Annonce

Réduire
Aucune annonce.

la succession du prophète

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • la succession du prophète

    Alors que l'Imâm 'Alî ainsi que d'autres Compagnons étaient encore occupés de la dépouille mortelle du Prophète, et avant même de finir l'enterrement(1), 'Omar amena précipitamment Abû Bakr à la réunion de la Saqîfah(2) pour débattre du problème de la succession.

    Ce qui prévalait dans cette réunion, c'était:

    - L'esprit tribal qui animait et déterminait la logique des participants rivaux;

    - La tendance de chacun de ceux-ci, à accaparer pour soi le pouvoir et à refuser de le partager avec les autres;

    - La confirmation des considérations tribales;

    - L'acceptation par beaucoup de Ansar(3), de l'idée de deux princes choisis l'un parmi eux, l'autre parmi les Muhajirine(4), ce qui a conduit chacune des deux ailes à se croire plus qualifiée que l'autre pour le Califat (5).

    Lorsque l'Imâm 'Alî fut informé de la tenue de cette réunion et de son résultat, il refusa(6)la Bay'ah (7), ainsi que ses partisans ;refus qui a duré six mois. L'Imâm 'Alî a même considéré la réunion de la Saqîfah comme un complot ourdi en son absence.

    C'est cet esprit tribal qui a ouvert la porte aux troubles, comme l'a déclaré 'Omar lui-même: «La désignation d'Abû Bakr était une erreur dont les conséquences ont été évitées grâce à Dieu. Tuez donc celui qui la recommencerait».(8)
    -----------------------------------------------------------------------------------------------------
    (1). "Sîrat al-Raçûl" d'Ibn Hichâm: II, 108
    (2). Saqîfah: une sorte de tente qui tenait lieu de la maison des Bani Sâ'idah. C'est là que des Compagnons se sont réunis pour désigner un successeur au Prophète.
    (3). les Ansar, c'est-à-dire les partisans médinois qui ont accueilli dans leur ville (Médine) le Prophète et l'ont soutenu lorsqu'il était contraint de quitter la Mecque.
    (4). les Muhajirine , ceux qui ont émigré avec le Prophète à Médine pour échapper aux persécutions que leur infligeaient leurs concitoyens mecquois (de la Mecque).
    (5). . Il s'agit ici de la désignation d'Abû Bakr au Califat.
    (6). Voir:
    - "Al-Tabarî", V, 31
    - "Al-Kâmil" d'Ibn al-Athîr, III, 31
    (7).la Bay'ah: prestation de serment d'allégeance à quelqu'un, en vue de le désigner ou de l'accepter comme calife
    Voir: "Les Conflits et les Rivalités entre les Omayyades et les Hâchimites", de Maqrizi, annoté par Nouss, p. 48.
    (8). "Al-Mulk wal Nahl" d'al-Shahristani.

  • #2
    Deux questions:
    - comment Ali (R) peut il refuser le pouvoir de Abu Bakr, et en même temps guider les troupe de la guerre de Er'rida sous son autorité.
    - depuis quand al-shahristani est devenu une ressource en matière de Sira.
    PS: les livres de type Sîrat al-Raçûl" d'Ibn Hichâm et Al tabari sont des livre regroupant tous se qu’a été dit sur Es’sirah sans rechercher l’authenticité. D’ailleurs s’est dit dans leur introduction. Ainsi, prendre du texte librement de ces livres n’est jamais accepté comme méthodologie scientifique.

    Commentaire


    • #3
      Bonjour himself

      Pourtant la suite des événements corroborent les écrits de Tabari et de Ibn Hicham, les trois dernier califes sont morts assassinés et le schisme est apparue avec même des bataille ou les musulmans se sont entretué

      Même Abou bar'k qui n'a régné qu peu de temps a du déclencher des guerres d'apostasie très dures


      et puis si tu ne considères pas les écrits de Ibn Hicham ou Tabari comme des livres d'Histoires quel livre tu vas prendre pour référence ? Tabari et ibn hicham sont des références et il sera trés difficile, voir impossible, de les ignorer

      Commentaire


      • #4
        L'erreur est de parler de la successsion du prophete alors que le prophete n'a jamais eu de succession car il était chosi par allah Soubhanahou wa ta3ala.

        Sûr le plan de guider la oumma, ça n'a jamais était facile parceque le riligieux et la gouvernance sont difficile a mettre ensemble.

