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La vraie mort de Mahomet

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  • Shadok
    Alors quelles sont tes références puisque tu considère celles de gingerman fausses?

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    • Alors quelles sont tes références puisque tu considère celles de gingerman fausses?
      Bonjour Levant

      Lis ce post que je viens d'ouvrir :

      Quelle crédibilité donner aux sources historiques que les islamophobes emploient contre le Prophète (sws) ?

      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=373153
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

      Commentaire


      • Alors quelles sont tes références puisque tu considère celles de gingerman fausses?
        chacun a ses source et chacun dira que ses sa source la meilleur
        ont dit que lhistoire est subjective chacun a sa vision des chose et traitera lautre de menteur

        lhistoire a des enjeu enorme pour les manipulation futur cest pour cela quil faut faire attention a lhistoire

        Commentaire


        • Alors Levant des progrès en lecture? Des livres cités ci-dessus ?

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          • Salam
            Je n'ai pas lu les 11 pages du sujet ouvert ici mais je me permet de copier ici la critique argumentée de Yahia qui lui a lu le livre de Hela Ouardi . Notez que Yahia se présente comme athée!

            Envoyé par Yahia du forum dialogue Abraham


            Hum, hum.

            J'ai lu ce livre en entier, et tout est à l'avenant.


            Certes, ce livre est bourré d'informations que l'on trouve peu souvent ou que l'on connaît peu si on n'a pas lu de nombreuses biographies ou ouvrages sur le Prophète. Mais pour ceux qui ont quelque habitude de ces lectures, il n'a là rien de vraiment neuf : ce sont toutes des sources très anciennes et des citations que l’on peut glaner çà et là. Ce qu’il y'a de particulier, c’est qu’elles se retrouvent ici rassemblées en un ensemble chronologique qui a l’apparence d’être cohérent, et que de multiples précisions intéressantes et assez rares à trouver y figurent. Ajoutez-y les sujets important qui y sont évoqués comme les querelles de succession , et le problème eschatologique. Du coup cela peu sembler intéressant au premier abord, d’autant que ce livre de 363 pages affiche plus de 100 pages de lexique de commentaire sur les sources et de notes citant précisément les sources : alléchant.

            Le problème, c’est que cet assemblage est fait en dépit de tout esprit critique, de toute réelle cohérence interne, avec des hypothèses extravagantes et invérifiables mêlées à des éléments plus solides. C’est surtout une vision d’ensemble qui manque cruellement à cet ouvrage qui se contente de « déconstruire » la version officielle sans rien proposer de solide à la place, sans vision politique, historique, économique , sociale ou religieuse de ces événements. Visions que l’on trouve dans d’autres ouvrages.

            Quant j ‘écris « déconstruire », l’opération s’apparente plutôt à une démolition au bulldozer : on nous décrit une bande de vautours ignobles et sans scrupules s’affronter autour du Prophète mourant, isolé, dont le règne est en déclin, et qu’ils auraient peut-être même assassiné.

            Ne vous y trompez pas : il ne s’agit pas là d’une entreprise chi’ite. Le calife ‘Âlî n’est pas mieux traité que les autres : on le traite d’inerte, de laid bedonnant brutal, de paresseux, et ses qualités de guerrier mises en doute. De même on traite ‘Umar de déserteur, violeur, brutal et cynique, tout comme Abû Bakr est décrit avec autant de délicates « nuances », et Uthman rapidement expédié. Le procédé est, à l’instar d’un Amir-Moezzi, mais avec moins de finesse, de reprendre systématiquement les thèses chi’ites aux fins de démolition de la présentation traditionnelle sunnite, reprenant les accusations les moins cohérentes qui restent cependant distillées, répétitivement, et longuement exposées aux fins de jeter le trouble. Je dis jeter le trouble et la confusion, car ces sources shi’ites, certes intéressantes, ne sont ni plus ni moins fiables au plan historique que les sources sunnites, et que l’accumulation de versions contradictoires, sans un filtre cohérent ni un ligne directrice n’éclaire en rien le fil de l’histoire. Le seul effet –voulu- est de contester l’hagiographie officielle.

