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Les islamistes et la femme ou la grande haine

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  • #16
    qu'ils deviennent tous homo et on n'en parle plus...
    Ce sera pireencore.

    Ils mettront toutes les femmes dans des fours crématoires, et adopteront des petits pakistanais ou afghans .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #17
      Pourquoi es-tu agressif ?
      Pas du tout, Pourquoi es-tu susceptible ? C'est juste une manière de te dire que le sujet n'est pas ma personne.
      J'ai repondu, parceque le Prohéte ( qssl) n'a jamais reduit la femme à un objet(ou même pire) comme le font les salafistes;
      Envoyé par Bee
      Ce qu'a fait le prophète saws pour la femme, a son époque et dans son environnement, était une révolution, un "déterrement". Ce que font les prêcheurs aujourd'hui au nom de la religion à la femme est une décapitation, un "enterrement".
      C'est des prétentions mensongères.
      Lalla Khadidja faisait du commerce .
      Et Alors ? C'était le chef elle, penses-tu que Mohamed avais le choix lui qui ne possedait rien ? Pourquoi crois tu qu'il n'a jamais penser prendre d'autres femmes, plus belles, plus jeunes, avant sa mort ? Et pourquoi l'a t-il fait après sa mort et s'est autorisé tout ces privilèges avec les femmes ?

      Explique nous comment le prophéte traitait les femmes .
      Bien, voyons ce que nous disent les textes, et j'aimerai connaitre ton explication après, sans dérobade pls!


      Les Hadiths:

      Bukhari (72:715) - Une femme vint voir Mahomet et le supplia d'ordonner à son mari d'arrêter de la battre. Sa peau était tellement meurtrie sous l'impact des coups qu'elle était décrite comme étant plus verte que le voile vert qu'elle portait. Mahomet ne réprima pas le mari, mais ordonna à la femme de retourner voir son mari et de se soumettre à ses désirs sexuels.


      Muslim (4:2127) -Mahomet frappa sa femme favorite, Aïcha, dans la poitrine un soir où elle avait quitté la maison sans sa permission. Aïcha raconte, "Il me frappa à la poitrine ce qui me causa une grande douleur".


      Abu Dawud (2141) - "Iyas bin 'Abd Allah bin Abi Dhubab raconta que l'apôtre d'Allah (que la paix soit avec lui) avait dit: ne frappez pas les servantes d'Allah, mais lorsque 'Umar vint voir l'apôtre d'Allah (que la paix soit avec lui) et dit: Les femmes qui se sont enhardies jusqu'à braver leurs maris, il (le prophète) a donné la permission de les battre. Alors beaucoup de femmes vinrent se plaindre de leurs maris à des membres de la famille de l'apôtre d'Allah (que la paix soit avec lui). Et l'apôtre d'Allah (que la paix soit avec lui) dit: beaucoup de femmes sont venu se plaindre de leurs maris à des gens de ma famille. Elle ne sont pas les meilleures d'entre vous." Au début, Mahomet interdit aux hommes de battre leurs femmes, mais révoqua cette idée une fois qu'on lui reporta le cas de femmes qui désobéissaient à leurs maris. Battre sa femme est parfois nécessaire pour la remettre à sa place.


      Abu Dawud (2142) - "Le prophète (que la paix soit avec lui) dit: un homme n'aura pas à répondre du fait qu'il batte sa femme." C.-à-d. Allah ne lui en tiendra pas rigueur.


      D'après `Abd-Allâh ibn `Umar
      l'Envoyé d'Allah (pbAsl) dit: "O femmes qui sont ici assemblées, faites l'aumône et sollicitez plus fréquemment le pardon d'Allah, car j'ai vu que vous formerez la majeure partie des gens de l'Enfer". Une femme sage parmi les assistantes s'exclama: "Et pourquoi cela, ô Envoyé d'Allah?" - "C'est, répondit-il, que vous multipliez vos malédictions et que vous êtes ingrates envers vos époux. Je n'ai vu parmi les êtres faibles en intelligence et en religion personne qui, mieux que l'une de vous, fasse perdre l'esprit à un homme sensé". - "En quoi, reprit-elle, ô Envoyé d'Allah, consiste le défaut de notre intelligence et de notre religion?" - "Le témoignage de la femme équivaut seulement à la moitié de celui d'un homme... cela tient du défaut de l'intelligence, répliqua le Prophète; et puis, quand elles ont leurs menstrues, les femmes ne cessent-elles pas de prier et de jeûner pour des nuits?... Eh bien! C'est en cela le défaut de leur religion".
      (Hadith Sahih Muslim, livre 001, hadiths 142 & 143)


