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Quand sauras-tu de nizar quebbani

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  • Quand sauras-tu de nizar quebbani

    Quand sauras-tu
    Mon cher monsieur
    Que je ne serai pas
    -Comme d'autres-
    Une de tes petites amies,
    Une conquête féminine
    Ajoutée au nombre de tes conquêtes,
    Un chiffre inscrit
    Sur les registres de tes comptes ?
    Quand le sauras-tu ? II
    Quand sauras-tu
    -Chameau en errance du désert,
    Toi dont la variole a rongé
    Le visage et le poignet-
    Que je ne serai point
    Une cendre dans ta cigarette ?
    Ni énième tête entre mille têtes Sur ton oreiller,
    Non plus une statuette Dont tu auras augmenté le prix
    Dans la folie de tes enchères,
    Ou un sein sur le poli duquel
    Tu auras imprimé le moule de tes empreintes ?
    Quand le sauras-tu ? III

    Quand sauras-tu
    Que tu ne me drogueras pas
    Par ton pouvoir, ni ton renom,
    Et que tu ne posséderas pas le monde
    Avec ton naphte, tes royalties,
    Avec ton pétrole
    Dont les relents s'exhalent de tes nippes,
    Et avec les voitures que tu déposes
    Aux pieds de tes nombreuses maîtresses ?
    Où sont donc passées
    De tes chamelles les bosses ?
    Où a donc disparu
    De tes mains le tatouage ?
    Que sont devenues
    De tes tentes les béances ?
    Toi, aux talons gercés,
    Toi l'esclave de tes passions, Toi dont les épouses font partie
    De tes hobbies, Femmes que tu alignes par dizaines
    Sur le lit de tes jouissances,
    Insectes que tu momifies
    Sur les murs de tes salons ?
    Quand le sauras-tu ? IV
    Toi, frappé d'indigestion,
    Quand sauras-tu
    Que je ne suis pas de celles Qu'impressionne ton paradis
    Ou qu'effraie ton enfer ?
    Quand sauras-tu
    Que ma dignité est plus précieuse
    Que l'or entassé dans tes proches,
    Et que le climat où mes pensées baignent
    Est bien loin de tes climats,
    Toi où a couvé le féodal
    Dans la vermine de tes helminthes,
    Toi dont le désert rougit de honte
    Lorsqu'il entend ton appel ?
    Quand le sauras-tu ? V

    Patauge donc
    Prince de Bitume
    Tel une éponge
    Dans la fange de tes plaisirs
    Et dans tes errements,
    Ton pétrole ?
    Tu peux le déverser
    Aux pieds de tes maîtresses !
    Les boîtes de nuit de Paris
    Ont tué en toi toute fierté,
    Là-bas, aux pieds d'une prostituée Tu as enterré ton amour propre,
    Alors, tu as bradé al Qods,
    Tu as bradé Dieu,
    Tu as bradé de tes morts les cendres,
    Comme si les lances d'Israël
    N'ont jamais tué tes sœurs,
    N'ont jamais détruit nos demeures,
    Et n'ont jamais brûlé,
    Nos Saintes Ecritures,
    Comme si les bannières d'Israël
    Ne se sont jamais plantées
    Sur les lambeaux
    De tes drapeaux,
    Comme si tous ceux
    Qui furent crucifiés
    Aux arbres de Jaffa
    Aux arbres de Jéricho
    Et de Bir Sbaa
    N'étaient pas de ta race.
    Al Qods baigne dans son sang
    Pendant que te dévorent
    Tes propres passions
    Comme si le drame
    Ne te concernait point !
    Quand donc l'Etre Humain
    Se réveillera-t-il dans ta carcasse ?
    nizar
    Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

  • #2
    merci de nous rappeler ce beau morceau d'inspiration
    "Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer.Une voix solennelle m'a dit: "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

    Commentaire


    • #3
      Quel grand homme ce Nizar...je ne me lasserai jamais de lire ses beaux poêmes...mais je sens plus ses mots quand ils sont écrits en arabe..

      Merci Stranger pour cet hommage
      Passi passi werrana dipassi!

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      • #4
        J'aime beaucoup celui là...

