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Le sacrifice du fils d’ Abraham* : Ismaël* ou Isaac* ?

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  • Le sacrifice du fils d’ Abraham* : Ismaël* ou Isaac* ?

    Louange à Dieu, le Très Miséricordieux !

    Salam,
    Harrachi78, citation le 29/06/2005 dans le topic : Falsification du Coran !!!! : "… L’histoire est connue de tous puisque c’est celle d’Abraham et du sacrifice que Dieu lui demande en guise d’épreuve. Selon le chapitre XXII du Livre de la Genèse Dieu ordonne au Prophète de sacrifier son rejeton en ces termes : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aime, Isaac, et va… Or, plus haut dans ce même livre biblique un autre passage raconte qu’à la naissance d’Isaac, son frère Ismaël avait déjà 13 ans. La bêtise saute aux yeux car comment Isaac pouvait être désigné par Dieu comme fils unique si il avait un frère aîné ?!..."

    Avucic répliqua en ces termes : "… car pour moi, falsifier veut dire prendre une histoire vrai et en sortir une fausse… Ismaël ne peut revendiquer l’Office Prophétique qui avait été promis à Isaac, je veux dire pour les Hébreux, Ismaël était ( dans leur esprit ) un non Juif, car né de la servante Agar..."

    A la question, a-t-on sortie une histoire vraie pour en sortir une fausse ?
    C’est ce que je vais essayer de vous démontrer ( cette manipulation des textes ) avec des versets bibliques à l’appuie de mes propos :
    Sara* venait de mettre au monde son enfant Isaac*, elle exigea le renvoi d’ Agar* et d'Ismaël*, fils d'Abraham*, de peur que celui-ci ne revendique son droit d'aînesse sur l'héritage.
    Dieu proclame qu'une postérité naîtra des deux enfants :

    A l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé.
    Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini ;
    il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation.

    Genèse 17 : 20

    D'abord, n'oublions pas que les sacrifices d'enfants étaient une chose courante, particulièrement en Phénicie et en Canaan où il était d'usage d'offrir son PREMIER-NE à Moloch, d'ailleurs la Bible mentionnera des sacrifices d'enfants encore 1 000 ans plus tard :

    Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloch…
    Lévitique 18 : 21

    Donc les sacrifices concernées les premiers-nés, la preuve révélée ci-dessous :

    L'Eternel parla à Moïse, et dit :
    Consacre-moi tout premier-né, tout premier-né parmi les enfants d'Israël...

    Exode 13 : 01 – 02

    Suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur.
    Luc 02 : 23

    Jésus* en tant que premier-né a également été racheté pour satisfaire à cette tradition ( transformée en sacrifice d'animal ) au temple de Jérusalem contre deux colombes ( l'offrande symbolique des gens pauvres ).
    Le Coran aussi désapprouve cet acte inhumain :

    Et c'est ainsi que leurs divinités ont enjolivé à beaucoup d'associateurs
    le meurtre de leurs enfants, afin de les ruiner et de travestir à leurs yeux leur religion.
    Or si Dieu voulait, ils ne le feraient pas.
    Laisse-les donc, ainsi que ce qu'ils inventent.

    Saint Coran 06 : 137

    Ils sont certes perdants, ceux qui ont, par sottise et ignorance tué leurs enfants,
    et ceux qui ont interdit ce que Dieu leur a attribué de nourriture,
    inventant des mensonges contre Dieu. Ils se sont égarés et ne sont point guidés.

    Saint Coran 06 : 140

    Qui d' Ismaël* ou d’ Isaac* étaient le premier–né ?
    Pour le savoir, reportons-nous sur la Bible, que dit-elle :

    Agar enfanta un fils à Abram ; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta.
    Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu' Agar enfanta Ismaël à Abram.

    Genèse 16 : 15 – 16

    Abraham donna le nom d'Isaac au fils qui lui était né, que Sara lui avait enfanté...
    Abraham était âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils.

    Genèse 21 : 03 – 05

    Par un calcul évident et logique ( sans préjugés également ) on aboutit forcément à la conclusion qu’ Ismaël* est l’aîné donc le premier-né !