            Loin de moi l’idée de défendre inconditionnellement les hagiographies des 4 premiers Califes. Les traditions sunnites fourmillent de suffisamment d’information et d’éléments négatifs sur eux pour s’en faire une idée nettement moins enthousiaste que celle qui est diffusé dans les brochures officielles. De la à en dresser un tel portrait aussi unilatéralement négatif, sans l’ombre de la moindre qualité humaine ! Du côté du Prophète, cela balance pas mal non plus, mais on sent un peu plus de retenue néanmoins. Là encore, si on a lu Ibn Hicham, on ne sera cependant guère surpris de ce qui y est décrit.

            Quelques exemples concrets des approximations, incohérences, insuffisances :


            Page 114 elle écrit « Il faut dire que le Prophète n’a pas une idée très haute d’Alî », suivi d’un portrait au vitriol, et : « On peut alors imaginer les réticences de Muhammad à confier les rênes du pouvoir à un homme aussi indolent ». Cependant, Pages 58 à 60, elle nous a expliqué que le « hadîth al ghadiîr », le dit de l ’étang, en mars 932, était attesté aussi bien du côté chi’ite que du coté sunnite. Le prophète aurait dit en public « celui dont je suis le seigneur,’Alî est son seigneur » ce qui serait selon l’auteur une désignation explicite de ‘Alî comma calife. L’auteur ne prend pas la peine d’expliquer cette très curieuse contradiction.

            Dans la foulée, elle nous accrédite l’idée shi’ite d’un complot (elle concède : pas deux) pour tuer le Prophète, par ‘Umar et Abû Bakr, alors qu’on ne voit pas l’évidence de l’intérêt d’un tel crime si le successeur-rival ‘Alî vient d’être désigné ? Si Muhammad mourrait, ce serait automatiquement ‘Ali le successeur. Ou alors c’est que cette désignation en public n’a pas eu lieu ? Elle se maintient donc dans la confusion. De même aux approches immédiates du décès elle n’a aucun mot sur les chances d’Alî dans la succession.

            Page 91, elle relate que le Prophète aurait liquidé tout ce qu’il possédait avant de mourir, sans contredire. Ensuite relate les sordides querelles sur son « immense » héritage. Un peu plus de cohérence ou d’explications dans son récit eût été bienvenu


            Quelques phrases surprenantes aussi venant d’un « historienne » critique : Page 59, » L’ange Gabriel intime l’ordre au Prophète » pas de conditionnel, mais il s’agit de conforter sa thèse. On retrouve ce genre d’affirmations à d’autres passages. Dans le même genre, on trouvera page 137 une autre phrase très surprenante ou notre auteure refuse à ‘Umar le droit de contredire le Prophète, au motif que tout ce qui est proféré par le prophète est inspiré de Dieu , et de citer le coran 53 :-3-4.
            Le problème c’est que cette sourate ne parle pas d’une infaibilité totale du Prophète dans tous ses propos, mais se limite bien au Coran. (Votre compagnon ne s'est pas égaré et n'a pas été induit en erreur et il ne prononce rien sous l'effet de la passion; ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée que lui a enseigné [L'Ange Gabriel] à la force prodigieuse)
            Quoiqu’il en soit de sa signification profonde, recourir à l’argument d’autorité de la Révélation pour conforter un propos qui se veut hyper-critique est à toit le moins paradoxal.


            Page 70, elle accrédite l’idée qu’Abu Bakr (et ‘Umar) aurait été intentionnellement écarté de Médine par le Prophète ( à Jorf pour une expédition en Syrie) aux fins de l’écarter de la succession, elle explique ensuite le retour d’Abû Bakr au grand mécontentement du Prophète qui le renvoie. Page Pg 184, Elle dit d’Abû Bakr se sent obligé de demander au Prophète alité la permission de le quitter. On ne comprend pas pourquoi une « permission » si il y avait une volonté expresse de l’écarter de la part du Prophète.

            De même cette volonté supposée d’écarter Abu Bakr est contredite pages 87-89 décrivant longuement et de manière détaillée sa participation à l’ultime présence du Prophète à la mosquée. Certes elle parle « d’ajout probable », mais pourquoi en faire 3 pages et non une simple note en bas de page. La confusion règne une fois de plus, et sur quels éléments probants remettre en cause la version de cette présence et non la version de l’écartement ?

