Jailli de sous terre tel un geyser, le palmier,
Cet hôte discret des génies de mon pays, fier,
Laisse danser une fine chaîne de lumière,
Sur l’une de ses mains légères et effilées,
Comme pour me montrer- il s’en trouve bien pourvu,
Ses lourdes émeraudes à ses branches pendues
Celles-ci de Mai, père et mère, tout juste nées,
Parlent au papillon libéré de sa chrysalide.
Hier encore toutes petites baies timides,
Aujourd’hui baignées par l’ardent soleil de Juillet,
Elles s’apprêtent pour le jour béni, où, alors,
Elles s’épanouiront en de longues grappes d’or
A la vue de mon avide main tendue vers elles,
Devinant le chemin vers mon palais, leur autel,
Ces tendres martyres pleureront larmes de miel …
Car elles offriront leur jeune vie en sacrifice,
Afin que seule je croque un Eden de délices
Cet hôte discret des génies de mon pays, fier,
Laisse danser une fine chaîne de lumière,
Sur l’une de ses mains légères et effilées,
Comme pour me montrer- il s’en trouve bien pourvu,
Ses lourdes émeraudes à ses branches pendues
Celles-ci de Mai, père et mère, tout juste nées,
Parlent au papillon libéré de sa chrysalide.
Hier encore toutes petites baies timides,
Aujourd’hui baignées par l’ardent soleil de Juillet,
Elles s’apprêtent pour le jour béni, où, alors,
Elles s’épanouiront en de longues grappes d’or
A la vue de mon avide main tendue vers elles,
Devinant le chemin vers mon palais, leur autel,
Ces tendres martyres pleureront larmes de miel …
Car elles offriront leur jeune vie en sacrifice,
Afin que seule je croque un Eden de délices
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