        JE LIS TON CORPS ET… ME CULTIVE I

        Le jour où s'est arrêté
        Le dialogue entre tes seins
        Dans l'eau prenant leur bain
        Et les tribus s'affrontant pour l'eau
        L'ère de la décadence a commencé,
        Alors la guerre de la pluie fut déclarée
        Par les nuages
        Pour une très longue durée,
        La grève des vols fut déclenchée
        Par la gente ailée,
        Les épis ont refusé
        De porter leurs semences
        Et la terre a pris la ressemblance
        D'une lampe à gaz. II

        Le jour où ils m'ont de la tribu chassé
        Parce qu'à l'entrée de la tente j'ai déposé
        Un poème
        L'heure de la déchéance a sonné.
        L'ère de la décadence
        N'est pas celle de l'ignorance
        Des règles grammaticales et de conjugaison,
        Mais celle de l'ignorance
        Des principes qui régissent le genre féminin,
        Celle de la rature des noms de toutes les femmes
        De la mémoire de la patrie. III

        O ma bien aimée,
        Qu'est-ce donc que cette patrie
        Qui se comporte avec l'Amour
        En agent de la circulation ?
        Cette patrie qui considère que la Rose
        Est un complot dirigé contre le régime,
        Que le Poème est un tract clandestin
        Rédigé contre le régime ?
        Qu'est-ce donc que ce pays
        Façonné sous forme de criquet pèlerin
        Sur son ventre rampant
        De l'Atlantique au Golfe
        Et du Golfe à l'Atlantique,
        Parlant le jour comme un saint
        Et qui, la nuit tombant,
        Est pris de tourbillon
        Autour d'un nombril féminin ? IV

        Qu'est-ce donc cette patrie
        Qui exerce son infamie
        Contre tout nuage de pluie chargé,
        Qui ouvre une fiche secrète
        Pour chaque sein de femme,
        Qui établit un PV de police
        Contre chaque rose ? V

        O bien aimée
        Que faisons-nous encore dans cette patrie
        Qui craint de regarder
        Son corps dans un miroir
        Pour ne pas le désirer ?
        Qui craint d'entendre au téléphone
        Une vois féminine
        De peur de rompre ses ablutions ?
        Que faisons-nous dans cette patrie égarée
        Entre les œuvres de Chafi'i et de Lénine,
        Entre le matérialisme dialectique
        Et les photos pornos,
        Entre les exégèses coraniques
        Et les revues Play Boy,
        Entre le groupe mu'tazélite
        Et le groupe des Beattles,
        Entre Rabi'a-l-'Adaouya
        Et Emmanuelle ? VI

        O toi être étonnant
        Comme un jouet d'enfant
        Je me considère comme homme civilisé
        Parce que je suis ton Amant,
        Et je considère mes vers comme historiques
        Parce qu'ils sont tes contemporains.
        Toute époque avant tes yeux
        Ne peut être qu'hypothétique,
        Toute époque après tes yeux
        N'est que déchirement ;
        Ne demande donc pas pourquoi
        Je suis avec toi :
        Je veux sortir de mon sous-développement
        Pour vivre l'ère de l'Eau,
        Je veux fuir la République de la Soif
        Pour pénétrer dans celle du Magnolia,
        Je veux quitter mon état de Bédouin
        Pour m'asseoir à l'ombre des arbres,
        Je veux me laver dans l'eau des Sources
        Et apprendre les noms des Fleurs.
        Je veux que tu m'enseignes
        La lecture et l'écriture
        Car l'écriture sur ton corps
        Est le début de la connaissance :
        S'y engager de la connaissance :
        S'y engager est s'engager
        Sur la voie de la civilisation.
        Ton corps n'est pas ennemi de la Culture,
        Mais la culture même.
        Celui qui ne sait pas faire la lecture
        De l'Alphabet de ton corps
        Restera analphabète sa vie durant.

        Nizar
        Passi passi werrana dipassi!