            Page 194, elle en remet une couche sur la « mystérieuse absence « d’Abû Bakr : « pourquoi Abû Bakr n’était-il pas à Médine au moment du décès ? pourquoi était-il allé à Sonh, loin de Médine,… ? » et d’insinuer des basses manoeuvres complotistes pour payer des gens . Elle venait d’expliquer page 192 que c’était pour des raisons familiale et que Sonh n’était qu’à deux kilomètres, et donc banlieue très proche de Médine, à quelques minutes…


            Ce procédé d’insinuation est une constante : Page 192 elle glisse que la colère de ‘umar refusant la réalité de la mort du Prophète est peut-être surjouée, une stratégie, ( Pg 194) et que les tentatives d’Abu Bakr de le calmer simulée. D’un questionnement, qui peut être intellectuellement légitime, elle passe aux certitudes, sans élément probant, et devient carrément affirmative page 199, parlant de coup politique. Ce procédé d’insinuation constante se lit également, parmi beaucoup d’autres, dans une phrase comme celle-ci, page 175 , après avoir évoqué diverses hypothèses invérifiables sur un empoisonnement ou sur une pleurésie: « la confusion de la Tradition sur la cause de la mort de Muhammad est sans doute l’indice qu’elle tente (maladroitement) de dissimuler un crime. » !!!!


            Chapitre 13, elle fait, après d’’autres, d’interminables considérations sur la légitimité ou l’illégitimité la succession, laquelle est historiquement invérifiable actuellement. Elle conclut quasiment à un complot de harem pour imposer Abu Bakr,! Mais par contre elle ne réalise aucune recherche sur les raisons politiques des alliances significatives qui ont fait emporter un clan sur les autres . Si sa thèse relevait de faits exacts, elle n’explique en rien la raison pourquoi la réussite de ce « coup de force » : les Ansars de leurs côté avaient bien essayé le leur, qui a échoué…
            La réunion de la saqîfa des Banû Sâ’ida est brièvement évoqué à plusieurs endroits, jamais expliquée ni développée. Or c’est justement au cours de cette réunion capitale, dramatique et décisive, qu’ont été développés les arguments contradictoires relatifs à la succession et que la plupart des protagonistes, hormis les shi’îtes, ont défendu leurs point de vue divers. C’est là la clé de tous les enjeux politiques. Certains historiens nous en ont laissé d’intéressants développements, qui mettent en évidences les conditions des alliances et des rapports de force ayant aboutit très logiquement ( sinon très heureusement) à la désignation des successeurs. Il est étonnant que l’auteure se taise à ce propos, si ce n’est que cette réunion cadre mal avec son propos. A tout le moins, une analyse socio-politique, ne s’accorde pas avec sa dramaturgie, qui se concentre exclusivement et pesamment sur de mesquines ambitions personnelles, aidées par un sordide complot.




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            • suite de l'analyse crique par Yahia de l'ouvrage de Hela Ouardi

              Envoyé par Yahia
              Dans ces différentes considérations sur la remise en cause systématique de la Tradition, elle glisse sur l’incertitude quant à son âge et à la date de son décès…pas la soixantaine, mais 40- 50 ans , pour finir par dire, page 178, que la date de la mort en 632 à Médine « est sérieusement remise en cause par diverses sources non-musulmanes »disant que le prophète était en vie en 634, et à à Gaza, menant une campagne victorieuse. (une note renvoie aux pages 243-245 accréditant les thèses de S.J Schoemaker). Oubliant que si cela était exact, et si on se rappelle des victoires arabes des musulmans en Syrie en 635 à Damas, et 636 le Yarmuk cette continuité victorieuse devait amener notre auteure à gommer et réécrire plus de la moitié de son livre situant sur les évènements à Médine au moment d’une crise après des batailles perdues et non au moment de l’expansion victorieuse à Gaza…( page 40 : les dernières entreprises militaires menées par le Prophète,(…)c’est l’amorce d’une profonde crise politique interne qui marquera les derniers mois de la vie de Mumhammad. etc..)

              On ne manquera pas de noter qu’elle se contredit une fois de plus page 202 , en citant une lettre datant de Juillet 634 , émanant d’un juif rabbinique qui parle de Muhammad au passé : « il proclamait la venue du Messie » ;

              Je ne m’étendrai donc pas sur la précision de la date, qui m’importe finalement assez peu, pour souligner une fois de plus, les incohérences de ce récit où il semble qu’il suffit qu’un récit soit plus contraire à la tradition pour qu’il paraisse plus intéressant, à défaut d’être crédible, pour l’auteure, et sans souci aucun de cohérence.