        Pourtant ils étaient tous des musulmans qui avient peur d'Allah.
        Même si je lis des livres je doit me permettre de dire que je reste ignorant de ce qui s'est passé à cette date cruciale dans l'histoire.
        La haine aveugle

        Commentaire


        • #5
          Après la mort de Mahomet Allah a t-il cessé de parler aux hommes ?
          De les guider au moins ?
          Ok c'est le tour au Diable de jouer son jeux, il s'en réjouit à nos jours
          There is a foolish corner in the brain of the wisest man. Aristote

          Commentaire


          • #6
            Christophère:Aie l'intelligence de ne pas debattre des sujets qui te depassent.


            La succession du Prophète




            1- Le décès du prophète :

            Le prophète tomba malade dès son retour du pèlerinage d’adieu. Un jour il quitta sa maison avec un bandeau autour de la tête ; il prit place au minbar (la chaire) et dit : « il y avait un esclave de Dieu ; Dieu lui proposa de choisir entre ce qui est ici-bas et ce qui est auprès de Lui ; et cet esclave préféra ce qui est auprès de Dieu. » Abou Bakr le comprit et se mit à pleurer. « Barrez toutes les portes qui s’ouvrent sur la cour de la mosquée, continue le prophète, sauf la porte de Abou Bakr car je n’ai connu personne de plus utile à ma cause que lui ; si je pouvais prendre un ami parmi les humains, ce serait Abou Bakr. Il est mon compagnon et frère dans la foi, jusqu’à ce que Dieu nous réunisse auprès de Lui ».
            Le prophète recommanda ensuite l’expédition d’Usama, en rappelant les mérites de ce jeune compagnon et de son père Zaid ibn al Haritha. Il rentra chez lui. Le lendemain son état se détériora ; il demanda aux gens qui se trouvaient à ses côtés : « apportez-moi du papier pour que je puisse rédiger un écrit ; vous ne vous égarerez pas ensuite ». Certains s’opposèrent, disant que ce n’est pas le moment de le faire « le prophète est souffrant, nous possédons le Coran et cela nous suffit » ; il y avait une dispute à ce sujet entre les gens présents ; le prophète leur aurait demandé de sortir. Ne pouvant plus diriger la prière, il nomma Abou Bakr pour le remplacer. Le prophète prononça cette phrase à voix basse : « il n’y a de Dieu qu’Allah ; quelle agonie dans la mort ». Son dernier mot audible fut : « mais avec le Compagnon d’en haut ».
            La nouvelle de la mort plongea la ville dans l’émoi. Omar s’emporta contre ceux qui pleuraient : « l’envoyé de Dieu n’est pas mort, leur dit-il, il est seulement allé auprès de Dieu comme Moise y était allé, pour revenir bientôt auprès de sa communauté afin de la guider jusqu’au jour de la résurrection ». Abou Bakr intervient : « Peuple ! quiconque adorait Mohamed, qu’il sache qu’il est mort ; mais quiconque adorait Dieu, alors Dieu est vivant et ne meurt jamais ». il récite le verset suivant : « Mohamed n’est qu’un messager. Des messagers avant lui sont passés. S’il mourait donc, ou s’il a été tué, retournerez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah ; et Allah récompense bien les reconnaissants ».s3, v144
            2- Discussion et délibération

