LA NUIT
Toi tu n’es qu’un rêveur, tu parles aux
Pieux et aux rochers et tu prêtes l’oreille
Aux vieux clochers, tu t’accroches aux
Etoiles et à la nuit qui se voile.
Tu veux marier la lune, belle comme une prune
Au soleil doux mais cruel et plein de lacunes,
En un clin d’œil tu surplombes les dunes, d’une
Baguette magique tu arpentes les vielles collines,
Sur le sable mouvant tu dessines l’ombre de ta seule cousine !
LE POETE
Oui, j’ai mal de toi et tu es là quand le soleil s’en va
Je suis fol amoureux de toi, malgré tout et malgré moi,
Comment veux tu que je sois…si loin de toi,
Je ne te comprends pas et pourtant le soleil te tue
Aussi bien que moi.
LA NUIT
Tu rêves, ta vie n’est qu’un songe et tu vis comme un fou ;
Dans le brouillard, tes pas avancent et dès que l’aurore
Se lève, comme un vieillard, tu dors et tu renonces.
Par un verbe acerbe tu fais fuir les amis et combien
Ils ont bu de ton chagrin et tes grands ennuis,
Frère des mystères et de la mort, tu triches et
Tu trahis comme la vielle misère, tu te consoles
Par le tors et tu t’apaise par la torture des remords.
LE POETE
Oui, j’ai côtoyé la misère et j’ai écouté les soupirs
Des mourants et ceux qui sont dans la sale galère.
Les amis ! Il y ‘en a ceux qui m’ont compris, le
Mal dont j’ai souffert et mon rêve qui s’est enfoui,
Ma vie qui s’évapore et mon âme qui me fuit !
Que tu es dure avec moi ma bien aimée la nuit et moi
Qui n’a que toi dans cette vie et mes besoins de minuit
J’ignore qui de moi t’a retourné; et le mal que tu m’a causé,
Je ne crois pas qu’un jour, il soit tout à fait réparé…
Tu as été bien plus dure que l’amour que j’avais pour toi,
Par le noir tu as effacé toutes les lumières qui me restaient,
Tu m’a jeté toutes les pierres et tu as oublié mes prières qui
Au ciel, comme de la brume, montaient toutes fières.
LA NUIT
Pourquoi à mes questions tu ne réponds point ?
Et cette fantaisie qui de moi t’envoie si loin
Mon silence tu en usais à tes vilaines fins
Tu en parlais de tous et tu oublies ma faim
LE POETE
Tu ne comprends rien dans les choses de l’amour
Ne te suffit point d’être si amoureux de toi et rien en retour ?
Que c’est dur de suivre ton sinueux parcours !
Est-ce de la jalousie ou ta façon de faire la cour ?
Toi tu n’es qu’un rêveur, tu parles aux
Pieux et aux rochers et tu prêtes l’oreille
Aux vieux clochers, tu t’accroches aux
Etoiles et à la nuit qui se voile.
Tu veux marier la lune, belle comme une prune
Au soleil doux mais cruel et plein de lacunes,
En un clin d’œil tu surplombes les dunes, d’une
Baguette magique tu arpentes les vielles collines,
Sur le sable mouvant tu dessines l’ombre de ta seule cousine !
LE POETE
Oui, j’ai mal de toi et tu es là quand le soleil s’en va
Je suis fol amoureux de toi, malgré tout et malgré moi,
Comment veux tu que je sois…si loin de toi,
Je ne te comprends pas et pourtant le soleil te tue
Aussi bien que moi.
LA NUIT
Tu rêves, ta vie n’est qu’un songe et tu vis comme un fou ;
Dans le brouillard, tes pas avancent et dès que l’aurore
Se lève, comme un vieillard, tu dors et tu renonces.
Par un verbe acerbe tu fais fuir les amis et combien
Ils ont bu de ton chagrin et tes grands ennuis,
Frère des mystères et de la mort, tu triches et
Tu trahis comme la vielle misère, tu te consoles
Par le tors et tu t’apaise par la torture des remords.
LE POETE
Oui, j’ai côtoyé la misère et j’ai écouté les soupirs
Des mourants et ceux qui sont dans la sale galère.
Les amis ! Il y ‘en a ceux qui m’ont compris, le
Mal dont j’ai souffert et mon rêve qui s’est enfoui,
Ma vie qui s’évapore et mon âme qui me fuit !
Que tu es dure avec moi ma bien aimée la nuit et moi
Qui n’a que toi dans cette vie et mes besoins de minuit
J’ignore qui de moi t’a retourné; et le mal que tu m’a causé,
Je ne crois pas qu’un jour, il soit tout à fait réparé…
Tu as été bien plus dure que l’amour que j’avais pour toi,
Par le noir tu as effacé toutes les lumières qui me restaient,
Tu m’a jeté toutes les pierres et tu as oublié mes prières qui
Au ciel, comme de la brume, montaient toutes fières.
LA NUIT
Pourquoi à mes questions tu ne réponds point ?
Et cette fantaisie qui de moi t’envoie si loin
Mon silence tu en usais à tes vilaines fins
Tu en parlais de tous et tu oublies ma faim
LE POETE
Tu ne comprends rien dans les choses de l’amour
Ne te suffit point d’être si amoureux de toi et rien en retour ?
Que c’est dur de suivre ton sinueux parcours !
Est-ce de la jalousie ou ta façon de faire la cour ?
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