      " L’apôtre d’Allah a dit :
      - S’il y a un signe maléfique quelque part, c’est dans la femme, le cheval ou la maison. " (récit de Sahl bin Sad Saidi, Bukhari LII 111)



      Le Messager d'Allah a dit :
      (Si je devais ordonner à quiconque de se prosterner devant quelqu'un, je demanderais à la femme de se prosterner devant son mari, à cause des droits énormes qu'il a sur elle.)

      Al-Bukhari a écrit que Abu Hurayrah a dit que le Messager d'Allah a dit :
      (Si un homme demande à sa femme de venir dans son lit, et si elle décline l'offre, les anges vont la maudire jusqu'au petit matin.)

      Muslim a écrit ce hadith sous cette forme :
      (Si la femme s'endort en ignorant le lit de son mari, les anges vont la maudire jusqu'au petit matin.)


      Hadith Sahih Muslim, livre 4, hadith 1032:
      Mahomet a dit : « Quand l'un de vous s'apprête à prier, qu'il place devant lui quelque chose comme la partie arrière d'une selle. S'il ne dispose pas d'un tel objet, sa prière pourrait être interrompue par un âne, une femme ou un chien noir. » J'ai dit à Abou Dharr : « Pourquoi un chien noir ? Et s'il était rouge ou jaune ? Il m'a répondu : «ô fils de mon frère, j'ai posé la même question au Messager d'Allah et il m'a dit : « Le chien noir est un démon. »
      (Rapporté par Abu Dharr)


      " Khadija est morte trois ans avant que le Prophète parte à Médine. Il y est resté environ deux ans et il se maria ensuite avec Aisha qui était une fillette de six ans; elle était âgée de neuf ans quand il a consommé le mariage. "
      (récit d'ibn Hisham, Bukhari LVIII 236)



      " Le Prophète a dit :
      - J’ai regardé le paradis et j’ai trouvé que les pauvres gens formaient la majorité des habitants; j’ai regardé en enfer et j’ai vu que la majorité des habitants étaient des femmes. "
      (récit d’Imran bin Husain, Bukhari LIV 464)


      Le Coran:

      Coran (4:34) - "...Ainsi, les femmes vertueuses sont obéissantes et préservent dans le secret ce que Dieu veut préserver. Celles dont vous craignez la mauvaise conduite, exhortez-les, reléguez-les dans des couches séparées et frappez-les. Mais si elles vous obéissent, ne leur cherchez plus noise. Dieu, certes, est sublime, infiniment grand."

      (sourate 4 verset 3) .
      « Si vous craignez d’être injustes pour les orphelins , épousez des femmes qui vous plaisent. Ayez-en deux , trois ou quatre, mais si vous craignez d’être injustes, une seule ou bien des esclaves que vous posséder. »


      Beaucoup de ceux qui défendent l'islam ont du mal a justifier le verset du Coran (4:34) qui est pourtant sans équivoque. Leur gymnastique intellectuelle et leur refus de voir la vérité en face ont inspiré l'écriture de cet article:

      D'autres musulmans ne semblent pas en être dégoûtés. Cheik Youssef al-Qardaoui, un des religieux musulmans les plus respectés dans le monde, est l'auteur du fameux bon mot: "C'est interdit de battre une femme, à moins que cela ne soit nécessaire". Il ajouta aussi "On peut battre une femme seulement pour préserver un comportement conforme à l'islam", ne laissant plus de doute quand à la nature du fait de battre une femme: pour lui battre une femme est une forme de sanction dictée par la religion.

      Professeur Muzammil Saddiqi, l'ancien président de l'ISNA (Association islamique d'Amérique du Nord), une des principales organisations musulmanes, affirme qu'il est important qu'une épouse "reconnaisse l'autorité de son mari dans la maison" et qu'il peut utiliser la force physique si il est "sûr que cela améliorera la situation"

      lorsque Mahomet donne l'ordre que tous les hommes de la tribu des Qurayza soient tués et que les femmes et les enfants soient capturés pour devenir esclaves. (Tuer le mari et violer la femme n'entre pas apparemment dans le registre "faire du mal" selon le modèle islamique).