            Les Ansars, estimant qu’il fallait immédiatement régler le problème de la succession, se rendirent à la Saqifa des banou sa’idah pour débattre de cette question. Il s’agissait de savoir auquel des deux clans des émigrés et des Médinois revenait le mérite de la succession du prophète. Avant l’arrivé des émigrés à l’assemblée, les débats avaient abouti à la désignation de Saâd ibn Ubadah comme Emir sans qu’il y eut un consensus autour de ce personnage. Les Ansars étaient divisés tant sur leur droit à la succession que sur la personne de Saâd ibn Ubadah. Ceux qui prétendaient avoir droit à la succession du prophète tiraient argument de l’asile accordé au prophète, du fait que celui-ci est mort chez eux, que Dieu les a nommés Ansars (soutiens, auxiliaires) dans Son Livre (s9, v100,117).
            En revanche, les opposants estimaient que les Qoreichites étaient plus dignes que les Ansars parce que ce sont eux qui avaient la charge de la prophétie. Le Califat appartient à ceux qui ont eu la charge de la prophétie. En plus, il ne faut pas oublier que le prophète ne mourut pas avant d’avoir désigné Abou Bakr comme remplaçant pour diriger les offices ; ce choix était fondamental car la Salat est le pilier de la religion. La discussion n’était pas terminée lorsque Abou Bakr arriva en compagnie de Omar ibn kathab, Abou ubaidah et d’un groupe de mohajiroun (émigrés). Ali resta en deuil chez lui avec certains membres de sa famille.
            Thabit ibn Qais (khazrajite) intervint et dit : « ô Mohajiroun ! Vous savez tous comme nous que Dieu avait envoyé Mohamed comme messager qui resta à la Mecque malgré la persécution et le refus, Dieu lui enjoigna de s’abstenir de toute violence. Ensuite Il lui permit d’émigrer et de combattre. Nous étions ses auxiliaires et son asile. Puis vous êtes venus, et nous partageâmes avec vous nos biens. Nous sommes donc la vraie force de l’Islam, et c’est de nous que Dieu parle dans le Coran : « A ceux qui, avant eux, se sont installés dans le pays et dans la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, et ne ressentent dans leurs cœurs aucune envie pour ce qu’ils ont reçu et qui les préfèrent à eux- mêmes, même s’il y a pénurie chez eux » s59, v9 « Cela entre autres versets que nul ne peut nier. En outre, vous savez aussi toutes les bonnes paroles que le prophète a prononcées en notre honneur. Il quitte ici-bas et ne nomme personne clairement comme son successeur, mais enjoignit à sa communauté de tenir fermement le Livre de Dieu et la sunna (tradition) du prophète. Tant qu’on s’y tient, on ne pourra être unanime dans l’erreur. Nous sommes donc les auxiliaires de Dieu, et c’est à nous qu’appartient la direction du peuple. Qu’en pensez-vous ô Mohajiroun ? je vous salue ».
            Abou Bakr se leva et lui répondit : « ô Thabit ! Ton peuple ansârite est exactement comme tu l’as décrit ; personne ne s’y oppose. Quant à nous Mohajiroun, Dieu a révélé à notre sujet : « Aux émigrés besogneux qui ont été expulsés de leurs demeures et de leurs biens, tandis qu’ils recherchaient la grâce et un agrément d’Allah, et qu’ils portaient secours à Dieu et à son messager ceux-là sont les véridiques. »s59, v8. et Allah vous a ordonnés de suivre les véridiques lorsqu’Il vous dit : « ô les croyants craignez Allah et soyez avec les véridiques ».s9, v119. En outre vous savez que les Arabes n’admettront cet amr (commandement) que pour les qoraichites, qui sont considérés comme le clan le plus éminent parmi les Arabes ; et ce sont également eux que vise la prière d’Abraham : « Nôtre Seigneur ! Envoie l’un des leurs comme messager parmi eux » s2, v129. Je choisis donc pour vous l’un de ces deux : Omar et Abu Ubaidah ; prêtez serment à n’importe lequel d’entre eux ». Thabit ibn Qais se leva pour demander aux musulmans s’ils étaient d’accord avec ce qu’a dit Abu Bakr ? « Oui nous sommes d’accord, répond l’assistance ».
            Thabit : « Il ne vous fallait pas imputer à Abu Bakr la désobéissance au prophète ? N’avez-vous pas mentionné que le prophète l’avait choisi pour diriger la prière, ne faisant cela que pour le désigner comme successeur ? Or Abu Bakr désobéit au prophète en se retirant de l’élection du successeur du prophète au profit de Omar et de Abu Ubaidah. Comment pouvez-vous suivre ceux auxquels Abu Bakr avait été préféré par le prophète lui-même et choisi par lui » ? Les Mouhajiroun conclurent que, si le chef est choisi parmi eux, les ministres le seront parmi les Ansars et qu’ils ne décideraient rien sans consulter les Ansars et sans leur présence. Le Khazrajite al Hubâb ibn al Mundhir propose la désignation de deux émirs : « un émir de chez nous et un émir de chez eux ». Cette proposition fut rejetée par les Ansars eux-mêmes. On se rappela in extremis d’un hadith qui coupa court à toute discussion : « les dirigeants sont des Quraichites ».
            3- L’élection de Abu Bakr suite.......