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        • #5
          je me demande toujours comment il trouvait ses mots, je suis d'acord avec toi léco, on le sent plus en arabe.
          ces paroles chantées par la belle voix de Magda Elroumi

          احبك جدا، جدا، جدا
          و اعرف أني تورطت جدا
          و أحرقت خلفي جميع المراكب
          و اعرف أني سأهزم جدا برغم الدموع و رغم الجراح و رغم التجارب
          و اعرف باني بغابات حبك وحدي أحارب
          و أني ككل المجانين حاولت صيد الكواكب
          و أبقى احبك رغم يقيني لان الوصول إليك محال
          يا من دفعت بحبك نصف حياتي
          و يا من نشيلك كالطفل في أغنياتي
          و لا احبك من اجل شال حرير و عطر مثير
          و لكن احبك حتى أؤكد ذاتي
          احبك، احبك و اعرف أن هواك انتحار
          و أني لحين سأكمل دوري، سيلقى علي الستار
          و أن سكوتي أمام هواك الكبير انتصار

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          • #6
            Oui Anir, j'adore cette chanson, Madjeda la chante merveilleusement bien...
            Celle ci est ma préférée...chanté par Kazim El sahir

            مدرسة الحب

            أدخلني حبك سيدتي مدن الأحزان
            وأنا من قبلك لم ادخل مدن الأحزان
            لم اعرف أبدا أن الدمع هو الإنسان
            أن الإنسان بلا حزن ذكرى إنسان
            علمني حبك إن احزن
            وأنا محتاج منذ عصور لآمرة تجعلني احزن
            لأمراه ابكي فوق ذراعيها مثل العصفور
            لأمراه تجمع أجزائي كشظايا البلور المكسور
            علمني حبك سيدتي أسوء عادات
            علمني افتح فنجاني في الليلة آلاف المرات
            وأجرب طب العطارين واطرق باب العرافات
            علمني أن اخرج من بيتي لأمشط أرصفة الطرقات
            وأطارد وجهك في الأمطار وفي أضواء السيارات
            والملم من عينيكِ ملاين النجمات
            يا امرأة دوخت الدنيا يا وجعي يا وجع النايات

            أدخلني حبك سيدتي مدن الأحزان
            وأنا من قبلك لم ادخل مدن الأحزان
            لم اعرف أبدا أن الدمع هو الإنسان
            أن الإنسان بلا حزن ذكرى إنسان
            علمني حبك أن أتصرف كالصبيان
            أن ارسم وجهك بالطبشور على الحيطان
            يا امرأة قلبت تاريخي
            آني مذبوح فيكِ من الشريان إلى الشريان
            علمني حبك كيف الحب يغير خارطة الأزمان
            علمني حين أحب تكف الأرض عن الدوران
            علمني حبك أشياء ما كانت أبدا في الحسبان
            فقرات أقاصيص الأطفال
            دخلت قصور ملوك الجان
            وحلمت بان تتزوجني بنت السلطان
            تلك العيناها أصفى من ماء الخلجان
            تلك الشفتاها أشهى من زهر الرمان
            وحلمت باني اخطفها مثل الفرسان
            وحلمت باني اهديها أطواق اللؤلؤ والمرجان
            علمني حبك يا سيدتي ما الهذيان
            علمني كيف يمر العمر
            ولا تأتى بنت السلطان
            Passi passi werrana dipassi!

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            • #7
              إني خيرتُكِ فاختاري
              ما بينَ الموتِ على صدري..
              أو فوقَ دفاترِ أشعاري..
              إختاري الحبَّ.. أو اللاحبَّ
              فجُبنٌ ألا تختاري..
              لا توجدُ منطقةٌ وسطى
              ما بينَ الجنّةِ والنارِ..



              إرمي أوراقكِ كاملةً..
              وسأرضى عن أيِّ قرارِ..
              قولي. إنفعلي. إنفجري
              لا تقفي مثلَ المسمارِ..
              لا يمكنُ أن أبقى أبداً
              كالقشّةِ تحتَ الأمطارِ
              إختاري قدراً بين اثنينِ
              وما أعنفَها أقداري..

              مُرهقةٌ أنتِ.. وخائفةٌ
              وطويلٌ جداً.. مشواري
              غوصي في البحرِ.. أو ابتعدي
              لا بحرٌ من غيرِ دوارِ..
              الحبُّ مواجهةٌ كبرى
              إبحارٌ ضدَّ التيارِ
              صَلبٌ.. وعذابٌ.. ودموعٌ
              ورحيلٌ بينَ الأقمارِ..
              يقتُلني جبنُكِ يا امرأةً
              تتسلى من خلفِ ستارِ..
              إني لا أؤمنُ في حبٍّ..
              لا يحملُ نزقَ الثوارِ..
              لا يكسرُ كلَّ الأسوارِ
              لا يضربُ مثلَ الإعصارِ..
              آهٍ.. لو حبُّكِ يبلعُني
              يقلعُني.. مثلَ الإعصارِ..


