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libre et Femme

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  • libre et Femme

    tu a raison (Yahwa yam)

    Ils font germer, tu dilapides,
    Tu as en charmé d’autres avant de me sourire.

    Il n’est pas de lieu où ton corps n’ait joui,
    Avant que mon cœur ne s’éprenne de toi.

    Je comprends tes désirs ! Je te pardonne !
    Tu as fait lever le soleil sur l’hiver de ma vie.

    Tu as vaincu la fatalité de la saison humaine,
    A moi de te rendre la pareille.

    Une fille affranchie est un fléau mis à l’écart,
    Fût - elle savante en toute chose ;
    Ceux qui ont déchu de la noblesse d’âme des leurs,
    Labourent dans les ténèbres.

    Ce qu’il faut :
    Une femme qui puisse les affronter.

    Ce qu’il leur faut :
    Une femme courbée à satiété,
    Qu’ils souilleront de leur haine.

    Je ne suis pas de ceux qui dénient, qui renient
    La bonté dans les mœurs de nos ancêtres.

    Mais l’homme de progrès est celui qui œuvre
    A trancher les jougs qui humilient notre dignité.

    A quoi bon les pitoyables giries de qui
    N’a jamais éprouvé dans sa chair l’oppression !
    A quoi bon les piteuses giries
    Contre celui qui a des desseins libérateurs !

    Qui peut prendre la mesure de l’amour,
    Et la mesure des tourments avant leurs assauts ?

    Sache que si du ciel tout le brouillard se ruinait,
    Tu ne pourrais toujours pas posséder toute la terre…

    Garde le silence, ouvre grand les yeux
    Car les rêves ne valent que d’être réalisés ;

    Ton savoir sera l’héritage de tes enfants,
    Ta vie est leur héritage.

    L.M 1998

  • #2
    Oneway
    j'ai aimé tes vers.

    Commentaire


    • #3
      C’est la traduction de la chanson de Matoub Lounes si je ne me trompe pas
      Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

      Commentaire


      • #4
        bonsoir à vous deux

        L.M 1998
        c'est effectivement, la traduction d'une chanson de Lounes, paix à son ame.

        Commentaire


        • #5
          en voici une autre

          terrible malheur (lwexda issaren)

          C'est de Skikda que fut envoyée
          Cette harde de sangliers,
          Allant droit vers Tizi.

          Comme d'un feu sans fumée
          Les brandons faisant croître l'ardeur :
          Les Aït – Ouaguenoun accoururent.

          Les hommes du pouvoir se concertent,
          Ordonnent à leur larbin
          De nous porter leur bonne parole.

          Ah, terrible malheur !
          Une brute immonde règne sur nous !
          Qui régnera sur elle ?

          Ah, terrible malheur !
          Nos clercs ont engagé leurs actes,
          Mais en perte pure !
          Un rayon s'arracha aux ténèbres ;
          L'injustice , nous la vîmes au grand jour.

          Apparurent premier ministres et émissaire .
          " Vous devez encore attendre.
          Guettez votre l'heure propice
          L'assemblée aura délibéré. "

          Nos avons pour nous le courage,
          Nous avons vaincu la fatalité.
          Des preux nous sont nés, puis ont péri .

          Ah, terrible malheur !
          Un soudard immonde règne ;
          Les ânes bâtés sont à la fête.

          Ah, terrible malheur !

          Lieutenant ou bien capitaine,
          L'armée a ruiné l'Algérie,
          Le sort à trahi le peuple authentique.

          Ces renégats se sont jurés la perte du brave,
          Juré de l'ensevelir sous le poids de l'injustice,
          L'obscurité a englouti la clarté.

          Alors qu'on le sache : Kabyles et panarabes
          Ne sont pas des frères !

          Nos épaules sont lasses de souffrir leur charge.
          Deuil et joie se sont unis :
          On se redressa dans la tempête,
          Un appel retentissait dans les villages.

          Les paroles ont pris leur envol, se répandirent,
          La nouvelles parvint en tout lieu
          Les commerces ouverts sont saccagés

          Les femmes , ces monts de probité
          Bien que leurs yeux fussent pleins de larmes
          Par défi firent retentir des chants de joie

          L.M 1981

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          • #6
            Bonsoir Oneway,

            pour la première chanson,j'avais une autre lecture et je l'aurais traduite autrement.

            Car c'était une réponse à tous ceux qui n'ont pas approuvé l'union de Maatoub avec cette très jeune fille...les gens lui disaient qu'elle ne lui convenait pas, mais vu son jeune âge, Maatoub a préféré fermer les yeux sur toutes les médisances et il l'a dit en chanson.
            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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            • #7
              bonjour Mégane

              le fervent Matoubiste, auras plaisir à lire ta traduction.

              tasfift agi yeldit i tmetut-is.
              yarnat daghin it tleli n-dzayrit (la liberté de la Femme Algerienne)

              si tu le permet, je te conseille le livre de Yalla Seddiki
              sur Lounès "Mon nom est combat" aux editions La Découverte qui date de 2003
              Dernière modification par misn'thmourth, 12 novembre 2011, 14h03.

              Commentaire


              • #8
                Ur s-hesif ara

                Tu sais préserver la grâce de la vie,
                Tu es le trésor suprême,
                Que mes pas s'engagent dans l'indignité
                Tu me rappelles à tes côtés

                L'heure mauvaise m'a bercé d'illusions,
                Châtié, me voici chenu ;
                Je suis des mémoires véhémentes aboli ;
                Triste fortune exilée !