            Commentaire


            • #7
              3- L’élection de Abu Bakr

              Abu Bakr, rappelant qu’il n’était pas candidat, proposa Omar ou Abu Ubaidah. Ces derniers refusèrent la proposition en affirmant que Abu Bakr était le meilleur des Mouhajiroun, le seul qui a été en compagnie du prophète dans la caverne (Coran s9 v40) et enfin qui avait été nommé par le prophète pour diriger les offices. Ils demandèrent à Abu Bakr d’étendre sa main pour qu’on puisse lui prêter serment. Bachir ibn Saad s’écria : « Je vous jure par Dieu ! Personne ne doit prêter ce serment à Abu Bakr avant moi ! » Et c’est ce qu’il fit. Quelques-uns s’opposèrent, mais la grande majorité de l’assistance y compris les Ansars, vint l’un après l’autre serrer la main d’Abu Bakr au titre du serment. Saad ibn Ubadah faisait partie du groupe des opposants. Ainsi vit le jour l’opposition au sein de l’Etat islamique. Ali et les Banû Hachim étaient en désaccord avec l’élection d’Abu Bakr. Ils estimaient que la succession revenait de droit à Ali. Celui-ci dit à Abu Bakr : « Vous l’avez emporté sur les Ansars en leur disant que Mohamed était des vôtres ; je retourne le même argument contre vous ; nous, les membres de la famille du prophète, sommes plus près de lui que quiconque ». Abu Bakr répondit qu’il ne savait pas que Ali lui contestait cet ‘‘amr’’ (pouvoir), sinon il ne l’aurait jamais accepté. Ce conflit s’aggrava lorsque Fatima, fille du prophète et épouse d’Ali se rendit chez Abu Bakr, pour lui réclamer en héritage la terre de fadak que son père possédait. Abu Bakr lui rappela une parole du prophète qui disait : « nous prophètes, nous ne laissons pas d’héritage. » Il l’assura qu’il prendrait en charge les dépenses de la famille du prophète.
              Quelques jours après le serment de la Saqifa, la population de Médine se réunit à la mosquée et émit un vote de confiance en faveur d’Abu Bakr. Celui-ci prononça ensuite son discours d’investiture. Après les formules de louanges habituelles, il dit : « Peuple ! j’ai été choisi comme votre chef, bien que je ne sois pas le meilleur d’entre vous. Donc, si j’agis bien, aidez-moi, et si j’agis mal, corrigez-moi. En effet la véracité est la confiance, et le mensonge est l’abus de confiance. Or le faible parmi vous est fort à mes yeux, jusqu’à ce que j’obtienne pour lui son droit ; et le fort parmi vous est faible à mes yeux, jusqu’à ce que je lui arrache ce qui n’est pas son droit ; tout cela par la volonté de Dieu. Ecoutez ! il n’y a aucun peuple qui ne soit pas frappé d’humiliation s’il néglige de lutter pour la cause de Dieu et l’immoralité ne se répand pas au sein d’un peuple, sans que Dieu ne l’afflige d’une calamité générale. Obéissez-moi, tant que j’obéis à Dieu, et à son messager. Si je désobéis à Dieu et à Son messager, vous ne me devez aucune obéissance. Levez-vous pour la prière ; que Dieu vous fasse miséricorde » !

              Commentaire


              • #8
                A Myra21

                Nullement une volonté divine, c’est une élection comme toute autre à une époque que vous évoquez avec inclination !
                Or ce n’était qu’une époque où les hommes cherchaient pouvoir et gloire.
                There is a foolish corner in the brain of the wisest man. Aristote

                Commentaire


                • #9
                  sèlèm

                  @himself

                  Les partisans de l'Imâm 'Alî, parmi les Compagnons notoires appartenant à la fois aux Mohâjirine et aux Ansâr, tels que Salmân al-Fârisî, Ammâr Ibn Yâsir, Abû Dharr, al-Moqdâd, Khuzaymah Ibn Thâbit, Abû Ayyûb al-Ançârî, Abû Sa'îd al-Khidrî , ainsi que l'ensemble des Banî Hâchim ( clan du prophète) firent valoir que la succession du Noble Prophète revenait à l'Imâm 'Alî qui avait la préséance sur tout le monde parce qu'il réunissait en lui des qualités qu'aucun autre prétendant ne pouvait lui disputer: l'ancienneté dans l'Islam, le bon jugement, la perfection dans l'adoration, la connaissance des méandres de la jurisprudence, le Jihâd contre les polythéistes, la piété, l'ascétisme. Ensuite il était le plus proche parent du Prophète parmi tous les prétendants à la succession, qui mettaient en évidence leur appartenance à la tribu du Messager d'Allah.

