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Des larmes de rosée

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  • Des larmes de rosée

    Rosée matinale pour un sol fleurs
    Sur des feuilles ses larmes dépose
    Invente la brume fraicheur
    Miroirs en gouttes délicates
    Nostalgiques souvenirs venus d'ailleurs
    Coeur balade
    De longs sanglots perles
    Pour un hier envolé
    Si revenir en arrière on pouvait
    Tout recommencer
    Des larmes qu'on ne sait contenir
    La tristesse d'heures ensevelies
    Une rosée qui décroche le coeur
    Une pluie intérieure qu'on ne retient

    Crépuscule sur des yeux qui brillent
    Des larmes qu'on ne peut retenir
    Derrière sa porte
    Dans le silence de la nuit
    Sur de tristes pensées,
    des perles de rosée
    Où est l'ami tendrement aimé ?
    De lointaines terres l'ont englouti
    La brume s'est levée
    Mais les larmes de rosée,
    chaque matin,
    couvrent la nature endormie

  • #2
    Bonjour Sonja, très beau et poétique. Tu as une belle plume tout comme notre ami Zac. Comme c'est agréable de te lire

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    • #3
      Tu es vraiment très gentille de placer ma poésie sur la même ligne que celles de Zacmako... c'est sympathique de me dire ça. Je ne m'attendais pas à ce regard particulier sur mes écrits. Car vraiment, celles de Zacmako sont vraiment étonnantes
      Merci et bonne journée

      Commentaire


      • #4
        Sonja

        Bravo Sonja, trés beau poeme, je te souhaite bon courage et je demande plus tu ne va pas nous lassée comme ca
        Un ordinateur c'est bête, ça fait ce qu'on lui dit !
        les gents fuient par divers moyens, certains prennent un verre, ou 2 bouteilles, moi je prend ma bouteille de plongée :)

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        • #5
          si joli et beau sonja
          merci d'avoir partager
          une chose n'a pas de valeur parce qu'elle est chère, mais elle est chère parce qu'elle a une valeur!

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          • #6
            Où est l'ami tendrement aimé ?
            De lointaines terres l'ont englouti
            Peut être l’ont-elles englouti mais n’ont pu gommer ton image
            Et les larmes qu’on ne peut retenir inondent aussi son visage
            Dans le silence de la nuit, avant que les bruits ne se répandent
            Il m’a chargé d’un message pour toi, il faut que tu l’entendes :

            Même si tu devais être lointaine, en Chine ou en Perse
            Derrière l’océan, face au vent, je viendrai te rejoindre
            A travers la montagne ou par les chemins de traverse
            Sur un radeau ou dans un songe qui saura t’atteindre.

            Ton âme si présente est plantée dans mon fort intérieur,
            Tes racines ont conquis tous les recoins de mon être,
            Effaçant d’un trait de bonheur mes années antérieures
            Bardées d’entraves et d’ennui que tu as fais disparaître.

            Si des fois j’appréhende l’avenir avec un peu de recul,
            Car parfois, l’espace entre nous me parait indomptable
            Je pense que l’espérance ne doit pas faire de calculs,
            Perdre l’espoir pour toujours est une chose détestable.

            Même si par malheur, tu ne seras jamais près de moi,
            Et que j’apprendrai soudain, ton départ de ce monde,
            Je garde ce serment dans le cœur et, sans aucun émoi
            J’attendrai ton appel de là-bas pour que je te réponde.

            Et si, avant toi par contre, je ferai cet ultime voyage,
            Il faudra relater à tes petits ce que j’étais à tes yeux,
            Tu prendras tout le temps jusqu’à ce qu’ils aient l’âge
            De peser la douleur de l’absence ou d’un dernier adieu.
            Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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            • #7
              Tu es vraiment très gentille de placer ma poésie sur la même ligne que celles de Zacmako... c'est sympathique de me dire ça. Car vraiment, celles de Zacmako sont vraiment étonnantes
              Je vous remercie toutes les deux pour tant de sollicitude mais de tels propos me mettent souvent dans la gêne…
              Ma vision des choses est toute autre. Un poème n’est guère le fruit une quelconque habileté ou adresse. C’est plutôt un cri de joie qui sort de l’âme suite à un sentiment de bonheur ou une lamentation de celle-ci si elle est blessée.
              Ce signal codé émis par l’âme doit impérativement passer par le coeur pour être d’abord ressenti, ensuite déchiffré par le biais de mots compréhensibles à autrui, mots que chacun utilise à loisir selon sa façon de déchiffrer et selon son état d’âme.
              Donc à mon sens, tous les écrits sortant du fond du cœur ont chacun, une beauté qui lui est propre et chaque auteur de ces écrits à sa propre méthode, sa propre gouache, son propre pinceau et son propre chevalet pour dessiner son tableau comme il l’entend.
              Les tableaux sont différents, leurs expressions sont différentes les couleurs aussi mais ils sont tous aussi bien agréables à regarder les uns que les autres.
              Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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              • #8
                Merci pour vos gentilles pensées à tous
                Merci Mohamed pour le cadeau. Encore une poesie merveilleuse que tu déposes

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                • #9
                  tasusmi

                  ..................................
                  Dernière modification par halim16, 26 novembre 2007, 17h52.

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