aux victimes des attentats du 11 avril 2007
Qui s'en souvient?
En silence, ils marchaient côte à côte mais ne se connaissaient pas,
Le besoin de gagner cette miette quotidienne guidait leurs pas,
Ils avaient en commun l’espoir utopique d’un monde meilleur
Dans leur patrie même, puisqu’ils ne pouvaient l’avoir ailleurs.
Elle; traînant son couffin vide, mais aussi lourd que le poids des ans
Rongée par la routine qui lui donne avant l’âge, des cheveux blancs ;
Lui, anxieux, angoissé par le nombre de bouches qu’il a à nourrir,
Ne sait plus s’il y arrivera en marchant ou doit-il courir et courir.
Mais bien avant que ces gens bienveillants n’arrivent à bon port,
Une bombe barbare et impitoyable vient déchiqueter leurs corps,
Le panier de la dame s’est soudain rempli de lambeaux de chair,
Alors qu'il n’a jamais porté de viande, car elle lui était trop chère.
A la place du seigneur, ce sont des bêtes infâmes et immondes
Qui ont décrété de les expédier soudain dans l’autre monde
Pourtant ces paisibles citoyens n’ont fait de mal à personne,
On leur ôte la vie alors que c’est dieu lui-même qui la donne.
Votre geste lâche et ignoble a laissé des orphelins seuls en bas âge,
Des veuves, des mères esseulées en sanglots et a détruit le paysage.
En plus de la misère de notre quotidien vous ajoutez votre hantise,
Vous tuez au nom de quelle doctrine, quel dogme ou de quelle bêtise ?
Laissez-nous vivre puis mourir en paix, c’est tout ce qu’on demande.
Quelles seront vos réponses, demain devant le seigneur des mondes
Lorsque ,chaque victime innocente vous demandera des comptes.
Elles seront bien nombreuses car nous n’avons pas fini les décomptes...
Qui s'en souvient?
En silence, ils marchaient côte à côte mais ne se connaissaient pas,
Le besoin de gagner cette miette quotidienne guidait leurs pas,
Ils avaient en commun l’espoir utopique d’un monde meilleur
Dans leur patrie même, puisqu’ils ne pouvaient l’avoir ailleurs.
Elle; traînant son couffin vide, mais aussi lourd que le poids des ans
Rongée par la routine qui lui donne avant l’âge, des cheveux blancs ;
Lui, anxieux, angoissé par le nombre de bouches qu’il a à nourrir,
Ne sait plus s’il y arrivera en marchant ou doit-il courir et courir.
Mais bien avant que ces gens bienveillants n’arrivent à bon port,
Une bombe barbare et impitoyable vient déchiqueter leurs corps,
Le panier de la dame s’est soudain rempli de lambeaux de chair,
Alors qu'il n’a jamais porté de viande, car elle lui était trop chère.
A la place du seigneur, ce sont des bêtes infâmes et immondes
Qui ont décrété de les expédier soudain dans l’autre monde
Pourtant ces paisibles citoyens n’ont fait de mal à personne,
On leur ôte la vie alors que c’est dieu lui-même qui la donne.
Votre geste lâche et ignoble a laissé des orphelins seuls en bas âge,
Des veuves, des mères esseulées en sanglots et a détruit le paysage.
En plus de la misère de notre quotidien vous ajoutez votre hantise,
Vous tuez au nom de quelle doctrine, quel dogme ou de quelle bêtise ?
Laissez-nous vivre puis mourir en paix, c’est tout ce qu’on demande.
Quelles seront vos réponses, demain devant le seigneur des mondes
Lorsque ,chaque victime innocente vous demandera des comptes.
Elles seront bien nombreuses car nous n’avons pas fini les décomptes...
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