      Mais, en fait, il y a de nombreux cas où Mahomet fit tuer des femmes de la façon la plus brutale qu'il soit. Une de ces femmes fut Asma bint Marwn, mère de cinq enfants, qui écrivit un poème critiquant les habitants de Médine pour avoir reconnu Mahomet comme prophète après qu'il eut commandité le meurtre des vieillards. Dans ce cas, les assassins du prophète arrachèrent son nourrisson endormi sur son sein et la poignardèrent à mort.

      Après avoir pris la Mecque en 630, Mahomet donna l'ordre de tuer une fille esclave qui avait composé des chansons ridiculisant le prophète. Les hadiths foisonnent d'exemples de femmes enterrées jusqu'au cou sur ordre de Mahomet et lapidées à mort en raison d’une vie sexuelle amorale – cependant le prophète de l'islam encourageait dans les faits ses propres hommes à violer les femmes capturées lors de bataille (Abu Dawood 2150) et ne les punissaient pas lorsqu'ils tuaient des femmes non musulmanes (ce que Khalid ibn Walid fit à plusieurs reprises – cf. Ibn Ishaq 838 and 856).

      En résumé, selon le Coran et les Hadiths, il est possible pour un homme de s'attaquer physiquement à une femme si les circonstances l'autorisent, une de ces circonstances est par exemple lorsque l'épouse désobéit à son mari. Cela ne signifie pas pour autant que tous les musulmans battent leurs femmes, mais seulement que l'islam l'autorise. thereligionofpeace.com

      Science-Light et Gironimo, je me demande dans quelle case vous mettez les femmes musulmanes qui mènent une vie à leur goût, voyagent, travaillent et se sentent libres d'agir comme elles l'entendent.
      C'est tout ce qui te chiffonne l'esprit, une gymnastique sémantique futile !? qu'appels tu un juif qui ne fait pas chabat ?

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      • #18
        Les tunisiennes sont des combattantes et elles l'ont prouvé maintes fois. Elle bénéficient du meilleur ''code de la famille'' chez les musulmans, j'espère qu'encore une fois elles réussiront là où les autres (musulmanes habitant dans les dictatures) n'osent pas encore réclamer leurs droits.

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        • #19
          L'histoire de la femme en Islam

          Je demande à toute femme digne de regarder ce film avec objectivité, les faits sont présentés avec preuves à l’appui des textes islamiques.

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          • #20
            bon

            vous les bonhommes là au lieu de parler avec des femmes même derrière un ordi vous devriez avoir honte...alors s'il vous plait allez vous occuper de vos femmes et faites leurs les courses afin que vous puissiez manger...et foutez nous la paix..

            bon il est ou mon maillot je vais à la plage...
            griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

            lily
            la diablesse!

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            • #21
              chut

              ne me parle pas...baisse les yeux...
              griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

              lily
              la diablesse!

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              • #22
                en fait

                mesdames, mesdemoiselles soyons méchantes ils nous doivent le respect maintenant et pas a 80 ans genre...quand on a plus de dents et plus de cheveux...
                griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

                lily
                la diablesse!

                Commentaire


                • #23
                  Mahomet et les femmes


                  Anne-Marie Delcambre

                  Docteur d'Etat en droit, docteur en civilisation islamique Islamologue et professeur d'arabe



                  La tradition musulmane, grâce à la plume d'habiles historiens – souvent des convertis persans du VIIIe siècle – a fait de Mahomet un mythe, une sorte de surhomme, le modèle insurpassable de la virilité. Ainsi seront rapportés et répétés avec orgueil les propos du hadîth : « Le Prophète faisait une tournée conjugale auprès de ses épouses dans le seul temps d'une nuit et de la journée suivante, alors qu'elles étaient au nombre de onze. » « Il avait la force de trente hommes », dit un autre hadîth. Anne-Marie Delcambre, docteur en droit et en civilisation islamique, nous conte aventures du Prophète, tout en analysant, avec sa rigueur de juriste, les sourates du Coran qui évoquent la position de la femme musulmane et les dures réalités de la polygamie.

                  Mahomet à Médine, un Prophète polygame

                  Mais il s'agit là, entre 622 et 632, du Mahomet de Médine, un Prophète devenu abondamment polygame, puisqu'il épousa treize femmes. Il ne consomma pas le mariage avec deux d'entre elles, dont Asma, parce qu'elle était lépreuse. À sa mort, Mahomet laissa neuf épouses.