    Ensuite, selon les termes d’ Avucic, Ismaël* ne pouvait pas revendiquer l’Office Prophétique car ce dernier était né selon la Bible d’une servante, Agar*.
    Les Juif(ve)s avancent le fait qu'ils sont les enfants d'Abraham* et de Sara*, son épouse et sa demie sœur également ( selon la Bible ), alors que leurs frères Arabes descendent d'Agar*, une simple servante, ce qui en fait des descendants inférieurs.

    Pourtant Agar* était une princesse égyptienne, de plus, elle n'était ni sa sœur, ni une esclave.
    Dans leur ignorance, en faisant d’Agar*, une simple servante, il rabaisse de par ce fait le prophète Abraham* ( Que Dieu nous en préserve ! ) !
    Sara* était-elle demi sœur d’ Abraham* ? Oui, selon la Bible :

    Abraham répondit...
    De plus, il est vrai qu'elle est ma sœur, fille de mon père ;
    seulement, elle n'est pas fille de ma mère ; et elle est devenue ma femme.

    Genèse 20 : 11 - 12

    ...à suivre...
    31
    Je pense que c'était Isaac* !
    22,58%
    7
    Je pense que c'était Ismaël !
    77,42%
    24
    Dernière modification par Yahia2004t, 01 septembre 2006, 19h37.

  • #2
    suite et fin...

    Le sacrifice d' Ismaël* ou Isaac* ?

    Dieu dit : prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ;
    va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai.

    Genèse 22 : 02

    En analysant le verset ci-dessus, on se rend compte que le nom Isaac a été sciemment rajouté pour modifier le sens de la révélation.
    Car l'expression : ... prends ton fils, ton unique... est incompatible avec le nom Isaac* car il n'était pas unique, son frère Ismaël* était né avant lui.
    Et n'oublions pas que les Anges s'adressent au prophète Abraham* et non pas à sa femme Sara, d’après la Genèse, Abraham* avait deux fils ( Ismaël* et Isaac* ) et mentionné ton fils unique... n'a aucun sens sauf bien sur si ce sacrifice ( épreuve ) s'adresse à son UNIQUE FILS Ismaël* !

    L'Ange de l'Eternel appela une seconde fois Abraham des cieux,
    et dit : Je le jure par moi-même, parole de l'Eternel !
    Parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique.

    Genèse 22 : 16

    Maintenant, analysons le verset ci-dessous, lorsque des Anges annoncent la naissance d'Isaac* à Abraham* :

    L'un d'entre eux dit : Je reviendrai vers toi à cette même époque ;
    et voici, Sara, ta femme, aura un fils.
    Sara écoutait à l'entrée de la tente, qui était derrière lui.

    Genèse 18 : 10

    Nous constatons dans la Genèse 18 : 10 que les Anges reviendront à la même année pour annoncer à Abraham* la naissance d'Isaac*, ( étrangement ) alors que jusqu'à la Genèse 22 : 02 Dieu annonce à Abraham* de prendre son fils, son unique fils, celui qu'il aime, Isaac.
    Mais où est la venue des Anges qui devait annoncer la naissance justement d'Isaac ?

    Dieu dit : prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ;
    va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai.

    Genèse 22 : 02

    Sara mourut à Kirjath Arba, qui est Hébron, ...
    Genèse 23 : 02

    Rien, pas de nouvelle venue des Anges annonçant la naissance d’Isaac*, certains me diront cela n’est pas si grave, erreur !
    En tant que futur prophète, leur venue devait être confirmée par des Anges, quelques exemples :

    L'ange de l'Eternel lui dit : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël ;
    car l'Eternel t'a entendu dans ton affliction.

    Genèse 16 : 11

    ... un Ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David,
    ne crains pas de perdre avec toi Marie, ta femme…
    elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus,
    c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.