              Les deux derniers chapitres, sur les "Questions historiographiques" ont des titres assez éloquent en matière de partialité non critique , que je me borne à vous citer ici :

              1 les révélations (sic!) des sources non-musulmanes
              2 les sources musulmanes : écrire l'histoire ou raconter des histoires

              Visiblement c'est cette dernière manière d'écrie qu'elle a choisie pour écrire son livre.



              Certes les diverses sources se contredisent souvent, et il peut donc y avoir de multiples confusions. Ces divergences viennent bien des sources. C’est le travail de l’historien précisément d’essayer de démêler l’écheveau et d’en tirer un fil conducteur. On ne se contredit pas en citant plusieurs sources contradictoires pour conclure à l’incertitude. Ou en choisissant une série de fait probables parmi d’autre et en établissant un récit cohérent à l’aide de ceux-ci. Par contre, on se contredit en citant une source pour affirmer un fait, puis en citant une autre source pour affirmer un autre fait, oubliant entre-temps que ces deux sources se contredisent entre elles. Dans ce cas on passe d’un travail d’historien à un travail d’idéologue, ou pire, de publiciste brouillonne des temps modernes pour laquelle le sensationnel médiatique prime sur la vérité et les embarras des incertitudes.
              source: http://dialogueabraham.forum-pro.fr/...ad-hela-ouardi

              Commentaire


              • d'abords il ne faut donner credit aux journeaux on connait le niveau de leurs
                intellectuel surtout le Point un journal pro administration des profiteurs qui gravitent autout de l'etat pour avoir leur salaire..
                au mois si c'etait un journal de patron privés riche on lui donnera une certaine crédibilité mais comme le journal france hebdo ces journalistes racleurs dans les rateliers du Budget du publqiue n'ont aucune crédibilités..

                passant

                deja la notion de la mort chez les arabes des desert de l'epoque koreichite n'est pas la meme que celle chez les juifs et chreteins gros prorietaires terriens et quiformaient la classe des Monarchie..lorsque un gros prorietaire meur ça aura une veritable tremblement de terre car tout les autres souhaites s'emparer de son heritage..la plus part des gros prorietaire évite d'avoir trop d'enfants a cause du probléme d'heriatge..
                et justement le journal le point interprete les choses de la succession du coté catholqiue et monarchique..y'avait pas de monarchie en arabie..
                ceci dit la mort etait un phenomene banal d'ailleurs la femme du prophéte est morte pendnat l'encerclement sans avoir auucne incidence sur les peu de croyants qui etaient avec le prophéte..
                la mort ce n'est pas aussi comme chez une hysterie tribale ou les femmes s'enroule par terre dechirent leurs robe dechirent leurs visage par leurs angle on dirait le Roi est mort..
                Le prophéte est mort comme tout le monde devrait mourir il etait enterré normalement du monde sans hysterie ni probléme de succession car y'avait pas de monarchie en arabie, donc ce qui voulait prendre la plce du khalifat et le prophéte etait un klhalifa pas un roi comme l'etait Le prophéte David et son fils Salomon..et si on demandait comment mourrait David et salomon chez les juifs dites non monarchistes??
                ET ENFIN AFIN DE NE PAS ROMBER DANS LE PROBL2ME DE SUCCESSION LE CORAN A PRIE LES DEVANT EN évitant toute succession abese de sang..
                ce verset cité dans sourate el ahzabes les coalisés ou les parties
                est claire il enlevé toute forme de succession sur la base de sang..n'importe quel musulmans d'origine divers pouvait pretendre a la succession en se basant sur ce verset..il reste une chose par ''respect'' a la maison de banou hachime qui ont investie tout leurs argent pour la cause de l'islame on leurs montrait du respect merité et on leurs laisse le dernier mot..celui qui son pere avait investie son argent pour l'islame qu'il avance..devant cette phrase tout le monde se font petit

                Sourate 33 : AL-AHZAB (LES COALISÉS)
                40. Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes , mais le messager d'Allah et le dernier des prophètes. Allah est Omniscient.

