J’étais si heureuse de te revoir

[morjane]

J’étais si heureuse de te revoir
Le soleil brillait il faisait noir
Des lucioles dansaient dans mon regard
J’avais ton parfum j’étais si bien

J’étais si heureuse de te revoir
Que même la nuit ne semblait plus noir
Elle avait revêtu sa parure dorée
De ciel étoilé et de mots doux tissés

J’étais si heureuse de te revoir
J’étincelais telle un miroir
Je reflétais ma joie sans idées noires
J’étais un nuage qui flottait
Qui allait s’envoler à tes cotés

J’étais si heureuse de te revoir
Que même la pluie m’a dit au revoir
Le soleil brillait et mon cœur flambait
Des mots doux que je tissais avec espoir
Tel une araignée les soirs de cafards

J’étais si heureuse de te revoir
Que je t’ai raté tellement absorbée
A rêver à tous tes baisers
A ces mots que tu allais murmurer
A la douceur de ta voix qui se pose sur moi
A la douceur de ton regard
A tous ces frissons et mon abandon
Que je t’ai raté
Est ce digne d'une fée?

morjane
11/01/05

[Thirga.ounevdhou]

Les retrouvailles…belle chose… tous les malheurs s’effacent, et se fondent dans l’oubli ..il ne reste que ce moment de bonheur…ces instants tant attendus…ces secondes qu’on aimerait prolonger éternellement.…pour en profiter de chacune.

J’espère que vous seriez toujours heureuse.

Bonne journée Morjane,

Thirga,

[morjane]

Azul Thirga,

Merci douce Thirga , oui, c'est un moment magique .

Belle fin d'après-midi

[Virginie]

Très chère Morjane,

Si ces lignes ne sont pas dignes d'une fée, alors il faudra m'expliquer par quel mystérieux sortilège dont la formule est votre privilège vous parvenez à franchir de la sorte les portes des tombeaux de l'âme, à déchiffrer les hieroglyphes et délivrer des griffes de l'oubli les secrets que l'ironie du sort endort encore et encore et qui sans la force de votre art dont la subtile alchimie rappelle à la vie des ténébres les plus noires et étale en somptueux émaux les couleurs vives de ces mots qui sans vous peut-être, sûrement, resteraient lettres mortes errant dans les limbes du temps...

Morjane,

Très chère,

Je suis toujours aussi troublée par vos ecrits, décidément... Explication en mp.
Hier, Le Fantôme m'a (encore) beaucoup donné à penser... En invitant à "s'ouvrir, se laisser aller..." pour écrire, il m'a permis de me rendre compte que depuis quelques mois déjà je m'acharne sur une porte close... En moi...(?) .................................................. ......................
Je peux en étaler tant qu'ils me restent à peu près étrangers... Mais dès qu'il s'agit d'être moi, rien à faire, les verrous restent bloqués et les mots, les phrases semblent me narguer de derrière les parois de leur inviolable boîte noire... Si par hasard je cherche à les forcer, à peine ai-je pu rassembler un sujet et un verbe qu'une fumeuse magie les efface tandis que je leur cherche un complément... Un peu comme on se réveille d'un rêve sans plus s'en souvenir tout en sachant pourtant qu'on a rêvé. Possible que ces traîtres mots sachent ce qu'ils font mieux que moi... Je n'ai pas trouvé encore la clé de ce mystère mais je dois déjà remercier Le Fantôme car finalement, le savoir fût en soi source d'apaisement ; imaginez-vous en train de vous acharner sur une porte qui ne s'ouvre pas... des mois durant!
Ecrivant ceci, me revient à l'esprit ce texte d'Alphonse Allais intitulé je crois le hussard rouge, pour les curieux(ses)... Elle est peut-être à la fin de ce récit la solution : dans l'autre sens...? Qu'en pensez-vous ? En tout cas, je vais me préparer psychologiquement à cette éventulalité dont la force comique ne serait pas des moindres.

Je vais continuer à vous suivre, me laisser remorquer par vos ecrits, c'est très intéressant en plus d'être agréable...

Merci à vous Morjane, au Fantôme et à tous les poètes de ce forum.
Je continue de vous suivre accrochée par vos lignes, surmontant les vagues à l'âme, draguant le fond...
Bonne soirée.

[morjane]

Bonsoir Virginie,

Cognant à une porte sans trouver la clé
Je me heurte sans cesse à mes pensées
Tout est si étrange en cet instant
Je suis à la porte de mes pensées.

Mon coeur palpite mes doigts crispés
Je veux essayer de dire ce que sont mes idées
Mes troubles obscures mes humeurs fututres
je cogne sans cesse où ai je mis cette clé?

Dans un labyrinthe je tourne sans cesse
Ariane ma belle surtout ne coupe pas le fil
qui reliera mon histoire à ma mémoire
dans ce dédale je commence à me lasser.
Qu'importe le temps qu'il faudra pour me retrouver
de toutes les manières me voici condannée
a errer ainsi pestant contre cette foutu clé
Mon coeur s'emballe mais bon je vais me calmer
Et attendre ce moment où je pourrais lâcher
ce qui est en train d'émerger.


Tiens Virginie, c'est pour toi. C'est ce qui m'est venue en lisant ton mot.

Me voici songeuse et troublé par tes paroles, je suis heureuse par contre de trouver écho en toi.

Bonne soirée et vraiment merci pour tous les mots que tu as dis.

[Virginie]

Bonjour Morjane,

Comment vous dire, vous lisez dans mes pensées... Le dédale, le fil, l'impatience...

Mon coeur s'emballe mais bon je vais me calmer

C'est tout à fait ça...

Une fée vous dites... Votre nom, les flots bleus de cet espace... Voilà qui n'est pas sans rappeler une Dame du Lac...
En aparté, ne vous rappelleriez-vous pas les secrets de ces bon vieux philtres à usage... "discret"?

Merci pour toute votre patience et de votre générosité.