    Matthieu 01 : 20 - 21

    Mais l’Ange lui dit : Ne crains point Zacharie ; car ta prière a été exaucée.
    Ta femme Elisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

    Luc 01 : 13

    Isaac* n’avait-il point droit à cet honneur, celui d’être annoncé par des Anges ?!
    L' Ancien Testament nous indique qu' Ismaël*, ( l'ancêtre des Arabes ) et Isaac*, ( l'ancêtre des Juifs ), donc les deux fils d' Abraham* se rencontraient malgré la jalousie qui opposait Sara* envers Agar*.
    Ainsi, les deux frères étaient ensemble pour ensevelir leur père, ce qui prouve qu' ils n'avaient pas rompu les liens de parenté et qu'ils avaient pu se prévenir mutuellement de l’enterrement de leur père :

    Abraham expira et mourut,
    après une heureuse vieillesse, âgé et rassasié de jours, et il fut recueilli auprès de son peuple.
    Isaac et Ismaël, ses fils, l'enterrèrent dans la caverne de Macpéla….

    Genèse 25 : 08 - 09

    Esaü*, fils d'Isaac* épouse la fille d'Ismaël* pour se réconcilier avec son père, car au lieu d'épouser des croyantes de la parenté d'Abraham*, il avait épousé des femmes idolâtres :

    Et Esaü s'en alla vers Ismaël. Il prit pour femme,
    outre les femmes qu'il avait, Mahalath, fille d'Ismaël, fils d'Abraham, et sœur de Nebajoth.

    Genèse 28 : 09

    Pour conclure, je constate que beaucoup de chose nous rapproche entre croyant(e)s monothéistes, même sur le plan généalogique, pourtant comble de l'ironie, Jérusalem ( berceau des religions monothéistes ) qui signifie ville de paix continue toujours et malgré cela de compter ces morts !

    O gens du Livre, pourquoi disputez-vous au sujet d'Abraham,
    alors que la Thora et l'Evangile ne sont descendus qu'après lui ?
    Ne raisonnez-vous donc pas ?

    Saint Coran 03 : 65

    L’histoire permet d’apprendre et de ne jamais oublier pour éviter que cela se répète, mais avons-nous appris quelque chose de notre histoire ?
    Dieu nous a donné un cœur pour comprendre, allons-nous l’utiliser ou bien resterons-nous passif devant la misère, l’injustice et la haine ?


    Ensemble, luttons pour l’égalité pas l’inégalité,
    Ensemble, instaurons une justice équitable sans corruption ou injustice,
    Ensemble, brisons la haine qui nous pousse à nous haïr sans gêne,
    Ensemble, unissons-nous pour laisser place à la paix.


    Yahia2004t
    Dernière modification par Yahia2004t, 28 juillet 2006, 20h35.

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    • #3
      Bonjour,

      Je suis tout a fait d'accord avec ce que tu avance YAHIA et en réalité cette affaire tout spécialement est à mes yeux celle qui montre le mieux la vison raciste du monde que les juifs des dérniers siècles avant J-C developpèrent et qu'ils passèrent indéniablement a ceux des temps modernes.
      Tout a été fait pour "orienter" les textes sacrés dans le sens d'une glorification éthnique du peupe d'Israël au dépand des autres peuples, soit en le citant directement comme tel soit en passant par ces ancêtres qui dans leurs esprit, incarnent indéniablement cette supériorité.
      L'exemple d'Ismaël n'est pas le seul puisque dans un autre passage de la Génèse ils disent que le prophète Loth (neveu d'Abraham) après s'être saoulé coucha avec ces deux filles et de cette union naquit Ammon et Moab, hors ce sont là les noms de deux peuples sémites qui furent des énnemis acharnés des hébreux en Palestine ce qui montre comment l'on utilise la parole de Dieu pour des fins purement racistes en taxant ces ennemis de "*****ds" et d'enfants d'incest au prix même de souiller la mémoire d'un homme saint et un prophète.
      Mais ce n'est pas tout puisque un autre passage mois célébre racote comment Jacob (fils d'Isaac et pere des 12 tribus) obtint le nom d'Israël, en fait un soir qu'il était seul il fut attaqué par un ange avec qui il se batit toute la nuit avant de le térasser, et cet être mystérieux se révéla être Dieu en personne qui lui donna le nom "d'Israël" car il s'est battu avec Dieu et l'a battu !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Je ne sais pas si va dans votre sens mais il y a deux versets de la bible (nouveau testament) qui m'ont laissé sans voix:

        "Or vous, frères, vous êtes les enfants de la promesse, comme Isaac. Mais autrefois, le fils conçu de manière tout humaine [Ismaïl] persécutait le fils né pas l’intervention de l’Esprit [Isaac], et il en est de même aujourd’hui. Or que dit l’Ecriture ? Renvoie l’esclave [Agar] avec son fils, car le fils de l’esclave n’aura aucune part à l’héritage avec le fils de la femme libre [Sara]. Ainsi, mes frères, nous ne sommes pas les enfants d’une esclave mais de la femme libre"
        (Galates4v28-31)
        Ou encore

        Agar représente Jérusalem dans l’esclavage et Sara représente Jérusalem d’en haut et libre.
        (Galates4v25-26).

        enfin je crois bien que les chrétiens ont été influencé par les juifs.
        (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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        • #5
          Rien de plus normal. Il faut savoir que les chrétiens furent d'abord -à la base- des juifs, et ils se considèrent eux même comme les véritables fils d'Israël, ce nouvel Israël que le christ était venu fonder. D'autre part l'auteur présumé de l'Epître aux Galates n'est autre que Paul de Tarse (St Paul) qui fut un rabin juif avant de devenir chrétien.
          Il faut savoir que les chrétiens ont hérité des Livres saints judaïsme (Ancien Testament) tel qu'il fut au siècle de Jésus, et a cette époque les textes était assez bien "arrangés" et suffisament pervertis puisque Dieu juga bon que c'était le moment d'envoyer Jésus en prophète et en Messie.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Merci pour tes éclaircissement Harachi, je comprends mieux maintenant.
            (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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            • #7
              waw yahia jdois vous remercier pour ces mail! vrm vrm vrm fantastique!! jai beacoup appris! vrm intéressant d'etre en contact avec des gens intelligent comme vous!!


              merci beacoup et j'attends d'autres discussion aussi intéressantes

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              • #8
                pourquoi la bible et la thora disent que cest issac et pourquoi cest nous les musulmans qui font laid non pas les juifs

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                • #9
                  vs faites pas laid a cause de dsa

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                  • #10
                    bonjour

                    Le prophéte disait toujours qu'il était le fils des deux sacrifiés

                    Le prophète Mohammed (saws) descend d'une lignée Noble c'est celle du prophète Ismaël (psl).
                    Ismaël (psl) était le fils du prophète Abraham(psl). Dieu avait ordonné à Abraham de sacrifier son fils Ismaël. Il accepta d'obéir à son seigneur. Et quand Abraham s'apprêta à le faire, Dieu lui a envoyé un mouton qu'il sacrifia à la place de son fils. Dieu vint au secours d'Abraham dans cette épreuve, en récompense de son obéissance et de sa patience face aux ordres de Dieu.

                    Le grand père du prophète Mohammed (saws),Abdul Mottalib, n'avait pas d'enfant. Impatient d'en avoir, il jura que si Dieu lui donnât dix garçons, il sacrifiera le dixième en guise de reconnaissance. Le dixième garçon était Abdullah, le père du prophète Mohammed (saws). Abdul Mottalib pour se faire pardonner sacrifia cents chameaux à la place d'Abdullah, son dixième fils.
                    C'est pour cela qu'on surnomme le prophète Mohammed (saws) fils des deux sacrifiés : Ismaël et Abdullah.
                    Ne soyez pas de ceux qui haïssent mais de ceux que l'on hait, on y est en meilleure compagnie.
                    S.Guitry

                    Commentaire


                    • #11
                      Salut a tous,

                      En effet, la tradition citée par ABANNA est juste puisque certains hadiths avérés évoquent cette phrase du saint prophète "ana ibn al-dhabîhayn" (texto : Je suis le fils des deux "immolés" ou "sacrifiés").