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                • Alors Levant des progrès en lecture? Des livres cités ci-dessus ?
                  Franchement, non. Je n'ai pas du tout le temps en ce moment.:22:


                  Trinita
                  Ce n'est pas le point qui interprète les choses. L'article est une interview avec l'auteur d'un livre sur le sujet. Pour connaitre ce l'auteur en dit, il faut lire le livre.
                  Je ne vois pas quel rapport entre la vision de la mort et la lutte de succession?
                  Je pense qu'il n'y pas une grande différence à l'époque entre musulmans, chrétiens et juifs dans leurs rapport à la mort.
                  Puis quelque soit leur approche de la mort, quand il y a un héritage et un pouvoir à convoiter toute le monde change et devient cupide. Je ne vois pas pourquoi ils serait différents. Ils ne tiendront nullement compte de ce qu'a dit le coran. D'ailleurs, cela s'est prouvé des années plus tard avec l'assassinat d'Ali, la guerre entre sunnite et chiite. C'était une guerre pour le pouvoir.
                  Même si l'islam dit que les hommes sont égaux, les vieilles familles influentes n'aller laisser le pouvoir à n'importe qui. Aucun groupe d'influence dans l'histoire ne cèdent sa place sans lutter. C'est la nature de l'homme.
                  Dans l'islam, on dit que le khalif doit etre choisie par le peuple. Après l'assassinat d'Ali, Mu'awiya rend le pouvoir héréditaire créant ainsi la dynastie des Omeyyades.
                  Les préceptes de l'islam, on les oublie bien vite quand ça ne va dans le sens qu'on veut. L'histoire nous l'a bien démontré.

                  Commentaire


                  • Frédéric
                    La critique de ce Yahia est intéressante à lire. Je la poste la première partie ici:




                    J'ai lu ce livre en entier, et tout est à l'avenant.

                    Certes, ce livre est bourré d'informations que l'on trouve peu souvent ou que l'on connaît peu si on n'a pas lu de nombreuses biographies ou ouvrages sur le Prophète. Mais pour ceux qui ont quelque habitude de ces lectures, il n'a là rien de vraiment neuf : ce sont toutes des sources très anciennes et des citations que l’on peut glaner çà et là. Ce qu’il y'a de particulier, c’est qu’elles se retrouvent ici rassemblées en un ensemble chronologique qui a l’apparence d’être cohérent, et que de multiples précisions intéressantes et assez rares à trouver y figurent. Ajoutez-y les sujets important qui y sont évoqués comme les querelles de succession , et le problème eschatologique. Du coup cela peu sembler intéressant au premier abord, d’autant que ce livre de 363 pages affiche plus de 100 pages de lexique de commentaire sur les sources et de notes citant précisément les sources : alléchant.

                    Le problème, c’est que cet assemblage est fait en dépit de tout esprit critique, de toute réelle cohérence interne, avec des hypothèses extravagantes et invérifiables mêlées à des éléments plus solides. C’est surtout une vision d’ensemble qui manque cruellement à cet ouvrage qui se contente de « déconstruire » la version officielle sans rien proposer de solide à la place, sans vision politique, historique, économique , sociale ou religieuse de ces événements. Visions que l’on trouve dans d’autres ouvrages.

                    Quant j ‘écris « déconstruire », l’opération s’apparente plutôt à une démolition au bulldozer : on nous décrit une bande de vautours ignobles et sans scrupules s’affronter autour du Prophète mourant, isolé, dont le règne est en déclin, et qu’ils auraient peut-être même assassiné.

                    Ne vous y trompez pas : il ne s’agit pas là d’une entreprise chi’ite. Le calife ‘Âlî n’est pas mieux traité que les autres : on le traite d’inerte, de laid bedonnant brutal, de paresseux, et ses qualités de guerrier mises en doute. De même on traite ‘Umar de déserteur, violeur, brutal et cynique, tout comme Abû Bakr est décrit avec autant de délicates « nuances », et Uthman rapidement expédié. Le procédé est, à l’instar d’un Amir-Moezzi, mais avec moins de finesse, de reprendre systématiquement les thèses chi’ites aux fins de démolition de la présentation traditionnelle sunnite, reprenant les accusations les moins cohérentes qui restent cependant distillées, répétitivement, et longuement exposées aux fins de jeter le trouble. Je dis jeter le trouble et la confusion, car ces sources shi’ites, certes intéressantes, ne sont ni plus ni moins fiables au plan historique que les sources sunnites, et que l’accumulation de versions contradictoires, sans un filtre cohérent ni un ligne directrice n’éclaire en rien le fil de l’histoire. Le seul effet –voulu- est de contester l’hagiographie officielle.

