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La crise dans le secteur pétrolier algérien se dessine

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  • La crise dans le secteur pétrolier algérien se dessine

    Le groupe américain de services pétroliers Halliburton a dévoilé, lundi 18 juillet, des résultats financiers pour le deuxième trimestre en forte hausse, avec un bond de 54 % de son bénéfice net pour le deuxième trimestre, à 739 millions de dollars, en dépit de l'effet de sanctions contre la Libye.

    Mais dans un commentaire, Dave Lesar, PDG du groupe, a expliqué que « la fermeture des opérations en Libye, des retards dans un projet en Irak, des coûts de mobilisation en Afrique sub‑saharienne et la mollesse du marché en GrandeBretagne et en Algérie ont pesé sur le rythme des résultats ».

    Halliburton ne fournit aucun détail concernant son activité en Algérie. Mais son commentaire constitue un indicateur avancé qui montre que la croissance du secteur pétrolier algérien devrait être faible. L’activité des entreprises du service pétrolier dépend en effet des investissements des groupes pétroliers dans de nouveaux puits et gisements. Or, comme nous l’écrivions dès mars dernier (lire), au moins six groupes pétroliers étrangers ont réduit leur personnel en Algérie et ne participent pas aux appels d’offres pour la prospection et l’exploration d’hydrocarbures. Ces compagnies sont Repsol, Gas Naturel, Anadarko, Shell, British Petroleum (BP) et Eni. Selon nos sources, Shell serait même sur le point de quitter définitivement l’Algérie à cause d’un différend financier avec Sonatrach. Au début de l’année,Shell n’a pas renouvelé les contrats de travail à 831 employés de la base‑vie de Takrine dans le sud du pays qui fournit les prestations aux employés intervenant dans l’exploration d’un gisement d’hydrocarbures à Houad Berkine. Il s’apprêterait à licencier l’ensemble de son personnel en Algérie.

    Pour sa part, le groupe américain Anadarko a décidé de geler ses investissements en Algérie en attendant l’issue de son conflit avec Sonatrach sur le paiement des superprofits pétroliers. Anadarko a également libéré de nombreux employés et décidé de ne pas participer aux appels d’offres algériens. Les groupes espagnols Repsol et Gas Natural ont aussi réduit au minimum leurs activités en Algérie, après leur conflit avec Sonatrach sur la perte du contrat gazier de Gassi Touil et la hausse des prix du gaz vendu à l’Espagne. Enfin, Saipem (filiale du groupe italien ENI) a réduit sa présence en Algérie depuis l’éclatement du scandale de corruption au sein de Sonatrach en janvier 2010. Seul le françaisTechnip qui a obtenu le projet de modernisation de la raffinerie d’Alger pour près d’un milliard de dollars, échappe à cette situation morose.

    Les experts expliquent la décision des compagnies étrangères de réduire leur présence dans le domaine de la prospection pétrolière et gazière en Algérie par les changements dans la réglementation sur l’investissement étranger, la taxation des superprofits pétroliers et l’introduction du droit de préemption sur la vente d’actifs étrangers

    tsa

  • #2
    Anadarko a également libéré de nombreux employés et décidé de ne pas participer aux appels d’offres algériens.
    Ils préfèrent réserver leurs investissements en Libye, pour eux, ça sera plus rentable au niveau de la prospection et du profit.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Les experts expliquent la décision des compagnies étrangères de réduire leur présence dans le domaine de la prospection pétrolière et gazière en Algérie par les changements dans la réglementation sur l’investissement étranger, la taxation des superprofits pétroliers et l’introduction du droit de préemption sur la vente d’actifs étrangers
      Et si la vérité était ailleurs ?

      (...)Car, précision de taille pour éviter des polémiques inutiles, les gisements ne sont rentables financièrement qu’en fonction de la durée de vie des gisements, du coût d’exploitation, (un débat sur les coûts est stratégique permettant une gestion transparente de Sonatrach car la publication de comptes consolidés par Sonatrach a peu de significations), du vecteur prix au niveau international tenant compte de la concurrence et des énergies substituables, et en prenant en compte également la concurrence du gaz non conventionnel qui a fait chuter récemment les prix sur le marché libre. Car l’on peut découvrir des milliers de gisements mais non rentables.(...)

      Docteur Abderrahmane MEBTOUL Professeur d’Université en management stratégique
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Le groupe américain de services pétroliers Halliburton a dévoilé, lundi 18 juillet, des résultats financiers pour le deuxième trimestre en forte hausse, avec un bond de 54 % de son bénéfice net pour le deuxième trimestre, à 739 millions de dollars, en dépit de l'effet de sanctions contre la Libye. Mais dans un commentaire, Dave Lesar, PDG du groupe, a expliqué que « la fermeture des opérations en Libye, des retards dans un projet en Irak, des coûts de mobilisation en Afrique sub‑saharienne et la mollesse du marché en Grande‑Bretagne et en Algérie ont pesé sur le rythme des résultats ».
        ils n'ont qu'à demander à Exxon d'aller prospecter au SAHEL, il paraît qu'il y a bcp de pétrole là bas... Je me demande ce qu'ils attendent..
        Dernière modification par Neutrino, 20 juillet 2011, 10h57.

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        • #5
          Les experts expliquent la décision des compagnies étrangères de réduire leur présence dans le domaine de la prospection pétrolière et gazière en Algérie par les changements dans la réglementation sur l’investissement étranger, la taxation des superprofits pétroliers et l’introduction du droit de préemption sur la vente d’actifs étrangers
          Plutôt une bonne nouvelles, a l'heur ou le dollars est incertain, autant garder son trésor en liquide que de le transformer en billets de papiers surtout que ça valeur du liquide ne fait qu'augmenter.

          L'exploitation du pétrole devrait être limiter au besoin de l’Algérie et de son développement, si le gouvernement d'aujourd'hui ne sait quoi en faire de cet trésor (150 milliards de réserve dans les banques) qu'il le laisse sous le sol pour les générations futures.

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