                      Seulement je tiens a préciser un truc important. Pour l'islam cela n'a rien d'un honneur "éthniques" ou racial dans le sens ou le seul qui peut se glorifier de cela c'est le concérné lui même (le prophète Abraham en l'occurence puisque c'est que Dieu éprouva dans cetet affaire) et non comme le font les Juifs en s'arrogeant cela comme une sorte d'honneur collectif et racial.
                      Dernière modification par Harrachi78, 28 juillet 2006, 21h00.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                      Commentaire


                      • #12
                        bonjour
                        je suis d'accord avec toi Harrachi j'ai mis cette tradition pas pour montrer une certaine prééminence ethnique mais pour confirmer que le sacrifié était Ismael (psl) selon les dires du prophétes,bien sur pour ceux qui accorde du crédit à ses dires.
                        Ne soyez pas de ceux qui haïssent mais de ceux que l'on hait, on y est en meilleure compagnie.
                        S.Guitry

                        Commentaire


                        • #13
                          Ismaël ou Isaac ?

                          Mais est-ce que tout cela a vraiment de l'importance ? De toute façon, Dieu a arrêté le bras d'Abraham ( Ibrahim, Abram) à temps... Et n'a considéré les choses que comme son absolue soumission à sa Parole. Mais ... ne croyez-vous pas qu'il faille sortir de ces faux-débats ?

                          Tout ce qui concerne le Prophète est certes, important, mais quant à savoir sa généalogie par coeur, - tout comme celle de Jésus ( Aïssa, Jeshua,) d'ailleurs - ce n'est pas ça qui nous aidera à vivre sa parole !!! L'important, c'est le message qui nous a été légué. (Par l'un comme par l'autre, d'ailleurs.) Et ce que nous en faisons au quotidien. Point.

                          Le reste... Nous serons toujours et encore à supposer, à débattre et à nous affronter pour une époque à laquelle nous n'avons pas vécu, et pour des faits dont nous ne pourrons vérifier à 100 % la réalité, puisque plusieurs "sources" diffèrent.

                          D'autre part, la Bible tout comme le Coran se prêtent souvent à plusieurs "niveaux" de lecture : si l'on prend le sens des mots "à la lettre près" il est plus que probable que nous fassions bien des erreurs d'interprétation ! C'est ce qui différencie la "forme" et "l'essence" du message. Et "l'essence" du message me semble d'importance bien supérieure à la "forme".

                          Amicalement à vous,

                          Tazerwalt
                          Dernière modification par Tazerwalt, 06 juillet 2005, 08h20.

                          Commentaire


                          • #14
                            Et puis, pendant que nous y sommes...
                            Un rassemblement peu ordinaire, à Bruxelles... au début de 2005 !!!

                            Comme par hasard, les médias n'en ont même pas parlé, ( ou si peu) car de toute évidence, c'est moins racoleur que les attentats et la guerre !!! Pauvre de nous à qui l'on ne donne même plus à voir les belles choses qui existent et se font... Nous ne sommes plus abreuvés - par ces mêmes médias - que de sang et de meurtres !!! Comment construire un monde fraternel dans ces conditions ?

                            Il semble pourtant que certains aient osé franchir un grand pas en avant.
                            Voir ci-dessous à ce lien :
                            http://www.nouvellescles.com/#

                            Et si c'était un ESPOIR formidable pour le DIALOGUE inter-religieux entre les trois religions du Livre, comme l'on dit... ESPOIR pour demain ???


                            Tazerwalt

                            ---------------

                            150 rabbins et imams ont dansé et prié ensemble
                            en janvier 2005 à Bruxelles


                            Cela faisait des mois que cette réunion unique en son genre était attendue. Mais à chaque fois, une alerte à la bombe humaine venait tout flanquer par terre au dernier moment. Finalement, bien que toujours parrainé par le roi du Maroc, l’événement ne s’est pas produit en juin 2004 à Ifrane, dans le Moyen Atlas, ni en octobre de la même année, à Séville, au pavillon marocain de la foire internationale, mais en janvier 2005, au Palais d’Egmont de Bruxelles, à l’invitation du roi des Belges. Cela s’est appelé “ Rabbins et Imams pour la paix ”. Et ceux qui y ont participé n’en sont pas encore revenus.

