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L'asservi de la vie

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  • L'asservi de la vie

    L’asservi de la vie

    Il lui a fallu atteindre le haut de ses quarante-deux années
    Pour comprendre enfin où la vie avait décidé de le mener
    C’était donc la maladie qui avait à finir ses jours ici- bas
    Après tant d’espoirs, tant de sacrifices et tant de combats

    Sur son lit de mort, le regret venant se poser à son chevet
    Sa conscience le faisait culpabiliser de sa réussite inachevée
    Il lui restait encore de gravir les dernières marches du succès
    Afin d’atteindre ce bonheur pour lequel il n’a jamais eu accès

    Il s’était promis de venger son mérite jusque là inconsidéré
    En s’efforçant d’aller là où son ambition lui offrait de désirer
    Rien ne pouvait le défaire de cette forte conviction et pourtant
    La vie s’est permise de lui imposer à mi-chemin, un tournant

    Déchu de combattivité, il voyait ses rêves s’évanouir un par un
    Il n’avait plus de raison de vivre et son souffle s’en était éteint.
    Désormais, on devra se résigner à ce que le passé daignera
    Nous témoigner de son courage face à un destin ingrat.

    Argelina, 09-02-2010

  • #2
    L'asservissement ne dégrade pas seulement l'être qui en est victime, mais celui qui en bénéficieGermaine Tillion]
    En n'asservissant les honnêtes femmes qu'à de tristes devoirs, on a banni du mariage tout ce qui pouvait le rendre agréable aux hommes.Jean-Jacques Rousseau]

    Commentaire


    • #3
      Bonsoir monsieur le sage !

      Il t'as plu mon poeme?

      Au fait t'as pas encore rencontré fakrouna sur le forum par hazard?

      Commentaire


      • #4
        Bonsoir monsieur le sage !

        Il t'as plu mon poeme?

        Au fait t'as pas encore rencontré fakrouna sur le forum par hazard?
        __________________
        un trés beau poème rare qui vont le comprendre oui il m'a plu

        d'aprés les renseignement pris auprés de mes amis il se trouve au puy de dome en france et lilha m'a dit elle voudrait bien l'invité chez elle pour prendre un café avec lui
        lit le topic zho c'est chelou tu comprendra mieux l'histoire

        Commentaire


        • #5
          Oh, trés ravie que ça te plaise!

          Merci.

          Je vais lire ce topic, ok.

          Commentaire


          • #6
            la vie est une école ou en doit toujour apprendre le monde est un théatre ou chacun joue son rôle

            voila pour madame la gentille

            Disons nous et disons à nos enfants que tant qu'il restera un esclave sur la surface de la Terre, l'asservissement de cet homme est une injure permanente faite à la race humaine toute entière. [Victor Schoelcher]

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            • #7
              voila un autre madame mais je ne voudrais pas être a ta place car il faut décoder

              Qui a besoin d’une aiguille sur la peau? La feuille à plat ne cherche pas à s’enrouler pour voyager ou pour servir de communication d’un trou à l’autre. J’ai des yeux qui me gardent comme une ancre même si mon corps est le plus mauvais des moutons. Le tremblement rend flou.
              Affalé ravalé autant que faire se peut. Même les longues nuits je rêve à un soleil blanc. À une balade, à un sourire banane. Et les engrenages à huiler parce que la rouille est d’une couleur bancale. Belle et effroyable.
              J’effacerais tout ça pour m’en laver les mains, les dents, passer la soie, aller rejoindre la chaleur de la noirceur de l’abandon. Parce qu’il n’y a rien de plus difficile que de matérialiser sa pensée, même la plus sourde. Se taire est la plus commune des options.
              Et ça continue. Pour le plaisir. Il faudrait bien que je trouve une blague de mauvais goût. Ou encore mieux : insulter le monde entier pour son impossibilité d’être totalement en phase avec les mouvements électriques de mon cerveau.
              J’ai un hippopotame sur le dos. Du beurre dans les oreilles. Le nez en négatif. Pour le reste, c’est à la remorque. La question est de savoir de quoi.

