Ô quelle était jolie cette rivière
Qui, au fond d’une vallée, entre
Deux collines, se faufilait et coulait !
Comme un bracelet, s’incurvait
Majestueusement, on la croirait
Un serpent qui rampait.
Bordée de toute sorte de fleurs
Au mille couleurs et senteurs,
À la voie lactée elle ressemblerait.
Et ces rameaux qui l’entouraient,
On dirait des cils bordant les yeux
De la fée qui m’aurait envoûtait.
Et ces arbres de haute futaie,
Par sa merveilleuse caresse,
Sans cesse, elle les arrosait.
Et ses belles bordures,
Aux multiples parures,
De nos réunions intimes,
Discrètement, témoignaient.
Ses ondes qui passaient ; par nos
Pieds nus, caressées et nos doigts
Croisés, dés fois, on la traversait.
Qui, au fond d’une vallée, entre
Deux collines, se faufilait et coulait !
Comme un bracelet, s’incurvait
Majestueusement, on la croirait
Un serpent qui rampait.
Bordée de toute sorte de fleurs
Au mille couleurs et senteurs,
À la voie lactée elle ressemblerait.
Et ces rameaux qui l’entouraient,
On dirait des cils bordant les yeux
De la fée qui m’aurait envoûtait.
Et ces arbres de haute futaie,
Par sa merveilleuse caresse,
Sans cesse, elle les arrosait.
Et ses belles bordures,
Aux multiples parures,
De nos réunions intimes,
Discrètement, témoignaient.
Ses ondes qui passaient ; par nos
Pieds nus, caressées et nos doigts
Croisés, dés fois, on la traversait.
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