                  Sawda était une veuve de cinquante ans, sans attraits.

                  Dès 619, Abû Bakr lui avait donné en mariage sa fille Aïcha, alors âgée de six ou sept ans. Le Prophète consommera le mariage plus tard à Médine, quand la fillette, la « petite blondine », aura neuf ou dix ans.

                  Hafsa, la fille d'Omar, était une veuve de vingt-deux ans sans beauté mais qui savait lire et que son père avait eu du mal à marier.

                  Zaynab, l'épouse de Zayd, son esclave chrétien affranchi devenu son fils adoptif, fut à l'origine d'un véritable coup de foudre du Prophète.

                  Umm Salamah, fille d'Abû Umayya, était une belle aristocrate, cultivée et mère de plusieurs enfants.

                  Juwayriyya, quant à elle, avait été capturée au cours de la razzia contre les Banû al Mustaliq. Ibn Ishâq rapporte : « Quand l'envoyé d'Allah distribua les captives, Juwayriyya tomba dans le lot de Thâbit ; elle se racheta par un pécule. C'était une très jolie femme, très séduisante. Elle alla vers l'envoyé d'Allah pour qu'il l'aide à payer son pécule. Aïcha dit : "Dès que je l'ai vue, je l'ai haïe. J'ai vu que l'envoyé d'Allah verrait d'elle ce que j'ai vu." Lorsqu'il la vit, Mahomet dit : "Je payerai ton pécule et je t'épouserai." Il fit plus puisqu'il accorda la liberté à tous ses parents. »

                  Safiyya, une juive de Khaybar, est, elle aussi, une prise de guerre. Mahomet la prit comme épouse après avoir fait torturer et tuer son mari Kinânah et consomma le mariage sans avoir la patience d'attendre d'être revenu à Médine.

                  Umm Habiba, fille d'Abû Sufyân, le chef de La Mecque, et veuve d'un mari alcoolique qui avait abjuré l'islam pour embrasser, en Abyssinie, le christianisme ainsi que Maymunah, également une veuve, la sœur de la femme de son oncle Abbas, illustrent les mariages politiques du Prophète pour reconquérir La Mecque.

                  À ce nombre de femmes il faut ajouter deux concubines, Rayhana, une juive choisie comme esclave à la suite du carnage de la tribu juive des Banû Qu-rayza et Maria, une esclave chrétienne envoyée d'Égypte par le « grand chef des Coptes » comme cadeau au Prophète.

                  Aïcha, l'épouse préférée

                  Pour la tradition, Aïcha était l'épouse préférée de Mahomet. Beaucoup de ses propos énoncent avec une certaine naïveté les privilèges que le Prophète s'octroyait par rapport au commun des musulmans. C'est elle qui a rapporté : « Le Prophète embrassait et touchait ses femmes alors qu'il jeûnait mais il était plus maître que vous de son membre viril. » D'elle aussi provient ce hadîth : « Le Prophète s'appuyait sur mon giron, bien que j'eusse mes règles et ensuite il récitait le Coran. Je démêlais les cheveux de l'Envoyé de Dieu, bien que j'eusse mes règles. » Il est vrai que celle qui est considérée par les musulmans comme la plus célèbre des « mères des croyants » aimait rappeler, non sans quelque fatuité, que le Prophète l'avait épousée jeune et qu'elle était vierge. « Alors que le Prophète avait un peu tardé à venir la retrouver, elle lui demanda : "Où étais-tu aujourd'hui jusqu'à maintenant ? – Ô belle petite, répondit-il, j'étais avec Umm Salamah. – N'en as-tu pas assez d'Umm Salamah ?" continua-t-elle ; alors qu'il souriait sans répondre, elle ajouta : "Ô Envoyé de Dieu, dis-moi seulement ceci : si tu te trouvais entre les deux versants d'une vallée dont l'un n'a pas encore servi de pâture tandis que l'autre a déjà été brouté, sur lequel mènerais-tu paître ton troupeau ? – Sur celui qui n'a pas été brouté, répondit le Prophète. – C'est bien cela, dit-elle, et moi je ne suis pas comme tes autres épouses. Chacune d'elles a eu un mari avant toi, sauf moi". » Lorsque Mahomet avait épousé physiquement Aïcha, la fillette avait neuf ans et lui, déjà plus de cinquante. Elle le charmait au début par ses espiègleries. Il est vraisemblable que, consciente de son pouvoir de séduction, elle prit de plus en plus de libertés avec son époux et, comme elle avait une langue acérée, elle dépassait quelquefois les limites.