                Que l'engeance des médisants exulte,
                A me dire perdu. Que m'importe !
                C'est mon être seul qui s'ébranle
                Devant l'oppression de l'insatiable.

                Un traître sort m'a possédé,
                Je lui ai consacré mon dévouement.

                Mais de mes sueurs consumées,
                Je n'ai fait nulle récolte.

                Ma dignité est remise entre tes mains,
                Je n'ai ailleurs que vide affligeant.

                Ton amour relève mon honneur
                Pour que cessent les railleries.

                Et sur ma saison dernière, les séquelles s'amassent,
                Affluent les morsures amoncelées.

                Ma jeunesse ne m'a offert que
                D'affreux magmas de vide.

                Je croyais jadis connaître l'amour,
                Mais mon désir s'enflait de morgue, mon cœur en hâte
                Fut jeté dans la quête de l'amour, s'ébranla, s'anéantit.
                Dernière modification par misn'thmourth, 12 novembre 2011, 14h05.

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                • #9
                  Alors je vis surgir l'âge mure,
                  A l'heure où craqua, se fracassa ma jeunesse.

                  Tu es aujourd'hui ma campagne
                  Et je n'ai ni remords ni regrets.

                  Nous ferons contre nos souffrances une revanche,
                  En gardant en mémoire toutes nos détresses.

                  Combien parmi ceux que nos chérissons sont morts
                  Et que nous brûlions de revoir !
                  Ils me verraient relevé des malheurs,
                  Les malédictions vaincues,

                  Ainsi donc la déshérence est terrassée :
                  Un enfant nous est né.

                  Demeure constante,
                  En dépit de mon cœur souffrant.

                  A chaque étape son enseignement,
                  La vie est une longue initiation.

                  Il n'est d'épreuve que m'assaillant
                  Ou bien par hasard affrontées.

                  Mon mal est si profond ;
                  Surtout ne cède pas au désespoir,
                  Mon mal n'est pas pour toujours.

                  Commentaire


                  • #10
                    i luhqed zhir

                    La mortelle rumeur tonne,
                    A l’assaut de nos villages,
                    Tout ce qui s’arme d’abjection
                    Engloutira notre honneur.

                    La tragédie a transgressé ses bornes,
                    S’est saisi des âmes, les soumet.
                    Sa dignité depuis longtemps déchue,
                    Les secrets de Bougie sont bradés.

                    La mortelle et tonnante rumeur
                    S’acharne contre nos villages,
                    Mais nous ne sommes pas assez ardents
                    Pour pouvoir la combattre et la vaincre.

                    L’horreur à venir
                    Sera notre repas ultime,
                    Nombreux sont ceux qui refusent
                    De soutenir la lutte kabyle.

                    Va et interroge tout un chacun :
                    Tu le trouveras, pétrifié et glacé ;
                    Vidé de sa substance de vie.

                    Son esprit raidi il n’est plus de foi en lui.
                    Le présent est maléfique
                    Bénis soient les malheurs d’hier !
                    La promesse qui scella notre union,
                    Fut sciemment reniée.



                    Ma terre est souffrante,
                    Je souffre avec elle.
                    Elles fondaient mes espoirs :
                    Que mes enfants y grandiraient

                    Mais les malfaisants l’ont exténuée,
                    Ils n’ont épargné aucune parcelle.
                    A l’image de la part des déshérités
                    Elle est mise à l’écart, se trouve esseulée.

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                    • #11
                      Ma terre est bouleversée :
                      Elle a sombré dans un cauchemar ;
                      Je crains que mon peuple soit désigné
                      Comme victime d’expiation.

                      Et cette langue adorée,
                      Pour laquelle nous combattons,
                      Ecœure notre bouche,
                      Et notre voix s’est enrouée.

                      Les décideurs sont pléthores ;
                      Notre sagesse est supérieure,
                      A tel point que nous allons de concert
                      Avec ceux qui ont laissé crouler nos valeurs.

                      Cette langue adorée
                      Germée dans la vérité
                      Aux yeux de ces destructeurs
                      Est juste bonne pour les chansons à boire.

                      L.M

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                      • #12
                        encore,oneway!
                        on fait avec..........

                        Commentaire


                        • #13
                          tu l'auras voulue

                          Commentaire


                          • #14
                            ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

                            lui et Messaoudi.........j'adore!
                            on fait avec..........

                            Commentaire


                            • #15
                              Ah matoub di fellas at ya3fu Rebbi...

                              Je suis allée voir un chanteur qui lui rendait hommage hier... Il a repris quelques textes de Matoub, et les a interprété à sa manière, très doux, très agréable, et avec beaucoup d'émotion.

                              Il est en plein projet d'ailleurs, et travaille avec un guitariste, une violoncelliste ainsi qu'une personne qui reprend des textes de Matoub sur scène...


                              La première traduction que tu as posté OneWay m'a beaucoup plu, d'autant plus que cette chanson a beaucoup de sens pour moi et me touche particulièrement. Une personne que j'aime énormément me l'a chanté cet été en disant qu'elle avait été écrite "pour les personnes comme moi" et ça m'a vraiment touchée ...
                              Ana ? Sah...Bagra wa el hatta...Dima fi lekhssara, ila ma 3jebtekch, kayn bitelma... Saha !!!
                              9olo, wa el 9ol sabek fikoum, ana addit el khomri
                              ou âachra fi âaynikom

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