                    Loin de moi l’idée de défendre inconditionnellement les hagiographies des 4 premiers Califes. Les traditions sunnites fourmillent de suffisamment d’information et d’éléments négatifs sur eux pour s’en faire une idée nettement moins enthousiaste que celle qui est diffusé dans les brochures officielles. De la à en dresser un tel portrait aussi unilatéralement négatif, sans l’ombre de la moindre qualité humaine ! Du côté du Prophète, cela balance pas mal non plus, mais on sent un peu plus de retenue néanmoins. Là encore, si on a lu Ibn Hicham, on ne sera cependant guère surpris de ce qui y est décrit.

                    Quelques exemples concrets des approximations, incohérences, insuffisances :


                    Page 114 elle écrit « Il faut dire que le Prophète n’a pas une idée très haute d’Alî », suivi d’un portrait au vitriol, et : « On peut alors imaginer les réticences de Muhammad à confier les rênes du pouvoir à un homme aussi indolent ». Cependant, Pages 58 à 60, elle nous a expliqué que le « hadîth al ghadiîr », le dit de l ’étang, en mars 932, était attesté aussi bien du côté chi’ite que du coté sunnite. Le prophète aurait dit en public « celui dont je suis le seigneur,’Alî est son seigneur » ce qui serait selon l’auteur une désignation explicite de ‘Alî comma calife. L’auteur ne prend pas la peine d’expliquer cette très curieuse contradiction.

                    Dans la foulée, elle nous accrédite l’idée shi’ite d’un complot (elle concède : pas deux) pour tuer le Prophète, par ‘Umar et Abû Bakr, alors qu’on ne voit pas l’évidence de l’intérêt d’un tel crime si le successeur-rival ‘Alî vient d’être désigné ? Si Muhammad mourrait, ce serait automatiquement ‘Ali le successeur. Ou alors c’est que cette désignation en public n’a pas eu lieu ? Elle se maintient donc dans la confusion. De même aux approches immédiates du décès elle n’a aucun mot sur les chances d’Alî dans la succession.

                    Page 91, elle relate que le Prophète aurait liquidé tout ce qu’il possédait avant de mourir, sans contredire. Ensuite relate les sordides querelles sur son « immense » héritage. Un peu plus de cohérence ou d’explications dans son récit eût été bienvenu


                    Quelques phrases surprenantes aussi venant d’un « historienne » critique : Page 59, » L’ange Gabriel intime l’ordre au Prophète » pas de conditionnel, mais il s’agit de conforter sa thèse. On retrouve ce genre d’affirmations à d’autres passages. Dans le même genre, on trouvera page 137 une autre phrase très surprenante ou notre auteure refuse à ‘Umar le droit de contredire le Prophète, au motif que tout ce qui est proféré par le prophète est inspiré de Dieu , et de citer le coran 53 :-3-4.
                    Le problème c’est que cette sourate ne parle pas d’une infaibilité totale du Prophète dans tous ses propos, mais se limite bien au Coran. (Votre compagnon ne s'est pas égaré et n'a pas été induit en erreur et il ne prononce rien sous l'effet de la passion; ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée que lui a enseigné [L'Ange Gabriel] à la force prodigieuse)
                    Quoiqu’il en soit de sa signification profonde, recourir à l’argument d’autorité de la Révélation pour conforter un propos qui se veut hyper-critique est à toit le moins paradoxal.


                    Page 70, elle accrédite l’idée qu’Abu Bakr (et ‘Umar) aurait été intentionnellement écarté de Médine par le Prophète ( à Jorf pour une expédition en Syrie) aux fins de l’écarter de la succession, elle explique ensuite le retour d’Abû Bakr au grand mécontentement du Prophète qui le renvoie. Page Pg 184, Elle dit d’Abû Bakr se sent obligé de demander au Prophète alité la permission de le quitter. On ne comprend pas pourquoi une « permission » si il y avait une volonté expresse de l’écarter de la part du Prophète.

                    De même cette volonté supposée d’écarter Abu Bakr est contredite pages 87-89 décrivant longuement et de manière détaillée sa participation à l’ultime présence du Prophète à la mosquée. Certes elle parle « d’ajout probable », mais pourquoi en faire 3 pages et non une simple note en bas de page. La confusion règne une fois de plus, et sur quels éléments probants remettre en cause la version de cette présence et non la version de l’écartement ?

