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    ETRANGER...



    Etranger à soi-même...
    Drôle de désilllusion !

    Moi qui croyais me connaître
    Et qui prévoyais jusqu’au moindre
    De mes faux-pas ! De mes peines,
    De mes joies...
    Faut-il donc ce jour m’avouer
    Que je ne me connais pas ?

    Suis-je donc cet inconnu qui passe
    Auprès du Soi, sans qu’on le remarque ?
    Suis-je donc ce conquérant qui s’impose,
    Sans observer un quelconque droit
    A l’oubli et à la vie ?

    D’aucuns me diront rêveur docile,
    Mais moi, je sais bien qu’il n’en est rien !
    Ils peuvent se les garder,
    Leurs introspections de passage,
    Je n’en ferai rien. Je ne veux rien en faire.
    En aucun cas. Révolte, je peux être !
    Révolte, je veux être ! Non !
    Ils se fatiguent pour rien,
    Tous ces férus d’intériorisation !

    Il me suffit déjà d’être moi, et Lui
    Tout à la fois.
    Lui, l’Etranger, celui
    Qui me prend parfois par la main,
    Pour combler mes envies de voyages,

    Qui m’entraîne loin des sentiers battus,
    Hors de mon corps,
    Et qui toujours, intervient
    Lorsque je ne pense pas à Lui,
    Lorsque je l’oublie
    Un peu trop souvent.

    * * *

    Je viens de dire des mots qui ont dépassé
    Ma pensée... ça y est, ça recommence !
    Je viens de prononcer des phrases
    Que je me suis entendues dire
    Sans en avoir vraiment choisi les mots !

    Et cela m’arrive... désormais
    Assez souvent !

    Qui est-il, celui qui s’exprime à travers moi ?
    Quelle entité est là, qui me transmet ce dont
    Elle veut que je parle ?

    Je n’en sais rien.

    Mais lorsque l’Etranger vient,
    Il convient que je lui laisse un peu
    De ce qui est ma vie :
    Que je lui fasse au moins
    Une petite place au chaud,
    Près du foyer ardent.

    Et lui, en échange de ce bout de souffle,
    De ce moment de partage impromptu,
    Il me donne accès à cet aspect inconnu de moi-même,
    Que je ne saurais côtoyer si je n’étais moi,
    Et qu’il ne soit Lui...

    Il me donne ces mots que je vous transmets à mon tour,
    Tel le dernier des griots : ce sont les siens,
    Parés d’amertume ou de soleil,
    De brumes aux ciels changeants,
    Des phrases qui s’enchevêtrent les unes aux autres,
    Telles des vagues singulières,
    Et qui semblent à elles seules
    Emporter avec elles tous les parfums
    De terres lointaines,
    Don de l’esprit du désert,
    De celui de la nuit, de celui des étoiles,
    Ou de la conversation des âmes...

    Il me donne à son tour un souffle,
    Une brise légère qui s’installe
    Et porte jusqu’à vous
    Ces quelques mots,
    Le temps fugitif d’une...

    ...Inspiration.




    Tazerwalt

  • #2
    c'est divin

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    • #3
      Belle analyse de ton "toi" Tazerwalt. Bonne continuation
      A qui versera des pleurs tremble d'en voir couler.
      Et plus on a souffert mieux on sait consoler.

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par Tizemt
        Belle analyse de ton "toi" Tazerwalt.
        ... Dans toute sa complexité !!! Ou plutôt, de mon "lui & moi"!!!
        Mes amitiés, Tizemt, et merci de ta visite...