                  Et puis et surtout, parce qu'Allah a établi tacitement, mais d'une façon incontestable, l'autorité de l'Imâm 'Alî sur les Musulmans dans le Noble Coran, lorsqu'IL dit: «Vous n'avez pas d'autorité (waliy) en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient, qui accomplissent la prière, qui s'acquittent de la Zakât tout en s'inclinant». (Sourate al-Mâ'idah, 5: 55)

                  Commentaire


                  • #10
                    sèlèm

                    @myra

                    concernant cette parole qui contredit le Coran:

                    « nous prophètes, nous ne laissons pas d’héritage. »

                    En effet ,

                    s27:16. Et Salomon hérita de David et dit : "Ô hommes ! On nous a appris le langage des oiseaux; et on nous a donné part de toutes choses. C'est là vraiment la grâce évidente. "

                    s19 :4,5et6. et dit(Zacharie) : "Ô mon Seigneur, mes os sont affaiblis et ma tête s'est enflammée de cheveux blancs. [Cependant], je n'ai jamais été malheureux [déçu] en te priant, ò mon Seigneur.
                    Je crains [le comportement] de mes héritiers, après mois. Et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu'il te soit agréable, ò mon Seigneur".

                    Et on sait tous que Salomon , David , Zacharie et Jacob sont des Prophètes !
                    Dernière modification par moha34, 27 octobre 2008, 18h32.

                    Commentaire


                    • #11
                      sèlèm aleikoum

                      @ tous ceux qui s'intéressent à l'Imam Ali ,

                      Quelques hadiths Concernant les mérites de 'Alî, tirés de "Târîkh al-Kholafa" de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî

                      1- Ahmad Ibn Hanbal dit: Ce qui nous a été transmis concernant les mérites de 'Alî, n'a été égalé par les mérites d'aucun des Compagnons du Messager de Dieu. (Al-Hâkim)

                      2- Citant Ibn 'Abbâs, Ibn 'Asâkir atteste: Le Livre de Dieu n'a révélé à propos d'aucune autre personne autant qu'il a révélé concernant 'Alî. Trois cents versets ont été révélés au sujet de 'Alî.

                      3- Al-Tabarâznî et Abû Hâtam rapportent qu'Ibn 'Abbâs a dit: Jamais le Seigneur n'a révélé les termes: «Ô vrais Croyants» sans que 'Alî y soit compris comme étant leur maître et leur chef. Le Seigneur a réprouvé à divers endroits les Compagnons du Prophète, mais IL n'a jamais mentionné 'Alî sans approbation.

                      4- Al-Tirmithî, al-Nasâ'î et Ibn Mâjah, citant Habachi Ibn Jonada, ont rapporté que le Messager de Dieu avait dit: «'Alî est de moi et je suis de 'Alî».

                      5- Al-Tabarânî rapporte, dans "Awsat", citant Jâbir Ibn 'Abdullâh, que le Messager de Dieu a dit: «Les gens sont de souches diverses, mais moi et 'Alî, sommes d'une seule souche».

                      6- Al-Tabarânî rapporte dans "Awsat" et "Çaghîr" qu'Om Salama a relaté: J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «'Alî est avec le Coran et le Coran est avec 'Alî. Ils ne se sépareront pas avant qu'ils arrivent à la fontaine de Kawthar au Paradis».

                      7- Ibn Sa'd rapporte que 'Alî a dit: «Par Allah, jamais un verset du Coran n'a été révélé sans que je voie maintenant ce qu'il a révélé et à propos de qui il a été révélé, car mon Seigneur m'a doté d'un coeur sage et d'une langue éloquente».

                      8- Ibn Sa'd et d'autres rapportent d'Ibn Tofayl, que 'Alî a dit: «Interrogez-moi sur le Coran, car il n'y a pas un verset dont je ne sache pas s'il a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes».

                      9- Al-Tirmithî et al-Hâkim rapportent de 'Alî que le Prophète a dit: «Je suis la Cité du Savoir et 'Alî en est la Porte».

