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algérienne de coeur

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  • algérienne de coeur

    bonsoir mes amis, je suis française, mais algérienne de coeur. L'année dernière, je me suis rendue pour la première fois en Algérie et je suis tombée sous le charme du pays, de son peuple, bref, j'ai trouvé les miens.
    Je sais que les Algériens ont vécu des années noires, c'est pour eux que j'ai écris ce poème.

    L'Algérienne,

    Moi qui ne suis qu'une étrangère,
    Moi qui n'ai que des paroles profanes à t'offrir,
    Je te dédie ce poème.

    A toi, l'ombre des martyrs,
    A toi, peuple fier
    A toi qui n'as jamais courbé l'échine
    Sous le joug de ceux qui voulaient t'asservir.

    A toi qui offres au monde
    Le spectacle de ta souffrance,
    A toi la mère dont le coeur enfle
    De voir à genoux les fils que tu as portés

    J'aimerais un instant
    Effleurer ton épaule
    Quand la lutte devient plus âpre,
    Te prêter mon sang dans ton agonie
    Panser tes blessures
    Et apaiser ta mémoire meurtrie
    Laisser les voix de l'espoir
    Couvrir tes cris de douleur
    Et poser sur ton front brûlant
    Les ailes de la paix,
    Faire reposer ton âme
    Dans le coeur des Aurès
    Et apaiser la peine de ceux
    Qui ont vu à chaque instant
    Plier ton corps d'argile

    A l'aube,
    Je suis allée
    Graver dans l'écorce des arbres,
    Un mot
    En souvenir de toi,
    Et au coucher du soleil,
    Nous avons fait résonner ton nom
    A l'aide de douces syllabes
    Nous avons crié :
    El-Jazahir.

    Anastasia

  • #2
    quel bel hommage !!! Merci infiniment ANASTASIA !!!

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    • #3
      c'est un plaisir

      "Merci", mais c'est moi qui remercie les Algériens pour ce qu'ils sont, un grand peuple et courageux !
      A l'Algérie, je souhaite la paix, la prospérité et tout le bonheur qu'elle mérite tellement !
      à bientôt, mes amis
      Anastasia

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      • #4
        Moi qui ne suis qu'une étrangère,
        Moi qui n'ai que des paroles profanes à t'offrir,
        Je te dédie ce poème.
        non tu n'es pas une etrangere ,tu es des nôtres.

        Merci anastasia pour ce tres bel hommage
        Le bon combat est celui qui est engagé au nom de nos rêves.

        paulo COELHO

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        • #5
          Ceux et celles qui ont un cœur aussi ouvert, aussi grand, aussi rempli de sensibilité et d’amitié et aussi riche d’humanité, ne peuvent se sentir étrangers.
          L’Algérie a de tous temps ouvert ses bras à ceux et celles qui l’ont aimée et tu en fais partie.
          Merci pour ce témoignage d’amitié.
          Il faut continuer à illuminer notre rue avec tes jolis textes, Anastasia.
          Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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          • #6
            merci mes amis

            Bonsoir,
            Merci pour vos encouragements, vos messages me font chaud au coeur, sincèrement.
            à bientôt,
            amicalement,
            "L'une des vôtres",
            anastasia

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            • #7
              Voici un poème que j'ai composé durant les "années noires", durant cette tragédie qui fit tant de victimes. C'est mon coeur qui parle...


              L'Algérien debout,

              Je rêve des yeux d'Alger
              Brillant comme un phare dans la nuit
              Et de Blida reposant hors de son sépulcre
              Et mon rêve deviendrait réalité
              Nous dirions adieu aux sanglots sanguinolents,
              J'offrirais à Alger un rameau d'olivier et mille colombes

              Un flamboiement rouge et vert couronnerait
              Une étoile, un croissant,
              Les dômes féeriques chanteraient le suaire déchu
              Et l'on refermerait les portes de l'abîme d'où suintent nos peines
              Le peuple couronnerait la paix et laisserait voguer les colombes
              L'Algérien debout darderait la magnificence d'un pays en train de renaître

              Et même si les larmes plus que la pluie ont balayé les rues d'Alger,
              L'Algérien debout chanterait le suaire déchu

              Et si ma main tremble
              Et si mon coeur saigne
              Devant ces villes blanches et ensanglantées
              C'est parce que le regard des miens ruisselle encore de larmes

              Notre mémoire est lourde
              Et nous ne pourrons oublier
              Aussi, je marche dans la nuit
              Afin d'éteindre la flamme de ma peine
              Et verse dans Blida le sang de mon âme

              Sur cette terre adorée,
              Je dépose un rameau d'olivier et mille colombes

              anastasia

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              • #8
                Je suis ému par ton poème anastasia. Tu me fais rappeler une amie qui devenu une poète a cause de l'algerie. Merci beaucoup a toi seniora.

                Commentaire


                • #9
                  Ah si tu l'avais connu avant alors tu ne serais pas seulement amoureuse, le coup de foudre est un trop petit mot...

                  Merci pour ce témoignage d'amitié, je pense que ça nous touche tous de te voir partager ces mots, parcequ'on ressent tous ce sentiment pour ce pays d'exception.

                  Au plaisir de te lire, Algérienne de coeur.

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                  • #10
                    Tes écrits font trés chaud au coeur... Trés émouvants aussi...

                    Merci pour ce partage si sincère.

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                    • #11
                      pour vous mes amis, amies

                      C'est avec émotion que j'ai lu vos messages, mes amis. Encore une fois, merci pour vos encouragements.

                      C'est en hommage aux martyrs de cette tragédie des années noires que j'ai composé ce poème. A bientôt mes amis.

                      Les Martyrs,

                      Je suis venue en ce jour
                      Me recueillir sur la tombe des martyrs
                      Une femme en noir à genoux se tenait aux côtés d'un vieil homme,
                      Et l'algérien entonne le chant des martyrs,
                      Du fond des âges,
                      De la cime,
                      De l'oubli,
                      La vie s'en va.

                      Creuse, creuse, la souffrance,
                      Travail incessant des âmes
                      Quand sur les berges d'Alger
                      Se drape la floraison de nos peines.

                      Et l'algérien entonne le chant des martyrs
                      Pour lui, nous danserons,
                      Nous danserons sur les cantiques de nos larmes
                      Et nous danserons dans l'abîme de nos souffrances.

                      L'algérien entonne le chant des martyrs,
                      Sa détresse a fait mourir nos yeux,
                      Désormais, derrière nos sourires, il y aura toujours des larmes.

                      A l'aube de la vie,
                      Le sang des nôtres va et coule
                      L'ombre de nos espoirs s'assoit et doute.

                      Et nous allons,
                      Les yeux baissés,
                      Le corps transi d'effroi.

                      Mais lorsque nous entendrons au loin l'écho des sirènes dans le port d'Alger,
                      Lorsque nous distinguerons l'éclat du rocher de Constantine,
                      Alors nous danserons,
                      Ivres de joie
                      Sous un ciel d'azur.

                      anastasia

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