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              • #8
                Le sage, je reste admirative de ta grande sagesse !

                Merci.

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                • #9
                  Le sage, je reste admirative de ta grande sagesse !

                  Merci.
                  merçi pour ce compliment et je tiens compte de ta gentillesse et de ta politesse trés corrects

                  Commentaire


                  • #10
                    Merci à toi le sage!

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                    • #11
                      fais-moi la mort
                      à petites doses
                      toi le temps suceur d’espoir
                      fais-moi la mort encore
                      pour que ça explose toujours dans ma tête
                      mais pas vraiment pour toujours :
                      c’est le coup de poing réaliste
                      qu’attendait mon poème
                      une explosion qui fait avancer
                      par millimètres et par secondes
                      vers la peur que ça arrive
                      plus vite que le fantasme parfait
                      que ça détruise nos plans
                      avec l’accident toujours quelque part
                      comme l’invité qui ne l’était pas
                      fais-moi la mort à temps partiel
                      pour que je m’acclimate
                      que je m’éteigne déjà
                      le souffle court des malades
                      sans pronostic
                      m’habituerai
                      m’habituerai à tuer le temps
                      à coups de belettes et d’habits
                      à coups de trompettes et d’apis
                      de lapis-lazuli
                      n’en déplaise
                      m’habituerai pas à la vie
                      pour préférer faire le mort
                      l’habiller d’espérance
                      pour y voir un début
                      alors que c’est le noir
                      ce noir-là d’infinitude
                      alors
                      s’il faut que je le répète
                      que je récapitule
                      le temps est un tueur en série
                      qui s’égraine en ravine
                      nous entraîne en des rivières
                      c’est nos sangs qui se les gèlent
                      en sépulcres éphémères
                      fais-moi la mort comme on joue
                      comme on fait des chefs-d’oeuvre
                      à la chaîne
                      mais fais-moi surtout la mort
                      parce que ça ne veut rien
                      et
                      tout dire
                      anonyme

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                      • #12
                        Osé mais le rapprochement est trés réussi, je trouve. Excellent même! Moi j'aime.

                        Merci Le sage.

                        Commentaire


                        • #13
                          ci il n'y a pas de rapprochement on ne peut discuter

                          c’est toujours de l’opinion
                          même quand les mots glissent
                          d’un bord à l’autre
                          se frappent
                          dans la contradiction
                          dans le pin-ball infernal
                          pourquoi avoir honte
                          c’est planter
                          quelque chose
                          dans le sol
                          même si ça ouvre
                          en pétales
                          bleu
                          rouge
                          gris
                          souris
                          creusant des galeries
                          des appartements
                          pas pour les sourds
                          surtout pas pour les nombrils
                          trop sortis
                          c’est toujours de l’opinion
                          même quand la ligne n’est pas droite
                          les arabesques étourdissent
                          il est le bienvenu
                          et elle est
                          avec sa main
                          caressante
                          cassante
                          qui lie
                          puis
                          rit anonyme

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                          • #14
                            voila la fin pour aujourd'hui car aucun poèeme de ta part ???

                            je ne dirai rien de plus
                            pour me déguiser en vague
                            en silence de papier blanc sale

                            je ne toucherai à rien
                            ni ne pointerai ni ne répondrai
                            un fantôme fantoche qui ne grimpera pas aux rideaux
                            clouté par la grandeur philosophique

                            demain est un jour trop grand pour le gâcher à l’avance
                            ANONYME<

                            Commentaire


                            • #15
                              C'est vrai que je ne peux me permettre le luxe de te rejoindre sur le même rythme...

                              J'ai un débit limité malheureusement!
                              Dernière modification par Argelina, 16 mars 2010, 22h59.

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