                  Le Prophète gardait un respect ému pour Khadîja sa première femme. Un jour, Aïcha lui aurait dit, d'après la tradition : « N'as-tu pas fini de louer une vieille édentée, alors que tu disposes maintenant de plusieurs femmes jeunes et belles ? » Le Prophète fut très choqué par l'impertinente gamine et lui répondit sévèrement : « Apprends qu'aucune de vous n'arrive à la cheville de Khadija. Au Paradis, elle sera la plus proche de moi et aura la prééminence sur vous toutes. »

                  Le collier d'onyx

                  Parmi les cadeaux que Mahomet avait offert à sa très jeune épouse Aïcha, il y avait un collier d'onyx auquel elle tenait beaucoup. Or ce collier faillit perturber non seulement la vie du couple mais aussi la paix de la communauté. Durant toutes ses campagnes, le Prophète tirait au sort parmi ses femmes. Celle dont la flèche sortait l'accompagnait. Dans une razzia contre les Banû al-Mustaliq, il avait emmené Aïcha dans une litière arrimée sur une chamelle. On déposait le palanquin par terre quand on s'arrêtait. Or, sur le chemin du retour, lors d'une halte, le palanquin fut descendu et Aïcha s'éloigna pour satisfaire un besoin naturel. Elle s'aperçut alors qu'elle avait égaré le collier qu'elle portait au cou et s'attarda pour le chercher. Pendant ce temps, le palanquin avait été replacé sur le chameau. Quand la jeune Aïcha retrouva son collier, elle constata que tout le monde était parti. Et voici qu'arriva un Bédouin, jeune et beau, Safwân qui la reconnut. Aïcha dira : « II avait l'habitude de me voir, avant que le voile ne nous fût prescrit. » Il fit monter l'épouse du Prophète derrière son chameau et ils rentrèrent à Médine. Les méchantes langues allaient bon train. Le Prophète lui-même doutait. Aïcha rapporte : « Quand il entrait chez moi, pendant que ma mère était là pour me soigner, il lui demandait : "Comment va celle-là ?" » Mais une révélation coranique intervint pour innocenter Aïcha (sourate 24, versets 2, 4, 13). Celle-ci, toute fière d'avoir attiré l'attention d'Allah lui-même, ne manquait pas d'ailleurs de s'en servir pour humilier ses rivales.

                  Zaynab

                  Dieu se manifesta pour une autre épouse, Zaynab, femme de Zayd. Un jour, Mahomet alla rendre visite à Zayd, ignorant qu'à ce moment-là son fils adoptif était absent. Et le Prophète vit Zaynab en tenue légère. Malgré ses trente-cinq ans, elle était encore d'une beauté troublante. Il en tomba immédiatement amoureux. Zayd décida de la répudier. Mais épouser la femme de son fils adoptif, c'était commettre un inceste. Heureusement, une révélation tomba du ciel qui interdisait désormais l'adoption et l'autorisait à épouser Zaynab (sourate 33, verset 37).

                  Le jeune Mahomet de La Mecque, époux de Khadîja

                  Or ce Mahomet de Médine, à la tête d'un véritable harem, ne ressemble absolument pas au Mahomet de La Mecque qui, à vingt-cinq ans, avait été épousé par une femme de quinze ans plus âgée que lui et qui avait déjà été mariée deux fois. Khadîja était une veuve riche qui l'avait d'abord choisi comme intendant pour son commerce de caravanes avant de le faire demander en mariage. Elle dirigea et éduqua son jeune mari ; elle le soutint contre les attaques lorsque, devenu quadragénaire, il se mit à affirmer d'avoir des visions célestes. C'est elle qui alla consulter son cousin Waraqa ibn Nawfai, vraisemblablement un chrétien nestorien, pour le rassurer. Elle sut se montrer pour lui protectrice et maternelle. Mahomet lui garda toujours une grande reconnaissance : « Quand j'étais pauvre, elle m'a enrichi ; quand les autres m'accusaient de mensonges, elle crut en moi ; quand j'étais maudit par mon peuple, elle me resta fidèle et plus je souffris plus elle m'aima. » Pendant vingt-cinq années Mahomet fut un époux fidèle et respectueux.