                            L’événement a été beaucoup moins couvert par la presse que s’il y avait eu un attentat et beaucoup de morts au nom de Dieu, d’Allah ou du Saint-béni-soit-il. Les médias sont scotchés/fascinés par la beauté du diable. Parce que l’être humain en est encore à ce stade-là (à jamais ?). Cet événement-là, au Palais d’Egmont de Bruxelles, se solda plutôt par “ beaucoup de vivants ” et cela attire moins les badauds (que nous sommes) comme des mouches autour d’un cadavre. Pourtant, ce fut un événement formidable. À faire pleurer. Avec des protagonistes que l’on a plutôt l’habitude de voir dans les zones de drame… mais qui soudain, stupéfaits eux-mêmes, renversent la logique d’aveuglement criminel en dynamique jubilatoire. Sérieusement : pourquoi la jubilation ne finirait-elle pas par l’emporter ?

                            Imaginez cela : des centaines de responsables religieux juifs et musulmans, venus du monde entier, du Moyen-Orient mais aussi d’Amérique, d’Afrique ou de Chine, dont cent cinquante rabbins et imams de toutes tendances - y compris des Palestiniens des territoires occupés, des Israéliens orthodoxes politiquement opposés à tout compromis, des chiites, des sunnites -, plus des dizaines de chrétiens et de sans-religion invités à titre d’amis observateurs, bref, imaginez tout ce monde discutant, échangeant, mais surtout priant et même dansant et chantant ensemble pendant cinq jours ! Ils sont des centaines, Dalil Boubakeur le recteur de la Mosquée de Paris, l’ex-grand rabbin Sitruc, Faouzi Skali le fondateur du Festival des musiques sacrées de Fès, Marc-Alain Ouaknin l’un des plus grands kabbalistes de notre temps, le cheikh Khaled Bentounès le leader d’une grande confrérie soufie algérienne…

                            Imaginez-les tous debout, autour de la même immense table ronde, la tête penchée, tandis que Rabbi Schlomo Chelouche, grand rabbin d’Haïfa, récite une prière à la mémoire de toutes les victimes innocentes. Quand il a fini, tout le monde dit le même “ amen ”. Aussitôt, dans un élan spontané, Zimer Omar Farouk Turan, l’ancien grand mufti d’Istambul, prononce quelques versets du Coran, et tout le monde s’incline. À peine s’est-il tu, que Rabbi Yosef Azran, grand rabbin de Rishon Letzion, en Israël, se met à chanter un psaume… mais il ne contrôle pas son émotion et sa voix craque en sanglots. Hojat al-Islam Muhammad Mehatali, chef religieux iranien s’écrie : “ Je n’aurais jamais cru cela possible ! Où avez-vous vu des juifs et des musulmans psalmodier ensemble, comme une seule et même famille ? ”

                            Et René Sirat, ex-grand rabbin de France de renchérir : “ De toute ma vie de rabbin, je n’ai jamais vécu un moment pareil ! ” et de bénir cette pierre blanche exceptionnelle, ce rassemblement hors norme. Cela a duré pendant cinq jours. En crescendo.

                            Le premier midi, juifs et musulmans ne mangent pas aux mêmes tables, et se jettent même des regards inquiets, sinon suspicieux. Mais dès le mardi, le mélange opère. Mercredi, ils se photographient ensemble, bras-dessus bras-dessous. Et la nuit, jusque tard, ils se balancent ensemble au rythme du dihkr de plusieurs cercles soufis. Quand arrive le vendredi, dernier jour du rassemblement, ils prient littéralement ensemble et Talal Sidr, cheikh d’Hebron, fait un appel solennel, suppliant tous les participants d’aller prêcher de mosquée en mosquée ou de synagogue en synagogue, pour rappeler que le premier commandement divin est d’éduquer la génération suivante dans la paix et l’amour. Parole aussitôt approuvée par Rabbi Eliyahu Bakshi Doron, qui proclame : “Nous sommes tous les enfants d’un même père : le Patriarche Abraham.”

                            “Comment se fait-il, demande Sheikh Abdul Jalil Sajid, imam de Brighton, en Angleterre, que les prières musulmanes et les prières juives se terminent toutes par le mot “paix” (shalom, salam) et que nous passions nos vies à nous entretuer ?” Tous se retrouvent peu ou prou dans la même émotion.