                    Page 194, elle en remet une couche sur la « mystérieuse absence « d’Abû Bakr : « pourquoi Abû Bakr n’était-il pas à Médine au moment du décès ? pourquoi était-il allé à Sonh, loin de Médine,… ? » et d’insinuer des basses manoeuvres complotistes pour payer des gens . Elle venait d’expliquer page 192 que c’était pour des raisons familiale et que Sonh n’était qu’à deux kilomètres, et donc banlieue très proche de Médine, à quelques minutes…


                    Ce procédé d’insinuation est une constante : Page 192 elle glisse que la colère de ‘umar refusant la réalité de la mort du Prophète est peut-être surjouée, une stratégie, ( Pg 194) et que les tentatives d’Abu Bakr de le calmer simulée. D’un questionnement, qui peut être intellectuellement légitime, elle passe aux certitudes, sans élément probant, et devient carrément affirmative page 199, parlant de coup politique. Ce procédé d’insinuation constante se lit également, parmi beaucoup d’autres, dans une phrase comme celle-ci, page 175 , après avoir évoqué diverses hypothèses invérifiables sur un empoisonnement ou sur une pleurésie: « la confusion de la Tradition sur la cause de la mort de Muhammad est sans doute l’indice qu’elle tente (maladroitement) de dissimuler un crime. » !!!!


                    Chapitre 13, elle fait, après d’’autres, d’interminables considérations sur la légitimité ou l’illégitimité la succession, laquelle est historiquement invérifiable actuellement. Elle conclut quasiment à un complot de harem pour imposer Abu Bakr,! Mais par contre elle ne réalise aucune recherche sur les raisons politiques des alliances significatives qui ont fait emporter un clan sur les autres . Si sa thèse relevait de faits exacts, elle n’explique en rien la raison pourquoi la réussite de ce « coup de force » : les Ansars de leurs côté avaient bien essayé le leur, qui a échoué…
                    La réunion de la saqîfa des Banû Sâ’ida est brièvement évoqué à plusieurs endroits, jamais expliquée ni développée. Or c’est justement au cours de cette réunion capitale, dramatique et décisive, qu’ont été développés les arguments contradictoires relatifs à la succession et que la plupart des protagonistes, hormis les shi’îtes, ont défendu leurs point de vue divers. C’est là la clé de tous les enjeux politiques. Certains historiens nous en ont laissé d’intéressants développements, qui mettent en évidences les conditions des alliances et des rapports de force ayant aboutit très logiquement ( sinon très heureusement) à la désignation des successeurs. Il est étonnant que l’auteure se taise à ce propos, si ce n’est que cette réunion cadre mal avec son propos. A tout le moins, une analyse socio-politique, ne s’accorde pas avec sa dramaturgie, qui se concentre exclusivement et pesamment sur de mesquines ambitions personnelles, aidées par un sordide complot.

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                    • @levant

                      je ne suis pas adepte de ce genre de lecture sauf pour tuer l'ennuie
                      car le fond de l'islame reste que le prophete avait pour mission non pour redevenir Roi Ou' Empreur mais de réimposer la lois la chari3a qui etait introduite par moise et ensuite david salomn et jesus..
                      C'est cela mission de l'Ange Gabriel par le billet de notre prophete..Faut pas parler a Mohamed mais a Gabriel..Mohamed n'etait qu'un elmenet et d'ailleurs lorsque les coalisés ont etenté de leurs faire la guerre L'ange Gabriel avait ramené ces troupes..
                      le fondamental des choses que voulaient ces coalisés??
                      JUSQU4A MAINETANANT ILS FORMENT UN CORPS UNIQUES CAR CE SONT TOUS DES des bandits et la chari3a il faut la netraliser car elle gene leurs affaires..Lorsque les troupes de Napoleon entrenent en terre d'islame en algerie la premire chose qu'ils ont fait c'est rasé les ecoles qui enseiganient et formaient les juges les kadis musulmans..ensuite ils sont neutralisé la lois divine pour la remplacer pat la lois napolienne qui ne condamne pas le meurtirer a mort et qui ne coupe pas les mains des voleurs et qui donne
                      droit au enfnat le droit a l'heritage de leurs parents et surtout interdir l'usure..c'est un groupe de financier qui veulent grossir leurs avoir..