        Tazerwalt

        Commentaire


        • #5
          salut tazerwalt
          ce"lui et moi"est pour le moins etrange
          une partie de toi qui s'invite,qui s'infiltre
          qui partage ta vie ,qui la divise en frange
          un subconscient qui s'eveille au moindre doute
          une sorte de conscience sans conscience
          des souvenirs d'enfance enfouies dans ta memoire
          des sursauts de personnalite qui apparaissent
          quand a un moment surgit l'inconnu
          celui qu'on cherchait mais qu'on ne connait pas
          on se dit alors qui suis'-je?
          et si cet inconnu etait moi
          mais alors qui suis-je?
          on peut etre poete en ces moments
          dire des mots qu'on ne pourrait dire si on etait soi
          on peut sentir des parfums d'amertume
          se remplir de cette inspiration et ecrire
          des phrases qu'on a du mal a comprendre
          il faut se souvenir de son enfance
          des moments de joie et de deceptions
          et se dire a la fin que tu es un etre a part
          a ecrire ce que tu ressens fait de toi un etre exceptionnel
          alors juste un petit sourire te fera sentir
          qu'un jour un autre "lui" viendra combler cette partie vide
          et repondras a ta question en te disant "je suis toi"
          puisque tu m'as permis de partager ta vie

          voila tazerwalt,j'ai moi aussi divague un peu en essayant de ressentir la meme chose a travers ton poeme,alors pardonne moi si j'ai dit des betises ou si j'ai mal interprete ton joli poeme.bien a toi.
          sarim

          Commentaire


          • #6
            Très joli Sarim, ta réponse à Tazerwalt, c'est très touchant, ça me fond le coeur;
            A qui versera des pleurs tremble d'en voir couler.
            Et plus on a souffert mieux on sait consoler.

            Commentaire


            • #7
              Bonjour,

              Par fois, on ne nous trouve pas les mots suffisants qui exprime notre admiration. Le mot magnifique est beaucoup trop insuffisants.
              Merci beaucoup

              Commentaire


              • #8
                Merci, Sarim ! Ce ne sont pas des divagations ! Loin de là. Tu as simplement laissé s'exprimer ton feeling, au regard de mon poème. C'est superbe, ce que tu as écrit, et tu as su trouver une suite qui cadre parfaitement avec ce que je ressentais en écrivant ce texte...

                Tizemt, merci pour ta seconde visite, mais que ton coeur ne fonde pas pour autant !!! Ce serait dommage, l'été est tout proche !!! Mes amitiés, en tout cas.

                Thirga, merci aussi à toi... On est parfois dépassé par une inspiration qui vient, qui nous laisse songeur ensuite, et parfois stupéfait lorsqu'on relit ce que l'on vient d'écrire... Et que l'on ne savait pas être en soi.

                A vous tous, belle journée.


                Tazerwalt

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                • #9
                  Bonsoir Tazerwalt,

                  Etranger à moi même
                  Comme un prisonnier à ses chaines
                  Est ce le joug de la boue
                  Où l'ombre qui
                  m'enfonce tout à coup?
                  Est ce le sang qui se glace
                  ou le temps qui me dépasse
                  C'est le vent qui me surprend
                  d'un seul coup
                  il m'entend
                  marmonner à mi-voix
                  ces étranges petits pas
                  que je fais derrière moi à chaque fois

                  Etranger à cette terre
                  Qui m'étouffe de mille manières
                  de manière singuliaire
                  Il m'inonde de lumière
                  Et à chaque pas de travers
                  je redresse la barrière

                  Etranger à moi-même
                  Quand l'océan se demène
                  et m'envoie solitaire
                  Sur la terre étrangère

                  Etranger à moi même
                  Et pourtant si familier
                  a cette étrange étranger
                  que je connais comme une ombre
                  Qui vient me conter ses méfaits
                  Et puis passe la lumière
                  qui s'enfuit en arrière
                  me surprend
                  familière
                  Et m'emporte la première
                  Laissant l'etrange étranger
                  ausculter mes pensées
                  Envolées


                  Merci Tazerwalt pour ton si beau poème. Tu sais il résonne toujours en moi.

                  Sarim, j'ai bien aimé ta réplique.

                  Douce nuit à tous

                  Commentaire


                  • #10
                    Je suis étranger à moi même
                    tu es étranger à toi même
                    il est etranger à lui même
                    nous sommes etrangers à nous meme
                    vous êtes étrangers à vous même
                    ils sont étrangers à eux même

                    Pourqoui je suis étrnager à moi même
                    Eh ben c'est simple de même
                    Puisque toi, lui, eux, et vous, sont étrangers à eux même


                    Olalalala, c'est difficile d'avoir le ryhthme pôétique,

                    merci Tazawalt, Morjane pour vos beaux poêmes, merci Sarim pour la réplique,

                    j'ai prouvé que ma place est parmi les auditeurs donc admirateurs

                    bonne continuation
                    De l'algérie je suis nostalgique

                    Commentaire


                    • #11
                      de si peu de légèreté
                      as-tu peur de t'effeuiller?
                      contrainte, entravée,
                      te voilà débarassée...