              إنّي خيرتك.. فاختاري
              ما بينَ الموتِ على صدري
              أو فوقَ دفاترِ أشعاري
              لا توجدُ منطقةٌ وسطى
              ما بينَ الجنّةِ والنّارِ
              .
              Passi passi werrana dipassi!

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              • #8
                merci l'eco, a force d'ecouter les poemes bien interpretés par kadim et magda, c'est vraiment DUR

                Commentaire


                • #9
                  merci a vous de partager ,
                  voila un peau poeme de nizar

                  أسألك الرّحيلا
                  لنفترق قليلا
                  لخيرِ هذا الحُبِّ يا حبيبي
                  وخيرنا..
                  لنفترق قليلا
                  لأنني أريدُ أن تزيدَ في محبتي
                  أريدُ أن تكرهني قليلا
                  بحقِّ ما لدينا..
                  من ذِكَرٍ غاليةٍ كانت على كِلَينا..
                  بحقِّ حُبٍّ رائعٍ..
                  ما زالَ منقوشاً على فمينا
                  ما زالَ محفوراً على يدينا..
                  بحقِّ ما كتبتَهُ.. إليَّ من رسائلِ..
                  ووجهُكَ المزروعُ مثلَ وردةٍ في داخلي..
                  وحبكَ الباقي على شَعري على أناملي
                  بحقِّ ذكرياتنا
                  وحزننا الجميلِ وابتسامنا
                  وحبنا الذي غدا أكبرَ من كلامنا
                  أكبرَ من شفاهنا..
                  بحقِّ أحلى قصةِ للحبِّ في حياتنا
                  أسألكَ الرحيلا
                  لنفترق أحبابا..
                  فالطيرُ في كلِّ موسمٍ..
                  تفارقُ الهضابا..
                  والشمسُ يا حبيبي..
                  تكونُ أحلى عندما تحاولُ الغيابا
                  كُن في حياتي الشكَّ والعذابا
                  كُن مرَّةً أسطورةً..
                  كُن مرةً سرابا..
                  وكُن سؤالاً في فمي
                  لا يعرفُ الجوابا
                  من أجلِ حبٍّ رائعٍ
                  يسكنُ منّا القلبَ والأهدابا
                  وكي أكونَ دائماً جميلةً
                  وكي تكونَ أكثر اقترابا
                  أسألكَ الذهابا..
                  لنفترق.. ونحنُ عاشقان..
                  لنفترق برغمِ كلِّ الحبِّ والحنان
                  فمن خلالِ الدمعِ يا حبيبي
                  أريدُ أن تراني
                  ومن خلالِ النارِ والدُخانِ
                  أريدُ أن تراني..
                  لنحترق.. لنبكِ يا حبيبي
                  فقد نسينا
                  نعمةَ البكاءِ من زمانِ
                  لنفترق..
                  كي لا يصيرَ حبُّنا اعتيادا
                  وشوقنا رمادا..
                  وتذبلَ الأزهارُ في الأواني..
                  كُن مطمئنَّ النفسِ يا صغيري
                  فلم يزَل حُبُّكَ ملء العينِ والضمير
                  ولم أزل مأخوذةً بحبكَ الكبير
                  ولم أزل أحلمُ أن تكونَ لي..
                  يا فارسي أنتَ ويا أميري
                  لكنني.. لكنني..
                  أخافُ من عاطفتي
                  أخافُ من شعوري
                  أخافُ أن نسأمَ من أشواقنا
                  أخاف من وِصالنا..
                  أخافُ من عناقنا..
                  فباسمِ حبٍّ رائعٍ
                  أزهرَ كالربيعِ في أعماقنا..
                  أضاءَ مثلَ الشمسِ في أحداقنا
                  وباسم أحلى قصةٍ للحبِّ في زماننا
                  أسألك الرحيلا..
                  حتى يظلَّ حبنا جميلا..
                  حتى يكون عمرُهُ طويلا..

