AU CŒUR DE L’INFINI...
Je ne suis rien
Au cœur de l’Infini :
Un grain de sable,
Une fourmi,
Une note fugitive
Sur la harpe du Temps,
Une petite onde radio
Qui crépite,
S’agite et meurt.
Je ne suis rien
Au cœur de l’Infini
Face à l’Etoile,
Reine du firmament.
Un court instant,
Je capte sa Lumière,
Moi, le miroir
Au tain pâli...
Elle m’éblouit,
Trop pure
Pour mon âme
Frustre et obscure !
Et je ne puis
Soutenir son éclat
Qui me brûle,
Et je retombe,
M’agite et meurs.
* * *
Je ne suis rien
Au cœur de l’Infini,
Pourtant je crie,
Pourtant je pleure,
Et pourtant
J’aime aussi...
Pourtant je vis,
Pourtant je suis
Bribe de Vie,
Bribe de Haine,
Bribe d’Amour
Ayant reçu
L’Etincelle Sacrée
Donnée à la matière,
Poussière d’Etoile
Qui vit, s’agite,
Meurt et
Renaît encore...
"Macrocosme,
Microcosme..."
* * *
Je ne suis rien
Au cœur de l’Infini :
Pourtant, en moi
EST un autre Univers,
Tout aussi immense
Que celui où
Je ne suis rien ;
Tout aussi
Intensément vivant
Pour l’être minuscule,
La molécule,
Qui s’y déplace
Et qui y vit !
Tout aussi immense
Pour la cellule humaine
Qui s’y meut,
Tout aussi intensément
Réel et vivant
Pour l’atome qui s’y trouve,
Que je suis, moi,
Poussière d’Etoile
Face aux Galaxies
Sans début et sans fin
De l’Univers...
Un autre Univers,
En moi-même,
Ayant ses propres lois,
Et ses propres Etoiles :
Le cœur est son pulsar
Qui en régit la Vie,
Qui en rythme le souffle
Au sommeil de mes nuits ;
Chaque atome,
Chaque cellule,
Y a sa Vie propre,
Son rôle bien précis,
Et chacun, chacune
Est Unique,
Comme est Unique
L’Amour du Créateur
De toutes choses
Pour Lui, pour Elle,
Uniques sont-elles,
Mais toutes nécessaires
A l’Harmonie du Tout
Qu’est notre propre corps...
* * *
Qui suis-je donc enfin ?
Bête ? Humain ? Ou bien Ange ?
Sans doute un peu des trois,
Puisque l’Ame recèle
En Elle, son propre Enfer
Ou bien son propre Ciel !
Elle seule est capable
En une simple Vie
D’être un homme admirable
Ou un tyran honni...
"Microcosme,
Macrocosme..."
* * *
Je vis entre deux mondes,
A cette Ame, attachés,
Un étrange mystère qui
Se joue à mon insu
Dont j’ignore les causes,
Les "comment," les "pourquoi" !
Dans un monde, je vais,
Suis poussière vivante,
Dans l’autre monde, suis
Un Univers aussi.
Qui suis-je donc enfin ?
Infini ou Néant ?
Ange, Bête ou Humain ?
Etant à la frontière,
Et ne maîtrisant rien
De ces deux Univers
Devant lesquels
Etranger, je me tiens...
Belle leçon d’Humanité
Que l’infiniment grand,
Où je ne me sens rien !
Devrais-je dire
Belle leçon d’humilité ?
Ni l’infiniment grand
Non plus le minuscule
Ne m’appartiennent vraiment.
Pourtant, je suis un Tout,
Un Rien également...
* * *
Et si j’étais
Tout simplement,
« LE » Passage ?
© Tazerwalt
Je ne suis rien
Au cœur de l’Infini :
Un grain de sable,
Une fourmi,
Une note fugitive
Sur la harpe du Temps,
Une petite onde radio
Qui crépite,
S’agite et meurt.
Je ne suis rien
Au cœur de l’Infini
Face à l’Etoile,
Reine du firmament.
Un court instant,
Je capte sa Lumière,
Moi, le miroir
Au tain pâli...
Elle m’éblouit,
Trop pure
Pour mon âme
Frustre et obscure !
Et je ne puis
Soutenir son éclat
Qui me brûle,
Et je retombe,
M’agite et meurs.
* * *
Je ne suis rien
Au cœur de l’Infini,
Pourtant je crie,
Pourtant je pleure,
Et pourtant
J’aime aussi...
Pourtant je vis,
Pourtant je suis
Bribe de Vie,
Bribe de Haine,
Bribe d’Amour
Ayant reçu
L’Etincelle Sacrée
Donnée à la matière,
Poussière d’Etoile
Qui vit, s’agite,
Meurt et
Renaît encore...
"Macrocosme,
Microcosme..."
* * *
Je ne suis rien
Au cœur de l’Infini :
Pourtant, en moi
EST un autre Univers,
Tout aussi immense
Que celui où
Je ne suis rien ;
Tout aussi
Intensément vivant
Pour l’être minuscule,
La molécule,
Qui s’y déplace
Et qui y vit !
Tout aussi immense
Pour la cellule humaine
Qui s’y meut,
Tout aussi intensément
Réel et vivant
Pour l’atome qui s’y trouve,
Que je suis, moi,
Poussière d’Etoile
Face aux Galaxies
Sans début et sans fin
De l’Univers...
Un autre Univers,
En moi-même,
Ayant ses propres lois,
Et ses propres Etoiles :
Le cœur est son pulsar
Qui en régit la Vie,
Qui en rythme le souffle
Au sommeil de mes nuits ;
Chaque atome,
Chaque cellule,
Y a sa Vie propre,
Son rôle bien précis,
Et chacun, chacune
Est Unique,
Comme est Unique
L’Amour du Créateur
De toutes choses
Pour Lui, pour Elle,
Uniques sont-elles,
Mais toutes nécessaires
A l’Harmonie du Tout
Qu’est notre propre corps...
* * *
Qui suis-je donc enfin ?
Bête ? Humain ? Ou bien Ange ?
Sans doute un peu des trois,
Puisque l’Ame recèle
En Elle, son propre Enfer
Ou bien son propre Ciel !
Elle seule est capable
En une simple Vie
D’être un homme admirable
Ou un tyran honni...
"Microcosme,
Macrocosme..."
* * *
Je vis entre deux mondes,
A cette Ame, attachés,
Un étrange mystère qui
Se joue à mon insu
Dont j’ignore les causes,
Les "comment," les "pourquoi" !
Dans un monde, je vais,
Suis poussière vivante,
Dans l’autre monde, suis
Un Univers aussi.
Qui suis-je donc enfin ?
Infini ou Néant ?
Ange, Bête ou Humain ?
Etant à la frontière,
Et ne maîtrisant rien
De ces deux Univers
Devant lesquels
Etranger, je me tiens...
Belle leçon d’Humanité
Que l’infiniment grand,
Où je ne me sens rien !
Devrais-je dire
Belle leçon d’humilité ?
Ni l’infiniment grand
Non plus le minuscule
Ne m’appartiennent vraiment.
Pourtant, je suis un Tout,
Un Rien également...
* * *
Et si j’étais
Tout simplement,
« LE » Passage ?
© Tazerwalt
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