                      Commentaire


                      • #12
                        Morjane, merci de ton poème-réponse également,
                        tu sais trouver des suites qui vont parfaitement
                        avec mes ressentis... Merci à toi.

                        Aitmakki, même si tu restes parmi les lecteurs,
                        tu as essayé à ton tour d'entrer dans la danse,
                        de par tes mots. Sois en remercié...

                        Quant à Angelo, ton petit quatrain
                        m'a fait penser à la marguerite... si jolie.
                        Effeuille t-elle les pétales de nos vies ?
                        Je ne sais pas... En tout cas, merci de
                        ton commentaire.

                        A tous, belle soirée.


                        Tazerwalt

                        Commentaire


                        • #13
                          ici et là je me penche parfois sur les fenêtres de l'âme ...à maintes reprises g croisé cette voix de femme mûre et tellement généreuse!...même si ton moi te perturbe parfois, je peux te dir qu'il est bien ancré...ton âme est pleine de chaleur et diffuse une lumière si sécurisante, si douce...g rarement croisé d personnes avec autant d'aura...de ton poême s'exprime vénus et héra ... je ne sens rien de négatif qui s'émane de toi...générosité est le terme clef avec toi...ton ultime accomplissement c de porter un enfant en toi!

                          il ya un je n c koi d'enfoui en toi, une sorte de porte qui attends d'être fermée...mais tu c très bien t'occuper et oublier...j'éspère que la vie t'apportera (ou te rendra) bientôt les réponses que tu attends!

                          bonne nuit
                          "Au delà de la Terre, au delà de l'Infini, je cherchais à voir le Ciel et l'Enfer.Une voix solennelle m'a dit: "Le Ciel et l'Enfer sont en toi."

                          Commentaire


                          • #14
                            A Tazerwalt

                            Slt !

                            A TAZERWALT qui m'a subjugué par la force et la sérénité de son verbe !

                            j'ai lu " fragilité " il est remarquable mais c'est surtout à " Etranger " que revient la palme d'or ! Merci !

                            Cette spiritualité, dans une sorte de distanciation par rapport à l'essence même de l'égo, accentue cet indicible malaise, fait à la fois d'une crainte éphémère et d'un chimérique renoncement du moi, tout à la fois envoutant dans son étreinte et délirant à travers son emprise magique sur l'hystérie de nos sens en émoi !

                            Un petit essai à ton aimable intention !


                            Je vois dans tes yeux noirs
                            l'espoir.
                            Je sens dans ton coeur
                            la peur
                            et dans ton regard
                            hagard
                            cette lueur
                            qui s'efface.
                            Et ce sourire envoutant
                            subtil et fugace!
                            Ton doux parfum sublime
                            et tenace
                            s'insinue dans mon esprit
                            épris
                            par l'effluve du musc
                            de l'encens et la myrrhe
                            oniriques pensées
                            diffuses
                            dans mon coeur
                            en pleurs
                            à toi ma nymphe et ma muse
                            laisse moi te dire
                            dans mes délires
                            sans anathèmes
                            tous mes je t'aime !


                            A Tizemt :

                            J'apprécie ta citation !
                            Il y a beaucoup de tristesse dans ton altruisme...



                            *********************


                            Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix ! ( GoutdeMiel )

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                            • #15
                              @GoutdeMiel......Ca m´inspire!!!

                              Je vois en lui mon pays
                              Le regard, profond qui defini sa fierté

                              Ses defauts, ses qualités
                              Je l´aime, Comme j´aime l´Algerie

                              Son silence, et ses cris
                              Son sourire et ses pleures

                              Oh que je t´aime toi mon Algerie

                              Commentaire

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