Près d’un an après la prise d’otages spectaculaire sur le site gazier de Tiguentourine à In Amenas, les autorités algériennes peinent à convaincre les sociétés étrangères de retourner travailler sur les lieux. Selon nos informations, plusieurs réunions ont eu lieu entre le chef de la région militaire et les responsables des firmes internationales présentes sur place, Statoil et BP.
« Les groupes étrangers exigeaient au départ de mettre en place leur propre dispositif de sécurité pour protéger leurs expatriés. Une proposition rejetée par l’Armée algérienne », affirme notre source. Un accord a finalement été conclu, après plusieurs rencontres, permettant, selon notre source, de déplacer les bases de vie des expatriés à Hassi Messaoud. En clair, les employés des firmes étrangères travailleront sur le site gazier la journée et passer la nuit à Hassi Messaoud. Les déplacements entre In Amenas et Hassi Messaoud se feront par avion, selon la même source.
Aussitôt l’accord conclu, la société GCB, filiale de Sonatrach, a entamé les travaux pour la construction d’une piste d’atterrissage. « Les travaux devront s’achever vers la fin du mois de février », souligne notre source. «Les sociétés étrangères ont refusé de déplacer leurs bases de vie dans un autre lieu d’In Amenas parce qu’elles estiment que la menace n’épargne aucune région dans la wilaya d’Illizi », souligne notre source. Une inquiétude partagée aussi par la population locale alors que l’Armée algérienne est fortement déployée dans la région.
« Des membres du groupe terroriste qui était dirigé par Mohamed Lamine Benchenb, abattu lors de la prise d’otages, activent toujours à Ghad (une ville libyenne très proche des frontières algériennes). La présence du frère de ce chef terroriste est signalée. Ce groupe est soupçonné de préparer une opération terroriste à « Tiguentourine en signe de vengeance », ajoute notre source. Ces soupçons sont renforcés par la découverte, le 23 octobre dernier, d’un arsenal de guerre dans une cache d'armes à Illizi près de la frontière avec la Libye, à quelque 200 km du complexe gazier de Tiguentourine. « Ces armes étaient vraisemblablement destinées à être utilisées dans une opération terroriste dans la région », précise notre source.
La menace terroriste qui plane sur Illizi vient de la Libye voisine, un pays instable depuis la chute du régime de Kadhafi. «Il n’y a pas de groupe terroriste activant dans la région d’Illizi. La menace vient de Libye où trouvent refuge les terroristes d’Al Qaïda », analyse notre source. Selon elle, l’armée libyenne n’a ni la capacité, ni la volonté pour protéger les frontières et lutter contre les groupes terroristes. «La situation en Libye constitue une vraie menace pour la sécurité dans la région», souligne notre interlocuteur.
source: TSA
« Les groupes étrangers exigeaient au départ de mettre en place leur propre dispositif de sécurité pour protéger leurs expatriés. Une proposition rejetée par l’Armée algérienne », affirme notre source. Un accord a finalement été conclu, après plusieurs rencontres, permettant, selon notre source, de déplacer les bases de vie des expatriés à Hassi Messaoud. En clair, les employés des firmes étrangères travailleront sur le site gazier la journée et passer la nuit à Hassi Messaoud. Les déplacements entre In Amenas et Hassi Messaoud se feront par avion, selon la même source.
Aussitôt l’accord conclu, la société GCB, filiale de Sonatrach, a entamé les travaux pour la construction d’une piste d’atterrissage. « Les travaux devront s’achever vers la fin du mois de février », souligne notre source. «Les sociétés étrangères ont refusé de déplacer leurs bases de vie dans un autre lieu d’In Amenas parce qu’elles estiment que la menace n’épargne aucune région dans la wilaya d’Illizi », souligne notre source. Une inquiétude partagée aussi par la population locale alors que l’Armée algérienne est fortement déployée dans la région.
« Des membres du groupe terroriste qui était dirigé par Mohamed Lamine Benchenb, abattu lors de la prise d’otages, activent toujours à Ghad (une ville libyenne très proche des frontières algériennes). La présence du frère de ce chef terroriste est signalée. Ce groupe est soupçonné de préparer une opération terroriste à « Tiguentourine en signe de vengeance », ajoute notre source. Ces soupçons sont renforcés par la découverte, le 23 octobre dernier, d’un arsenal de guerre dans une cache d'armes à Illizi près de la frontière avec la Libye, à quelque 200 km du complexe gazier de Tiguentourine. « Ces armes étaient vraisemblablement destinées à être utilisées dans une opération terroriste dans la région », précise notre source.
La menace terroriste qui plane sur Illizi vient de la Libye voisine, un pays instable depuis la chute du régime de Kadhafi. «Il n’y a pas de groupe terroriste activant dans la région d’Illizi. La menace vient de Libye où trouvent refuge les terroristes d’Al Qaïda », analyse notre source. Selon elle, l’armée libyenne n’a ni la capacité, ni la volonté pour protéger les frontières et lutter contre les groupes terroristes. «La situation en Libye constitue une vraie menace pour la sécurité dans la région», souligne notre interlocuteur.
source: TSA
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