                            Il y a certes des nuances : les Juifs américains et d’Europe centrale n’en reviennent pas que leurs correligionnaires sépharades d’Afrique du Nord, très actifs dans la préparation de cette rencontre, connaissent si bien la langue, les paroles, la musique de la lancinante prière musulmane. Comme si le monde originel des monothéismes avait besoin d’un temps de latence pour se souvenir que les sémites sont d’abord et avant tout le peuple des Arabes et qu’un “ Arabe antisémite ”, cela ne veut rien dire. Mais il y a aussi des Juifs chinois ou éthiopiens. Et, parmi les musulmans, des Asiatiques et des Africains noirs sont également venus nombreux, du Turkménistan, de Mongolie, du Sénégal, du Mali ou d’Afrique du Sud.

                            Refuser l’OPA des extrêmistes sur Dieu
                            À l’origine de cet événement hors-norme, la fondation "Hommes de Parole", dirigée par le chrétien Alain Michel, qui avait déjà organisé une rencontre de même style, plus modeste, en Suisse, en 2003. Le but politique de ces rencontres est multiple. D’abord prononcer un discours officiel et interreligieux, qui délégitime toutes les violences destructrices exercées au nom de Dieu, en aidant les monothéistes modérés à reprendre la main sur les extrémistes qui ont “ kidnappé Dieu ” et en ont fait un “ otage de leurs délires meurtriers ” - servant ensuite d’alibi à (et financés par) toutes les paresses tyranniques et résistances à la démocratisation. La déclaration finale des imams et des rabbins le dira : les discours inspirés ou révélés par l’Éternel ne peuvent en aucun cas légitimer le moindre crime.

                            Second but : informer et éduquer les populations, surtout jeunes, qui ignorent et mélangent à peu près toutes les dimensions historiques et humaines du dossier dans une incroyable et dangereuse marmelade.

                            Enfin, et c’est une avancée inespérée qui a été obtenue, au moins dans les principes : les rabbins de la forte délégation israélienne, même ceux du très conservateur parti Chas, ont accepté l’idée qu’ils avaient à être “ les champions de la souveraineté des Palestiniens ”, les défenseurs ardents de leur dignité et de leur sécurité.

                            Jusqu’où cette incroyable ouverture sera-t-elle suivie d’effets ? On peut avoir des doutes, évidemment. Sauf que l’événement a eu lieu et qu’il a secoué si fort ses participants que les laïques ont quasiment ressenti de la jalousie vis-à-vis des religieux, tant la prière chantée et dansée de ces derniers était intense, rayonnante, jubilatoire !

                            Quand un groupe d’humains médite et prie en chantant, nous a appris la cantatrice Jill Purce, les interférences du tissu invisible ainsi créé font entrer en résonance tous les ancêtres des méditants, comme des milliers de fils de lumière. Nul doute qu’une pièce d’étoffe de cette nature incomparable a été tissée cette semaine-là, à Bruxelles.

                            Mais le rendez-vous n’aurait pas eu lieu sans le soutien d’un marathonien du rapprochement judéo-arabe : André Azoulay. Depuis le début des années 60, ce Juif marocain énarque tisse inlassablement des passerelles entre les trois pôles d’un des plus beaux triangles civilisationnels qui soient - même s’il est constamment et paradoxalement dynamité par la concentration de toutes les obscurités humaines : le triangle Maghreb-Israël-Europe.

                            Que vous l’observiez depuis Fès, ou Haïfa, ou Marseille, ou Grenade, ce triangle dégage un parfum très particulier, exaltant : celui de la grande Andalousie, abattue il y a des siècles, et pourtant toujours vivante dans le cœur (et la musique, et la cuisine, et l’art de vivre) de centaines de milliers de gens, dans tous les coins du Triangle et ailleurs dans le monde. C’est ce parfum, cette musique et, beaucoup plus profondément, cette spiritualité qui se sont éveillés quelques jours dans le Palais d’Egmont de Bruxelles. D’où l’émotion inimaginable de ceux qui y travaillaient depuis des décennies et qui soudain ont vu leurs plus beaux rêves surpassés…


                            PS : adresses

                            Site internet d’Hommes de Paroles : www.hommesdeparole.org

                            Ce texte est extrait du livre de Patrice van Eersel, Tisseur de Paix.
                            Dernière modification par Tazerwalt, 06 juillet 2005, 08h19.

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                            • #15
                              merci tazerwalt

                              merci pour les 3 principes.

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