                  Or la mort de Khadîja, en 619, opéra un véritable traumatisme dans la vie du Prophète. Il cessa dès lors d'être cet inspiré persécuté, moqué jusqu'à l'extrême dans sa vie privée, pour se transformer en chef de bande parfois sans pitié, opérant des razzias, multipliant les unions et n'hésitant pas à s'attribuer des captives de guerre comme butin.

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                  • #24
                    Mansour Fahmy et la polygamie de Mahomet

                    L'Égyptien Mansour Fahmy, dans une thèse soutenue en 1913 à la Sorbonne sous la direction de Levy Bruhl, sur la condition de la femme dans l'islam, distingue dans la vie du Prophète de l'islam ces deux périodes conjugales totalement opposées. Fahmy, accusé d'avoir rédigé un travail sacrilège sous la houlette d'un « professeur juif » fut persécuté jusqu'à la fin de ses jours. Mais cet Égyptien courageux montre qu'à Médine l'attitude du Prophète est souvent en contradiction avec le Coran. La polygamie est permise (sourate 4, verset 3) mais lorsqu'Ali, son cousin et son gendre, époux de sa fille Fatima, veut, en vertu de ce verset, prendre une seconde épouse, le Prophète déclare en chaire : « Si Ali veut se remarier, qu'il divorce auparavant. Ma fille est une partie de moi-même. Ce qui lui fait mal me fait mal, ce qui la bouleverse me bouleverse. » En fait Mahomet réagit là en Arabe blessé dans son honneur de père. Il refuse à Ali la polygamie alors qu'il la pratique abondamment. Selon Fahmy, il s'attribuait des privilèges prophétiques, comme cette polygamie quasi illimitée, pour masquer qu'il n'était pas maître de ses inclinations. Pour se justifier, il disait avoir mangé d'un mets céleste que lui avait présenté l'ange Gabriel et avoir ressenti ensuite pour les femmes un désir et un amour exagérés (Ibn Saad, tome VIII). Les femmes pressentaient cette faiblesse de Mahomet. Aïcha a dit : « J'étais jalouse de mes co-épouses qui s'offraient d'elles-mêmes à l'Envoyé de Dieu et je disais : "Comment une femme s'offre-t-elle ainsi ? " Lorsque Dieu le Très Haut révéla le verset (sourate 33, verset 51) "Tu peux donner de l'espoir (pour plus tard) à celles d'entre elles que tu voudras et celle que tu désires de nouveau après l'avoir négligée", je dis : "Je trouve que Dieu a hâte de satisfaire tes désirs". »

                    Jalousies, scènes de ménage et réclusion

                    Mais la vérité, c'est que l'apôtre d'Allah n'arrivait pas à gérer neuf ménages différents, des femmes plus ou moins jalouses les unes des autres et qui ne cessaient d'ourdir des intrigues. Omar était souvent le témoin d'atroces scènes de ménage entre le Prophète et ses femmes qui, selon l'expression du père d'Hafsa, « le prenaient à la gorge ». Il déplorait d'autre part que les femmes du Prophète sortent non voilées le soir, pour satisfaire leurs besoins corporels du fait qu'il n'y avait pas de latrines dans les logements car il arrivait qu'elles soient importunées par des hommes peu recommandables. C'est pourquoi ce beau-père de Mahomet forçait son gendre à exiger de ses épouses plus d'obéissance, plus de discrétion vestimentaire, plus de réclusion. Il lui aurait dit : « Séquestre tes femmes ! » Chose troublante, une révélation était intervenue peu de temps après pour inciter les femmes à plus de tenue et de retenue (Coran, sourate 33, verset 59). Un jour, ce même Omar s'était rendu chez le Prophète. Dès que les femmes perçurent sa voix, elles se réfugièrent derrière un rideau. Le Prophète, secoué par le rire, dit : « Ô Omar, dès qu'elles ont entendu ta voix, elles ont disparu ! – Comment, s'exclama l'ombrageux Omar, vous avez peur de moi et pas du Prophète !". Cachée derrière le rideau, sa fille Hafsa lui dit : "Ô mon père, tu es plus dur que l'Envoyé de Dieu". »