                      Donc si on oubli le prophete et s'interees sur l'ange Gabriel on constate une autre dimennsion du probléme c'ets Gabriel qui est en face de s groupes de financiers il se peut que ce groupe ne soient pas des humains mais des djinns c'est a dire que l'etre humain n'est qu'un bras entre les mains des djinns toute la planéte est peut etre dirigé par un groupe de djinns que gabriel tente de retablir la lois divine sur tout le monde....

                      bon l'histoire de succession de ali ou de omar n'etait pas importante car la lois divine etait enfin appliquée sur les 3:4 de la planete c'est cela la reussite globale le but etait atteint..les bandits se retrouvés cloitrés a rome derriere les montagnes des alpes les arabes les ceranient de toute part POitier a l'ouest et vienne et l'Est..les arabes ont abaondooné le projet de prendre rome car ils etaient occupé de prendre mieux que cela l'Asie..

                      Rome et les coalisés contre la chari3a n'ont pu rien faire face a Gabriel et Mohamed salalou 3alayhi wassalame..
                      le journal le point n'est que apendice une queue de bruxelle..il essaye de courtiser le gouvernement de gauche a paris pour leurs avvorder un budget de quoi continuer a manger dans le rateliers de certain financiers qui ont mené une guerre contre la chari3a et qui sont entrain de piller toute la planete...tout l'argent de la libye est gelé dans les banques etrangeres immaginés si ils le place pour generer des interets avec l'argent de la libye en guerre ils accordent des credits pour des pays tierces voila ce que ne dit pas le Point vaux mieux s'interreresser a la finance a ces sociérés secretes de Djinns que d'aller fouiner dans l'unitile a savoir si le prophete etait mort ou empoisonner sachant que l'esperence de vie des algeriens etait de 50 ans et le prophete a atteint les 63 ans donc ile etait trop vieux pour son époque comme chez nous 83 ans l'etre humain est foutue sachant que l'esprence de vie est actuement de 73 ans +10 c'est 83

                      donc 50+10 c'est bien l'age de mort de l'epoque du prophete en arabie..
                      sa mort etait naturel comme celle de salomon qui etait mort endormie sur son baton..il avait dressé les djinns et les soumettre au vil traveaux forcés pendant plus de 2 siecles...car pesronne ne savait sa durée de vie ni son leiu de mort..lorsque les banou israel sont sortie d'israel personne ne savait dans quelle direction salomon etait partie

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                      • J'ai rien compris à ton charabia

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                        • @levant

                          Je te recomande ce livre. Pas difficile à lire et téléchargeable sur internet. Je l'ai fini en quelques heures.

                          قراءة نقدية للإسلام د. كامل النجار

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                          • @ levant merci pour le partage de cette " critique" de yahia
                            وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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                            • "Les Derniers Jours de Muhammad".

                              Hela Ouardi est professeur de littérature et de civilisation à Tunis
                              Dole de professeur !..
                              Le titre de romancière lui irait mieux..
                              J'ai lu son livre.. elle a beaucoup d'imagination il faut dire

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                              • د
                                حدثنا ‏ ‏وهب بن بقية ‏ ‏في موضع آخر ‏ ‏عن ‏ ‏خالد ‏ ‏عن ‏ ‏محمد بن عمرو ‏ ‏عن ‏ ‏أبي سلمة ‏ ‏ولم يذكر ‏ ‏أبا هريرة ‏ ‏قال ‏ ‏كان رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏يقبل الهدية ولا يأكل الصدقة زاد فأهدت له ‏ ‏يهودية ‏ ‏بخيبر ‏ ‏شاة ‏ ‏مصلية ‏ ‏سمتها فأكل رسول الله‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏منها وأكل القوم فقال ارفعوا أيديكم فإنها أخبرتني أنها مسمومة فمات ‏ ‏بشر بن البراء بن معرور الأنصاري‏ ‏فأرسل إلى ‏ ‏اليهودية ‏ ‏ما حملك على الذي صنعت قالت إن كنت نبيا لم يضرك الذي صنعت وإن كنت ملكا أرحت الناس منك فأمر بها رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏فقتلت ثم قال في وجعه الذي مات فيه مازلت أجد من الأكلة التي أكلت ‏ ‏بخيبر ‏ ‏فهذا أوان قطعت أبهري ‏


                                Vous croyez qu'on peut facilement croire à cette histoire ?

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