrocarbures.
    Une démarche qui, selon la Banque d’Algérie, s’est traduite à fin 2004 par un encours de 721,6 milliards de dinars dans le Fonds, d’une part, et un rythme d’évolution des recettes hors hydrocarbures beaucoup plus rapide que le rythme d’évolution des recettes des hydrocarbures sur la même période.

    Dans ce sens, les recettes hors hydrocarbures sont passées de 364,9 MDS DA en 2000 à 649 MDS DA en 2004 (+77,8%), alors que les recettes des hydrocarbures n’ont augmenté que de 357,5 MDS DA (29,5%) pour se situer à hauteur de 1 570,7 MDS DA en 2004.

    D’autre part, les recettes budgétaires totales ont atteint 2 226,6 MDS DA en 2004 soit une augmentation de 13,2%. Rapportées au PIB 2004, elles ont légèrement fléchi passant de 37,4% en 2003 à 36,4% en 2004, fait remarquer la BA, précisant que l’augmentation des recettes budgétaires totales s’explique par la hausse des recettes fiscales sur les hydrocarbures en progression de 200,7 MDS DA (15,6%) suite à la hausse du prix moyen du pétrole brut en 2004 (9,6 dollars le baril), alors que les recettes hors hydrocarbures n’ont augmenté que de 32,6 MDS de DA (5,3%). Les recettes des hydrocarbures ont atteint un total annuel de 1 570,7 MDS DA en 2004, en progression de 16,3% par rapport à 2003.

    Quant aux recettes hors hydrocarbures, elles ont progressé de 5,3% en 2004, soit près de 11 points de moins que les recettes tirées des hydrocarbures, selon le rapport. Les recettes fiscales, qui contribuent pour 89,1% aux recettes hors hydrocarbures, ont également augmenté de 11,3% passant de 519,9 MDS DA en 2003 à 578,5 MDS DA en 2004.

    En outre, le rapport de la BA fait ressortir une diminution sensible des recettes non fiscales pour la seconde année consécutive. Ces recettes sont passées de 112,2 MDS DA en 2002 à 96,5 MDS DA en 2003 puis à 70,5 MDS DA en 2004. Ces reculs se justifient, selon la même source, par la baisse des droits, alors que, d’un autre côté, les dépenses budgétaires totales ont progressé de 55,6% sur la période 2000-2004 pour s’élever à 1 832,5 MDS DA en 2004 contre 1 178,1 MDS DA en 2000.

    Les dépenses courantes ont, pour leur part, augmenté de 44,5% alors que les dépenses en capital ont progressé de 84% (elles sont multipliées par trois entre 1999 et 2004).

    Selon la Banque d’Algérie, ces évolutions renseignent sur «l’ampleur de l’impulsion budgétaire à l’activité économique et au soutien à la croissance».
    En 2004, les dépenses totales s’établissent à hauteur de 1 832,5 MDS DA, soit une augmentation de 14,1% par rapport à l’année 2003.
    Pour ce qui est de l’encours des dépôts du Trésor à la Banque d’Algérie, il était de 591 milliards de dinars à fin décembre 2003, avant de s’élever à 627 MDS DA en juin 2004 pour atteindre 1 029 MDS DA à fin décembre de la même année.

    Enfin, le rapport de la Banque d’Algérie relève que la capacité de financement a permis au Trésor de réduire considérablement ses dettes auprès du secteur financier, de rembourser sa dette extérieure pour un montant de 0,8 MDS de dollars par anticipation, et donc de réaliser un désendettement net de 56,4 MDS DA.

    Source : La Tribune

  • #2
    Merci morjane pour l'article. 500 milliards de dinars donc iront au FRR qui en contient déjà 900 cette année ce qui signifie que les reserves en dinars atteindront problament 1400 à 1500 milliards de dinars. Cela fait presque un budget annuel stocké de coté pour les années difficiles. C'est une excellente nouvelle. Ce qui est encore plus interessant c'est le fait que les recettes hors hydrocabures ont grimpée de 365 à 650 milliards de dinars en 1 an, et cela malgré la chute des taxes à l'importation. C'est donc une augmentation de plus de 300 milliards de dinars des impots que payent les entreprises hors hydrocarbures, et cela signifie que l'economie hors hydrocarbures connait une croissance forte, et que la dépendance vis-à-vis du pétrole diminue, malgré une forte hausse du prix du baril. Ca donne confiance en l'avenir tout cela.

    Au plaisir.

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    • #3
      le ventre de nos generaux va encore grossir loool

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      • #4
        et que ce que nous allons faire avec tous ces milliards ???
        on va les tronquer contre de l'importation massive et les reveser dans le circuit mondiale d'argent , mais une chose est sur , notre pays excelle dans le stockage et le gaspillage d'argent
        y a qu'a voir les banques qui sont en surliquidités et rien , auccun mécanisme pour favoriser les empreunts et permettre au pays de décoller économiquement
        la réforme du secteur banquaire est une priorité , mais ça tarde a venir............

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