                    Maria, la douce concubine chrétienne

                    Ce dernier était en fait d'un naturel timide. Or il dut affronter toutes ses femmes à la fois lorsqu'il tomba amoureux de Maria, la concubine chrétienne, frêle beauté à la chevelure bouclée. Il avait vraiment perdu tout sang-froid. On rapporte que, fou de jalousie, il aurait demandé à son cousin Ali d'aller tuer un copte envoyé d'Égypte pour servir la concubine. Il accusait le serviteur d'avoir eu des relations secrètes avec la belle esclave. Le copte n'eut la vie sauve que parce qu'il constata qu'il était eunuque ! À part cet épisode de jalousie due à la passion, la tradition parle bien peu de cette Maria. Elle fut à l'origine pourtant de la grave crise domestique qui amena le Prophète à se tenir éloigné de ses épouses un mois durant. Hafsa, la fille d'Omar, au retour d'une visite à ses parents, avait surpris le Prophète avec Maria dans son propre logement et le jour qui lui avait été réservé. Mahomet, très gêné, lui avait demandé de ne rien dire, mais elle s'était empressée de tout raconter à Aïcha. Et là l'orage avait éclaté. Pauvre Prophète qui s'était vu « attaqué » par la meute de ses femmes déchaînées contre l'étrangère, cette Égyptienne chrétienne si douce et si soumise. La violence des rivales était telle qu'il avait dû installer Maria dans une maisonnette indépendante sur les hauteurs de Médine. Mahomet vieillissant éprouvait une réelle passion amoureuse pour Maria. Le fait qu'elle ait été chrétienne était sans doute attirant pour le Prophète qui semble avoir été fasciné par Jésus et par sa mère Marie, symboles pour lui d'humilité et de douceur. Cette idylle lui avait fait oublier toutes ses femmes, entre lesquelles il devait le partage égal de ses jours et de ses nuits Comment osait-il préférer une concubine étrangère aux fières Arabes musulmanes ? Devant la violence de ses femmes et leur hostilité à Maria, il avait songé à les répudier toutes, d'autant plus qu'elles étaient, avec lui, stériles. La petite esclave copte avait réussi, elle, à lui donner un bel enfant à la peau douce, Ibrahim (Abraham) qui devait être le symbole de l'union des monothéismes. Malheureusement, voici que ce mignon bébé qu'il couvrait de baisers sur tout le corps et auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux, tombe malade et meurt. On est tenté de se demander si ce fut bien une mort naturelle car les femmes du Prophète, humiliées, incarnaient de multiples intérêts de clans, menacés par ce fils d'une esclave chrétienne ! Sur le désespoir du Prophète à la mort de son fils la tradition reste très pudique.

                    Un Prophète désinvolte…

                    Sur sa désinvolture vis-à-vis de ses femmes, la même tradition se montre en revanche prolixe. L'historien Tabari (838-923), persan avisé, rapporte dans ses Annales : « Aïcha se plaignit d'une migraine. Le Prophète déjà fort malade dit : "Ô Aïcha, ce serait à moi de me plaindre, non à toi. Si l'on aime quelqu'un on regrette de lui survivre. Puis quel mal y aurait-il, ô Aïcha, si tu mourais avant moi, si je t'ensevelissais, si je priais pour toi et te déposais dans la tombe ? " Et celle-ci de rétorquer : "Oui, tu veux, en revenant de mon enterrement, faire un nouveau mariage". » Le Prophète, nous dit Tabari, sourit en entendant cette réplique acerbe. Le Mahomet de Médine avait l'autorisation coranique de contracter autant de mariages qu'il voulait, aussi bien avec des épouses auxquelles on donne une dot, qu'avec « des esclaves qu'Allah a données par fait de guerre » ou avec des femmes croyantes qui se donnent au Prophète si ce dernier veut les prendre en mariage (sourate 33, verset 50). Mais cela ne semblait pas lui suffire si on comprend bien ce verset du Coran : « II n'est point licite à toi, Prophète, de prendre encore d'autres femmes en dehors de tes esclaves, ni de les changer contre d'autres épouses, fusses-tu ravi par leur beauté » (sourate 33, verset 52). Même Muhammad Hamidullah dans Le Prophète de l'islam voit là « un point de quelque complication » (sic). Il est vrai, d'après Aïcha, qu'en général elle s'efforce de « satisfaire sans retard les passions de son Prophète » ! Ainsi Mahomet, qui est déçu par ses nombreuses épouses stériles et qui avoue être un époux jaloux, ne peut qu'être comblé par la Révélation qui déclare d'abord que « ses épouses sont les mères des croyants » (sourate 6) et qui défend ensuite aux musulmans « d'épouser jamais ses épouses après lui » (sourate 33, verset 53).