                      10- Ibn Mas'ûd rapporte que le Prophète a dit: «Regarder 'Alî est un acte de dévotion».

                      11- Ibn 'Asâkir, citant le témoignage d'Abû Bakr, écrit: Le Prophète dit: «Regarder 'Alî est un acte de piété».

                      12- Muslim rapporte que 'Alî a dit: «Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite».

                      13- Al-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa'id al-Khudrî a dit: «Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour 'Alî».

                      14- Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Om Salma, rapporte que le Prophète a dit: «Celui qui aime 'Alî m'aura aimé et celui qui déteste 'Alî m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur».

                      15- Abû Ya'lâ et al-Bazzâr, citant Sa'd Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu (P) a dit: «Celui qui injurie 'Alî, m'injurie aussi».

                      16- Ahmad rapporte, et al-Hâkim le confirme, qu'Om Salma a dit: J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Celui qui injurie 'Alî, m'injurie aussi».

                      17- Sa'id Ibn al-Mussyyab rapporte que 'Omar Ibn al-Khattâb avait l'habitude d'implorer Dieu de le préserver d'une situation difficile dans laquelle le père d'al-Hassan ('Alî) n'aurait pas été présent pour la résoudre, et qu'il dit un jour: «Personne parmi les Compagnons, à part Alî, n'avait l'habitude de dire "Interrogez-moi"».

                      18- Al-Tabarânî rapporte dans "Al-Awsat" qu'Ibn 'Abbâs a dit: «'Alî possédait dix-huit qualités éminentes qui n'étaient communes à aucun autre de ce peuple».

                      19- Al-Bazzâr rapporte en citant Sa'd, que le Messager de Dieu a dit à 'Alî: «Il n'est permis à personne ayant l'obligation d'accomplir l'ablution totale d'entrer dans la mosquée, excepté moi et toi».

                      20- Abû Ya'lâ rapporte qu'Abû Horayrah a relaté que 'Omar Ibn al-Khattâb avait dit: «'Alî a été doté de trois choses dont si je ne possédais qu'une seule, elle me serait plus précieuse que si on m'avait donné des chameaux de haute race». Lorsqu'on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit: «Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me l'est interdit, et le fait d'avoir porté l'Etendard le jour de Khaybar».

                      21- Les deux Cheikhs (A. Bokhârî et Muslim), se référant à Sa'd Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui 'Alî Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabûk, 'Alî lui dit: «Ô Messager de Dieu! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants?». Le Prophète répondit: «N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi?»

                      22- Selon Sahl Ibn Sa'd, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar: «Je confierai sûrement l'Etendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment». Les gens passèrent la nuit à s'interroger sur l'identité de celui d'entre eux à qui l'Etendard serait confié. Une fois que l'aube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun d'eux espérant être l'heureux élu. «Où est 'Alî le fils d'Abû Tâlib?» demanda-t-il. Ils lui dirent: «Il souffre d'un mal aux yeux». Il dit: «Faites-le venir». Ils l'amenèrent et le Messager de Dieu projeta un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. 'Alî fut rétabli parfaitement, comme s'il ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit l'Etendard.

                      23- Citant Sa'd Ibn Abî Waqqâç, Muslim relate que lorsque le verset: «Venez! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, etc...» (Sourate Âle 'Imran, verset 61) fut révélé, le Messager de Dieu convoqua 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn et dit: «Ô Mon Dieu! ils sont ma Famille».

                      24- Al-Tirmithî et al-Hâkim confirment, en se référant à Borayda, que le Messager de Dieu dit: «Le Seigneur m'a ordonné l'amour de quatre hommes et m'a déclaré qu'IL les aime». On lui demanda: «Ô Messager de Dieu! Nomme-les». Il répondit: «'Alî en fait partie (il le répéta trois fois), Abû Thârr, al-Miqdâd et Salmân».

                      25- Abû No'aym rapporte dans "Al-Dalâ'il", en se référant au père de Ja'far Ibn Mohammad que: «Deux hommes ayant eu une altercation, furent amenés devant 'Alî qui s'assit au pied d'un mur». Un homme lui ayant dit: «Le mur va tomber», il répondit: «Va au ... Dieu est le Protecteur». Il jugea entre les deux parties et s'en alla. Le mur tomba après son départ.

