Le temps a filé entre nos deux mains
Comme une fusée qui se lance
Il s’éloigne dans la fine poussière
De nos idées éparses, j’ai beau guetté
Une voix qui espère, retourner
Le compte à rebours comme on retournait la terre.
Les voix de la lassitude, j’en ai entendu pourtant.
Ce ne sont pas les secondes
Que je réclame mais bien plus
Simple que ça, ce sont les
Beaux jours, un sourire sans courir
Et de la joie, oui de la joie
Ne la mériterais-je enfin ?
Dans un silence étourdissant,
Je compte mes dernières idées que mes
Simples vers ne peuvent contenir.
Je cours et je cours à contre sens toujours
Pour récupérer quelques feuilles
Des sentiers et de notre vaste cour,
Les feuilles sont désormais fanées et la nature
Est bien froide comme l’hiver, elle ne
Parle qu’à ceux qui savent prêter l’oreille…
Moi ?
Non et non, moi je sais à peine écrire mes peines !
Pourrais-je retenir le temps qui passe ?
Il n’ y a pas de ce temps, c’est au fond
Que tout se passe dans le chaos
De la dynamique, il n’ y a rien à
Retenir ni à regretter…
Je veux par contre sortir de cette
Croûte où l’histoire de l’homme s’est tue,
Une sublimation vers d’autres lieux
Et des hauteurs démesurées, seul je
Ferais le voyage, retourner toutes les pages
Qui véhiculaient mes peines et mes chagrins.
A travers la poussière des étoiles je me frayerais
Un chemin, un chemin qui descend
Vers le haut, ce n’est pas le mépris des mots
Qui ne veulent rien expliquer, c’est de la logique
Qui existe bien au delà de nos frontières où il n’ y a
Ni haut ni bas, ni de la couleur qui n’a pas de sens.
Ici, on en a besoin pour faire la différence
Oui c’est légitime dans ce monde de potence.
Et c’est ici aussi que le temps a un sens,
Mais il s’éloigne toujours le temps des romances.
Par occasion, je crois au bons offices du temps
Des cadeaux, des fleurs avec de la rosée trempées
Comme en printemps, je m’enivre de leurs senteurs
Je plonge dans la mer de ma fantaisie mais j’attends
Toujours et je ne sais même pas ce que j’attends,
Un sourire ? Non il passe, des mots tendres ? Non
Plus, ils passent aussi…quoi alors ? Je comptais
Toujours sur le temps, celui là c’est encore pire
Car son passage fait mal et sa douleur on
Ne s’en guérit un lendemain.
Je me sens perdu dans mon propre désarroi mais
Je ne veux plus jeter mes erreurs sur le temps.
Dis-moi ton dernier bonjour, je te dirai mes
Derniers mots avant le printemps.
Et je viendrai chaque jour savoir si tu souris
Toujours au temps qui m’a fait ses adieux…
Fait lui tes éloges si tu veux, il en sera fier
Montre lui tes parures, tes joues pourpres et
Tes fins sourcils qui écorchaient mon cœur,
Moi j’apaiserai, seul, mes douleurs…
Comme une fusée qui se lance
Il s’éloigne dans la fine poussière
De nos idées éparses, j’ai beau guetté
Une voix qui espère, retourner
Le compte à rebours comme on retournait la terre.
Les voix de la lassitude, j’en ai entendu pourtant.
Ce ne sont pas les secondes
Que je réclame mais bien plus
Simple que ça, ce sont les
Beaux jours, un sourire sans courir
Et de la joie, oui de la joie
Ne la mériterais-je enfin ?
Dans un silence étourdissant,
Je compte mes dernières idées que mes
Simples vers ne peuvent contenir.
Je cours et je cours à contre sens toujours
Pour récupérer quelques feuilles
Des sentiers et de notre vaste cour,
Les feuilles sont désormais fanées et la nature
Est bien froide comme l’hiver, elle ne
Parle qu’à ceux qui savent prêter l’oreille…
Moi ?
Non et non, moi je sais à peine écrire mes peines !
Pourrais-je retenir le temps qui passe ?
Il n’ y a pas de ce temps, c’est au fond
Que tout se passe dans le chaos
De la dynamique, il n’ y a rien à
Retenir ni à regretter…
Je veux par contre sortir de cette
Croûte où l’histoire de l’homme s’est tue,
Une sublimation vers d’autres lieux
Et des hauteurs démesurées, seul je
Ferais le voyage, retourner toutes les pages
Qui véhiculaient mes peines et mes chagrins.
A travers la poussière des étoiles je me frayerais
Un chemin, un chemin qui descend
Vers le haut, ce n’est pas le mépris des mots
Qui ne veulent rien expliquer, c’est de la logique
Qui existe bien au delà de nos frontières où il n’ y a
Ni haut ni bas, ni de la couleur qui n’a pas de sens.
Ici, on en a besoin pour faire la différence
Oui c’est légitime dans ce monde de potence.
Et c’est ici aussi que le temps a un sens,
Mais il s’éloigne toujours le temps des romances.
Par occasion, je crois au bons offices du temps
Des cadeaux, des fleurs avec de la rosée trempées
Comme en printemps, je m’enivre de leurs senteurs
Je plonge dans la mer de ma fantaisie mais j’attends
Toujours et je ne sais même pas ce que j’attends,
Un sourire ? Non il passe, des mots tendres ? Non
Plus, ils passent aussi…quoi alors ? Je comptais
Toujours sur le temps, celui là c’est encore pire
Car son passage fait mal et sa douleur on
Ne s’en guérit un lendemain.
Je me sens perdu dans mon propre désarroi mais
Je ne veux plus jeter mes erreurs sur le temps.
Dis-moi ton dernier bonjour, je te dirai mes
Derniers mots avant le printemps.
Et je viendrai chaque jour savoir si tu souris
Toujours au temps qui m’a fait ses adieux…
Fait lui tes éloges si tu veux, il en sera fier
Montre lui tes parures, tes joues pourpres et
Tes fins sourcils qui écorchaient mon cœur,
Moi j’apaiserai, seul, mes douleurs…
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