                    …mais misogyne…

                    Loin d'être un Prophète féministe comme voudraient le faire croire les apologistes musulmans modernes, Mahomet était même parfois misogyne. Il trouvait au sexe faible moins d'intelligence et de piété, moins de capacité juridique aussi. Il ne faisait là que suivre ou précéder le Coran pour qui le témoignage d'un seul homme équivaut à celui de deux femmes (sourate 2, verset 282). C'est également le Coran (sourate 4, verset 34) qui commande de frapper les femmes si elles persistent dans l'indocilité. Mahomet avait interdit de les frapper mais Omar vint trouver le Prophète et lui dit : « Les femmes s'enhardissent vis-à-vis de leurs époux ». À ces propos le Prophète autorisa les hommes à frapper leurs femmes, tout en reconnaissant que les hommes qui font cela ne sont pas parmi les meilleurs.

                    …et sans aucune indulgence

                    Le Prophète de l'islam, même s'il était amateur de femmes, n'était pas particulièrement indulgent envers le sexe féminin ! Le Coran punit l'adultère de cent coups de fouet. Or Imrân Husayni raconte qu'une femme de la tribu de Juhayna vint trouver le Prophète, alors qu'elle était enceinte après avoir commis l'adultère. Elle lui dit : « Envoyé de Dieu j'ai transgressé un interdit. » L'Envoyé de Dieu fit appeler son tuteur et lui dit : « Montre-toi bienveillant envers elle et quand elle aura accouché ramène-la moi. » Celui-ci fit ce qui lui avait été demandé et le Prophète ordonna d'attacher la femme avec ses habits ; puis il la fit lapider et dirigea la prière mortuaire. Dans l'Évangile, Jésus évita la lapidation de la femme adultère en posant une condition impossible à ceux qui voulaient appliquer la loi juive de la lapidation : « Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. » Et tous de se retirer, les plus âgés en premier. Jésus dit à la femme : « Va et ne pèche plus ! » Mais Mahomet, lui, ne pardonna pas à la femme adultère. Il faut la foi des musulmans pour voir dans cette punition de la femme fornicatrice autre chose qu'une mise à mort inacceptable pour une conscience moderne.

                    Anne-Marie Delcambre
                    Mai 2002
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                    • #25
                      Science-light, noyer son interlocuteur sous une tonne de copié collé n'ajoute rien à ta crédibilité.
                      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                      • #26
                        Lars

                        Lis les hadiths et versets du poste #17 au lieu de cette excuse bidon, ce n'est pas de ma faute s'ils sont ci nombreux! Et regarde la vidéo que j'ai posté
                        Des commentaires de ta part si ce n'est troip demander ?

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                        • #27
                          science-light:

                          si on devait parler d'un dico, tu me citerais ici tout le larousse?

                          mais je suis entrain de commenter.
                          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                          • #28
                            si on devait parler d'un dico, tu me citerais ici tout le larousse?
                            T'ai-je cité la totalité des textes islamiques ? Bizarres tes objections !!

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                            • #29
                              Science-light, tu limites l’interprétation de la religion a celle d'il y a 1400 ans comme le font beaucoup de prêcheurs, cad sans évolution. Avec cet interprétation je devrai ne pas utiliser l’ordinateur ou surfer sur net, le prophète saws n’en a avait pas, je devrai aussi me débarrasser de mon vélo, de mes chaussures, de ma pizza ..... et de mon fils pendant que j'y suis, car le prophète saws n'en avait pas, et un bon musulman ne peux se permettre de faire ce que le prophète saws n'a pas fait.

                              Peut être que tu trouveras une interprétation plus approprié dans conférence de Tariq Ramadan sur l'Islam et les Femmes, un extrait:

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                              • #30
                                Bon je crois qu'il faut cesser .

                                ICI c'est café du village , et je ne pense pas qu'en jouant aux dominos dans les cafés de la dachra les gens discutent femmes et le prophéte, il ya une autre rubrique pour ça .
                                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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