                  أسألكَ الرحيلا
                  Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

                  Commentaire


                  • #10
                    Juste une question

                    Nizar Al kabani, je suis trés curieuse pour savoir combien de femmes a aimé dans sa vie?

                    Commentaire


                    • #11
                      Just,

                      Une seule: c'était sa défunte femme. Tous ses poêmes lui sont dédiés..
                      Passi passi werrana dipassi!

                      Commentaire


                      • #12
                        avec tant de poemes, il devait y avoir qu'une seule femme

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                        • #13
                          Je vous remercie, relire ces poèmes de nizzar al 9abbani me fait une drôle d'impression ...

                          Nizzar el 9abbani et illia abou madhi, sont mes deux écrivains arabes préférés ...

                          Je trouve que ‘Kadhém Essahér’ lui rend un grand hommage en adaptant ses poèmes en chansons qui ont connues un succès mondial.

                          Mon meilleur passage :


                          إني خيرتُكِ فاختاري
                          ما بينَ الموتِ على صدري..
                          أو فوقَ دفاترِ أشعاري..
                          إختاري الحبَّ.. أو اللاحبَّ
                          فجُبنٌ ألا تختاري..
                          لا توجدُ منطقةٌ وسطى
                          ما بينَ الجنّةِ والنارِ..

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                          • #14
                            Entre les deux, il n´ya pas un chemin, il ya tjrs un chois

                            إختاري الحبَّ.. أو اللاحبَّ
                            فجُبنٌ ألا تختاري..
                            لا توجدُ منطقةٌ وسطى
                            ما بينَ الجنّةِ والنارِ..


                            C´est beau, et tout à fait vrai que le milieu entre le paradis et l´enfer il n´ya pas. Une chose qu´il faut faire est savoir et connaitre son paradis et avoir une idée de l´enfer.

                            Je disais tjrs que c´est difficile de choisir entre deux feu, les deux brulants, et les deux de meme intencité. Mais finalement les deux feu sont un seul, car un feu reste un feu, pour s´echapper il faut prendre le risque de se bruler, ce qu´il faut prendre en conséderation est le degrée de la brulure!

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                            • #15
                              أن تكوني امرأة .. أو لا تكوني ..

                              تلكَ .. تلكَ المسألة

                              أن تكوني امرأتي المفضلة

                              قطتي التركية المدللة

                              أن تكوني الشمس .. يا شمس عيوني

                              و يداً طيبة فوق جبيني

                              ان تكوني في حياتي المقبلة

                              نجمة .. او وردة .. او سنبلة

                              تلك .. تلك المشكلة



                              أن تكوني كل شئ

                              أو تصيري كل شئ

                              إن طبعي عندما أهوى

                              كطبع البربري
                              أن تكوني ..

                              كل ما يحمله نوار من عشب ندي

                              أن تكوني .. دفتري الأزرق ..

                              أوراقي .. مدادي الذهبي ..

                              أن تكوني .. كلمة

                              تبحث عن عنوانها في شفتي

                              طفلة تكبر ما بين يدي

                              آه يا حورية أرسلها البحر إلي

                              آه يا رمحاً بأعماقي

                              يا جرحي الطري

                              آه يا ناري .. و أمطاري

                              و يا قرع الطبول الهمجي



                              إفهميني

                              أتمنى مخلصاً أن تفهميني

                              ربما .. أخطأت في شرح ظنوني

                              ربما .. لم أحسن التعبير عما يعتريني

                              ربما سرت إلى حبك معصوب العيونِ

                              و نسفت الجسر ما بين اتزاني و جنوني

                              أنا لا يمكن أن أعشق إلا بجنوني

                              فاقبليني هكذا .. او فارفضيني ..



                              إنصتي لي ..

                              أتمنى مخلصاً أن تنصتي لي ..

                              ما هناك امرأة دون بديلِ

                              فاتنٌ وجهكِ .. لكن في الهوى

                              ليس تكفي فتنة الوجه الجميلِ

                              إفعلي ما شئتِ .. لكن حاذري ..

                              حاذري أن تقتلي فيَّ فضولي

                              تعبت كفاي .. يا سيدتي

                              و أنا أطرق باب المستحيلِ

                              فاعشقي كالناس .. أو لا تعشقي

                              إنني أرفض أنصاف الحلولِ
                              nizar
                              Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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