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Lalla Fathma N'soumer touchée par la grâce d'Allah

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  • Lalla Fathma N'soumer touchée par la grâce d'Allah


    « Lalla » est un titre honorifique ou une marque de respect féminin.

    « N'Soumer » vient du kabyle « de Soumer », nom du village dans lequel son père tenait une Zaouia.

    Son vrai nom kabyle est Fadhma Nat Si Hmed

    Née en 1830 en Haute Kabylie, région nord-est de l'Algérie, dans un village du nom de Ouerdja, proche de Ain El Hammam. Fille du cheikh Ali Ben Aissi et de Lalla Khlidja, son père est le chef d'une école coranique liée à la zaouïa Rahmania de sidi Mohamed ibn Abderahmane Abu Qabrein.

    Fathma mémorise le Coran très jeune en écoutant son père psalmodier les versets. Elle est de souche maraboutique, d'une grande beauté, d'après la tradition orale et les icônes qui lui sont consacrées.

    Comme il est de coutume dans ces régions et à cette époque, on veut la marier. Malgré la multitude de prétendants, elle refuse.

    Ses parents déclarent qu'elle est possédée et l'enferment dans un réduit. Elle en sort transformée : Dieu lui a révélé sa foi. Sa famille insiste pour la marier refusant de voir que leur fille est déjà ailleurs.

    Elle est mariée de force à son cousin, refuse de consommer le mariage et se retrouve rapidement répudiée. Effet fatal, elle est mise en Quarantaine ainsi que sa famille.

    A cette période de sa vie. Fathma est prise pour folle. Elle passe des journées à marcher, elle arpente entre le lever et le coucher du soleil les montagnes de son village.

    Elle demande à quitter son village pour rejoindre son frère, cheikh du village de Soumer. Sous sa protection elle se met à apprendre le Coran et l'astrologie.

    Après la mort de son père, elle dirige avec son frère l'école coranique. Elle enseigne le Coran aux enfants et s'occupe des pauvres.

    Fathma, alors à la fin de l'adolescence, acquiert une bonne réputation, surtout elle développe une grande capacité à la prédiction et au règlement des litiges. C'est ainsi qu'elle confie à son frère ses rêves tourmentés. Elle lui dit : « Toutes les nuits, je vois des armées venir nous envahir, nous devons nous préparer. » Son frère prend au sérieux ses prédications et lance un appel à la mobilisation dans les villages avoisinants.

    Les batailles qui ont eu lieu en Kabylie furent nombreuses et sanglantes à cette époque; celles que Fathma N'Soumer a menées sont restées mémorables. Fathma donne lors de la bataille de Oued Sebaou en 1854 une leçon de courage et de détermination alors qu'elle n'avait que vingt-quatre ans.

    Elle passe des années à organiser une armée de femmes et d'hommes pour riposter au conquérant. En 1847, elle accepte de se joindre aux résistants de la région, les Chérifs Si Mohamed EI-Hachemi et Bou-Baghla. A la mort de ce dernier, en 1854, la résistance contre les troupes du maréchal Randon, estimées à 13 000 hommes dirigés par les généraux Mac Mahon et Maissiat. Le marchal Randon, dépité par la défaite, tente de trouver des appuis en Kabylie pour trouver la cachette de Fathma et de son armée. Cela ne fait qu'accentuer la réputation de l'héroïsme de Fathma qui est transmise par des chants et des louanges à travers les montagnes,

    Plusieurs batailles ont été livrées sous le commandement de cette femme dont la renommée s'étendait de plus en plus à travers la Kabylie. Les défaites successives ont mené le général Randon à déclarer le cessez-le-feu. Fathma profite de ce repli pour préparer ses troupes. Des appuis s'organisent à travers le pays : fabriques d'armes, entrainement des troupes, réserves alimentaires. Après trois ans, l'armée française qui est aussi renforcée constitua des « goums » avec des chefs ralliés, Randon demanda des renforts lorsqu'il attaqua par surprise les Aït Iraten, ses forces atteignirent 35 000 hommes. les combats furent féroces.

    Fathma appelle ses troupes à lutter pour la liberté et à un ultime effort pour battre l'ennemi. Les batailles sont perdues. Les chefs furent contraints de se rendre : Si Hadj Amar, Si Seddik Ben Arab, Si El-Djoudi et Sidi Tahar.

    Fathma est accueillie chez Si Tahar Ben Mahieddiene, un notable de la région de Tablat, où elle trouva refuge dans la zaouïa de Sidi Ali Boumâali, à Tourtatine, près de Tablat (à 100 km à l'est de Médéa, dans la commune d'EI-Aïssaouia).

    Arrêtée le 27 juillet 1857 dans le village de Takhlijt Ath Atsou, près de Tirourda et incarcérée. Sa riche bibliothèque contenant des travaux religieux et scientifique est détruite par l'armée française.

    Affectée par la mort de son frère en 1861, elle meurt en 1863 à Béni Slimane à l'age de trente-trois ans, suite à l'épreuve de son incarcération. Ses cendres ont été transférées en 1994 du cimetière de Sidi Abdellah,à 100 mètres de la Zaouia Boumâali à Tourtatine vers le Carré des martyrs à El Alia Alger.
    Respect à cette jeune fille.

  • #2
    Lalla Fathma N'soumer touchée par la grâce d'Allah

    الخرافات والجهل


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    • #3
      MEK

      pourquoi

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      • #4
        Alahouwwa salli ala Mohammed wa Ahl Mohammed
        et bravo à cette héroine Algerienne, descendante du noble Prophete (pbsl)

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        • #5
          abdelwahid ; Alahouwwa salli ala Mohammed wa Ahl Mohammed
          et bravo à cette héroine Algerienne, descendante du noble Prophete (pbsl)

          .................................................. .................................................. ...............

          Elle est une Berbère comme tous les autres Marabouts.
          la « wilaya 3 », Kabylie, « la tête et la mère de toutes les wilayas ».

          Capitaine Alain de Sédouy

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          • #6
            Dans la présentation plus haut, il est dit c'est un chorfa, une descendante de Rassoul Allah
            Pour ça je me suis rappelé de prier sur eux
            Et ensuite les Zaouia au Maghreb étaient tenus par des Chorfa, des Ahl l bayt fils de Hassan (surtout, car plus présents au maghreb) et Houssein

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            • #7
              toi qui cherche ahl el beit, en voila une bien de chez nous et y en a des milliers encore

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