                      26- Al-Tabarânî rapporte dans "Awsat", et Abû No'aym dans "Al-Dalâ'il", en citant Zaydan, que pendant que 'Alî relatait un hadith, un homme l'accusa de parler faussement. 'Alî lui dit: «Pourrais-je appeler l'anathème sur toi, si j'ai menti?». Il répondit: «Appelle-le». 'Alî le maudit, et lorsqu'il se retira de l'endroit sa vue l'avait quitté.

                      27- Abûl-Qâcim al-Zajjâjî relate dans ses "Dictées" que 'Alî travailla sur les principes de la langue arabe, "La Grammaire de la Langue Arabe".

                      Commentaire


                      • #12
                        @ moh :

                        nous "Ahl el suna wa el djma3a " nous aimons said Ali et ahl el byt . nous aimons et nous respectons tous les sahabas sans exception , insulté ou dénigrer un sahabi ou les mères des croyants est un Koufr !
                        alors fait attention a ce que tu dit car ton copier -coller ( ton premier post ) est d'un article de Abbas Ahamad al-Bostani qui est un Chiite .


                        Donc .... si ca va versé dans les insultes des khoulafas Abu baker , Omar, Othman et les traité de chiens ,et si l'amour de ahl el bayt nous poussent a insulté notre mère Aicha et la traité de tous les noms sauf oum el mouminyn ..Alors je dit Non .
                        وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                        Commentaire


                        • #13
                          sèlèm

                          @ bouberita


                          Loin de moi l'intention d'insulter qui que ce soit !

                          Est-ce que la recherche de la vérité sur l'histoire des musulmans implique l'insulte et l'irrespect ?

                          Si on continue à se dire tel sujet de l'histoire est tabou alors comment comprendre l'histoire des musulmans avec objectivité ?

                          Tout le monde sait que la connaissance de notre histoire est très importante pour comprendre notre présent et construire notre futur ...

                          Quant à Al bostani , est-il interdit de lire ses écrits surtout quand il se réfère à des sources reconnues par la majorité des musulmans ?

                          Si l'article que j'ai posté est une contre vérité , j'accepte volontiers de lire tes arguments .

                          Mon but est de connaître la vérité et de la suivre . Peu importe pour moi d'où elle vient .
                          Dernière modification par moha34, 27 octobre 2008, 21h38.

                          Commentaire


                          • #14
                            ok

                            voici des phrases du said Ali sur le pouvoir et el khilafa a toi de juger


                            دعوني والتمسوا غيري فأن أكون لكم وزيــراً ، خير لكم من أكون لكم أميــــراً"


                            والله ما كان لي في الولاية رغبة ولا في الإمارة إربة ، و لكنكم دعوتموني إليها. و حملتموني عليها



                            source : nahdj el balara
                            وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                            Commentaire


                            • #15
                              son témoignage sur la bay3a d' abubaker :


                              يقول علي بن أبي طالب (رضي الله عنه) و هو يذكر بيعته لأبي بكر ((... فمشيت عنـد ذلك إلى أبـي بكر فبـايعته و نهضت في تلك الأحداث حتى زاغ الباطل و زهق و كانت ( كلمة الله هي العليا و لو كره الكافرون ) فتولى أبو بكر تلك الأمور فيسر و سدد و قارب و اقتصد فصحبته مناصحاً و أطعته فيما أطاع الله فيه جاهداً )). الغارات للثقفي (2 / 305)


                              son témoignage sur sa propre bay3a :

                              أما بعد لقد بايعني قوم الذين بايعوا أبا بكر وعمر وعثمان ، فلم يكن للشاهد أن يختار ولا للغائب أن يرد ، وإنما الشورى للمهاجرين والأنصار إذا اجتمعوا على رجل فسموه إماماً كان ذلك لله رضا ، فإن خرج منهم خارج بطعن أو بدعة ردوه إلى ما خرج منه ، فإن أبى قاتلوه على إتباعه غير سبيل المؤمنين ، وولاة الله ما تولى

                              source : nahdj el balara


                              Quant à Al bostani , est-il interdit de lire ses écrits surtout quand il se réfère à des sources reconnues par la majorité des musulmans ?
                              quant a AL boustani il se réfère a des sources reconnues , et il tire les conclusions qu'il veux ! sur des complots et je ne sais quoi !

                              je dit qu'il faut se méfié des gens comme lui car يخلطون السم بالدسم
                              Dernière modification par bouberita, 27 octobre 2008, 22h09.
                              وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X