tu a raison (Yahwa yam)
Ils font germer, tu dilapides,
Tu as en charmé d’autres avant de me sourire.
Il n’est pas de lieu où ton corps n’ait joui,
Avant que mon cœur ne s’éprenne de toi.
Je comprends tes désirs ! Je te pardonne !
Tu as fait lever le soleil sur l’hiver de ma vie.
Tu as vaincu la fatalité de la saison humaine,
A moi de te rendre la pareille.
Une fille affranchie est un fléau mis à l’écart,
Fût - elle savante en toute chose ;
Ceux qui ont déchu de la noblesse d’âme des leurs,
Labourent dans les ténèbres.
Ce qu’il faut :
Une femme qui puisse les affronter.
Ce qu’il leur faut :
Une femme courbée à satiété,
Qu’ils souilleront de leur haine.
Je ne suis pas de ceux qui dénient, qui renient
La bonté dans les mœurs de nos ancêtres.
Mais l’homme de progrès est celui qui œuvre
A trancher les jougs qui humilient notre dignité.
A quoi bon les pitoyables giries de qui
N’a jamais éprouvé dans sa chair l’oppression !
A quoi bon les piteuses giries
Contre celui qui a des desseins libérateurs !
Qui peut prendre la mesure de l’amour,
Et la mesure des tourments avant leurs assauts ?
Sache que si du ciel tout le brouillard se ruinait,
Tu ne pourrais toujours pas posséder toute la terre…
Garde le silence, ouvre grand les yeux
Car les rêves ne valent que d’être réalisés ;
Ton savoir sera l’héritage de tes enfants,
Ta vie est leur héritage.
L.M 1998
Ils font germer, tu dilapides,
Tu as en charmé d’autres avant de me sourire.
Il n’est pas de lieu où ton corps n’ait joui,
Avant que mon cœur ne s’éprenne de toi.
Je comprends tes désirs ! Je te pardonne !
Tu as fait lever le soleil sur l’hiver de ma vie.
Tu as vaincu la fatalité de la saison humaine,
A moi de te rendre la pareille.
Une fille affranchie est un fléau mis à l’écart,
Fût - elle savante en toute chose ;
Ceux qui ont déchu de la noblesse d’âme des leurs,
Labourent dans les ténèbres.
Ce qu’il faut :
Une femme qui puisse les affronter.
Ce qu’il leur faut :
Une femme courbée à satiété,
Qu’ils souilleront de leur haine.
Je ne suis pas de ceux qui dénient, qui renient
La bonté dans les mœurs de nos ancêtres.
Mais l’homme de progrès est celui qui œuvre
A trancher les jougs qui humilient notre dignité.
A quoi bon les pitoyables giries de qui
N’a jamais éprouvé dans sa chair l’oppression !
A quoi bon les piteuses giries
Contre celui qui a des desseins libérateurs !
Qui peut prendre la mesure de l’amour,
Et la mesure des tourments avant leurs assauts ?
Sache que si du ciel tout le brouillard se ruinait,
Tu ne pourrais toujours pas posséder toute la terre…
Garde le silence, ouvre grand les yeux
Car les rêves ne valent que d’être réalisés ;
Ton savoir sera l’héritage de tes enfants,
Ta vie est leur héritage.
L.M 1998
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