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Boumediene et la femme

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  • #46
    Madjid Si Boumedienne était si mauvais, qu'ont fait les autres après lui?

    Ca fait 33 ans qu'il est mort!

    Comme je l'ai dit, les autres aprés lui n'ont plus rien à faire. Là où le socialisme spécifique passe...

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    • #47
      C’est un épisode peu connu de la vie de Bouteflika. Celui-ci s’est déroulé durant sa fameuse traversée du désert effectuée entre Paris, Damas Genève et Abou Dhabi.

      Nous sommes à la fin de 1980. Houari Boumediene mort une année plutôt, Chadli Bendjedid lui succède à la tête de l'Etat. Colonel plutôt effacé, Chadli entreprend de déboulonner graduellement le système de Boumediene. Ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika perd ainsi le portefeuille qu’il occupai depuis 1963.

      En échange, il est nommé ministre-conseiller à la présidence de la république. Une voie de garage. Davantage honorifique, la fonction a peu d’astreintes. Bouteflika n’assiste pas aux Conseils des ministres et le président se garde de recourir à ses services. Dans son bureau de la présidence, l’homme passe son temps à lire les journaux et recevoir des visiteurs pour d’interminables causeries.

      On met donc à la disposition du réfugié un appartement à Damas et une pension mensuelle de 4000 dollars. L’appartement est situé dans un quartier chic de la capitale, à quelques encablure coté de la nouvelle bibliothèque nationale «Al Assad ».

      Ses pérégrinations le mènent en Syrie, pays allié de l’Algérie dans le « Front du Refus », hostile à toute conciliation avec Israël. Le passé de chef de la diplomatie algérienne servira de viatique à Bouteflika.


      A Damas où il possède ses entrées, il raconte ses déboires avec le nouveau régime algérien et se lamente sur le passé révolutionnaire de l’Algérie. Informé de ses infortunes et affligé à l’idée de voir un ancien ministre jeté en pâture, le président syrien propose son hospitalité. Comment ne pas l’accorder qu’autant que Bouteflika est un frère, un ami ?

      On met donc à la disposition du réfugié un appartement à Damas et une pension mensuelle de 4000 dollars. L’appartement est situé dans un quartier chic de la capitale, à quelques encablure coté de la nouvelle bibliothèque nationale «Al Assad ».
      Le geste, estime-t-on à Damas, est large, généreux. Et le confort, à la mesure de la stature de ce demandeur d’asile d'un genre particulier.

      Mais voilà, habitué au luxe, coutumier de grands hôtels et de résidences de prestige, Bouteflika fait la fine bouche. Il est déçu, s’attendant à plus, à mieux.
      Après un temps de réflexion, il refuse l’offre et quitte Damas. Les Syriens sont décontenancés. Cet épisode restera quelques années dans la confidentialité jusqu’à ce qu’Abdelhalim Kheddam -un homme qui n’était pas en odeur de sainteté auprès de Bouteflika lorsque les deux hommes avaient pour point commun d’occuper la même fonction-, ébruite l’affaire.


      Kheddam finira donc par mettre dans la confidence Mohamed Salah Yahiaoui, ancien patron du FLN et ami des Syriens. Il le chargera d’en faire cas aux autorités algériennes.
      Dernière modification par sabahe, 13 novembre 2011, 18h13.

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      • #48
        Madjid

        Comme je l'ai dit, les autres aprés lui n'ont plus rien à faire. Là où le socialisme spécifique passe...
        Le coupable est trouvé, en résumé il n'y a plus rien à faire.

        Les algériens n'ont plus qu'à se suicider de façon collective.
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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        • #49
          suite et fin

          L'affaire étant parvenue à ses oreilles , le Président Chadli s’est gaussé de la cupidité de Bouteflika sans pour autant que son persiflage ne traverse les murs du Palais d’El Mouradia.

          Bouteflika n’a pas obtenu ce qu’il espérait à Damas, mais à Abou Dhabi il sera largement comblé. Après quelques séjours entre la France et la Suisse, il atterrit en 1984 aux Emirats Arabes Unis.


          Dans cette principauté confetti, des dignitaires arabes tombés en disgrâce, dégagés du pouvoir ou devenus encombrants pour leurs régimes trouvent refuge et assistance.
          C'est que cette fédération de sept émirats est un havre de paix et de luxure tenu d’une main de fer par le Cheihk Zayed Ben Sultan. Personnage sec et mystérieux, le cheikh n’est pas moins connu pour sa légendaire hospitalité


          Dans l’esprit du cheikh Zayed, venir en aide à ses hôtes est une façon de les protéger matériellement et de les soustraire aux tentations des puissances étrangères.

          Abdelaziz Bouteflika en profitera. Beaucoup, même. Cheikh Zayed ordonne à ses hommes de mettre à la disposition de son invité toutes les commodités dues à son rang.


          Une suite à l’année à l’Hôtel Intercontinental d’Abou Dhabi, une pension mensuelle conséquente, une prise en charge totale, Bouteflika obtiendra ce qu’il n’avait jamais rêvé d’avoir à Damas.

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          • #50
            Le coupable est trouvé, en résumé il n'y a plus rien à faire.

            Les algériens n'ont plus qu'à se suicider de façon collective.

            On parlait bien des présidents suivants.

            Pour les algériens du peuple, ils peuvent tout faire encore. L'idéal est qu'ils optent pour la démocratie, la vraie, avec état de droit (droit positif), droits humains, égalités entre hommes et femmes, systéme éducatif laic et tourné vers les sciences, les technologies, la philosophie, l'histoire, les arts, libertés individuelles, liberté de culte, d'expression. Et enfin, travailler.

            C'est avec ces ingrédients là, nécessaires mais pas forcément suffisants, que les algériens peuvent se construire un état moderne, une nation parmi les moins pires et une prospérité relative.

            Sinon, khalout boudjellout, ça ne paie pas. N'importe quel crétin viendra se payer leur tête et récidiver quand il veut (Bouteflika, par exemple).
            Dernière modification par Madjid, 13 novembre 2011, 18h41.

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            • #51
              Madjid les algériens n'ont que les présidents qu'ils méritent...
              Ils veulent changer les choses à coup de bla bla, ca ne marche pas comme ça.
              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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              • #52
                bonsoir

                Envoyé par Madjid 13 Nov 2011
                Rien que de revoir sa tronche, c'est déja choquant.
                Putchiste, asssassin, tortionnaire, diplapideur de deniers publics, massacreur de cultures, effaceur de terroirs et socialo-islamiste de pacotille. Un vrai fossoyeur de tout ce qui était vivant.
                À son arrivée, Chadli n'avait plus rien à détruire. Tout était déja en ruines.
                Pauvre Chadli! Il s'emmerdait, tellement il n'avait rien à faire. Pas même un arbre debout à scier. Même les islamistes n'ont trouvé que des poteaux à scier.
                from: http://www.algerie-dz.com/forums/sho...&postcount=137

                Envoyé par Madjid 10 N0v 2011
                tu devrais être suspendu de ce forum pour trois jours, pour propos diffamatoires et inappropirés. Certains de tes post haineux devraient aussi être éffacé définitivement.
                Madjid vs Madjid...and another one bites the dust...

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                • #53
                  Oh, à l'époque on m'a raconté que les intervenants étaient choisis et le Président connaissait les questions à l'avance.

                  Par ailleurs, Boumediene avait une femme Suisse, elle habitait en Suisse, il lui rendait visite souvent.

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                  • #54
                    WorldCitizen ah bon?

                    C'est la première fois que j'entends ca.

                    Il parait qu'il aimait beaucoup sa femme Anissa.
                    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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