El Mokrani lui ne s'est pas rendu.
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L'émir abdelkader était-il un héros ??
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L'émir abdelkader était-il un héros ??
personnellement j'ai un problème avec l'histoire que nous a apprit l’éducation nationale sur notre région,et parfois "chitan"(a3oudo billah) me suggère de ne pas croire aux récits historiques de nos historiens empreins de beaucoup de mystification des faits réels ,
les chefs(militaires ou spirituels) et la religion ont beaucoup influencé l'histoire du maghreb,ajouté a cela la période du "moyen age nord africain" qui est complétement obscure avec pratiquement aucune date ni lieu clairement précisé.
les historiens français ont certes servit le dessein coloniale de la France,mais la part de vérité dans ce qu'ils disent a propos du maghreb est importante,plus fiable et doit être sujette a beaucoup d'attention de nos historiens modernes pour en extraire honnêtement l'essence et rétablir une vérité disons plus proche de notre histoire.
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Le fait est qu'on ne doit pas lui reprocher sa reddition, car les circonstances qui l'on amené à se rendre sont pour le moins inconnues.
Ce livre retrace l'histoire de la région frontalière maroco-algérienne depuis l'antiquité jusqu'à l'occupation française d'Oujda en 1907. Dans cette étude historique, ils sont cités tous les détails des événements entre 1830 et 1907. L"épisode de l'émir et son arrestation chez les Béni Znassen est donné avec beaucoup de précisions.
livre consultable:
https://archive.org/details/tarikh_b...50223/page/n17
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pages 345 et 346
Àù début de novembre, les camps marocains s'étaient dirigés sur la haute Moulouya et le Rif ; Àbdelkader se tenait dans le pays des Kebdana avec ses troupes. Le caïd d'Oudjda demanda aux chefs des Àngad de rassembler leurs contingents ; il alla en personne au djorf el Akhdar avec i5o Âbid el Boukhari ; il y fut rejoint par une partie des Angad et des Beni Snassen. De son côté, le chef des Beni Snassen réunit des combattants à Aghbal ; le caïd d'Oudjda arriva le 12 novembre en ce point après être passé chez les Beni Drar. Les Beni Snassen n'apportaient pas beaucoup d'empressement à se concentrer, ils ne se mirent en mouvement que lorsqu'ils virent le Makhzen absolument décidé à en finir avec l'émir; le caïd d'Oudjda se mit alors en mesure d'inquiéter ce dernier par la rive droite de la Moulouya. De La Moricière se porta sur la frontière pour appuyer l'action des Marocains; le 22 novembre, il arriva au bivouac de Sidi Mohammed el Ouacini où se trouvait une colonne sous les ordres du colonel de MacMahon ; cette colonne reçut des renforts, le 29 son effectif était de 5.48o hommes. De plus en plus resserré par les forces marocaines, Abdelkader essaya dans la nuit du 11 au 12 décembre d'enlever par surprise le camp du fils de l'Empereur, mais il fut trahi et son projet échoua. Les Marocains poussaient vivement la lutte et avaient recours aux autorités françaises pour se ravitailler en munitions. Un brick alla porter de la poudre et du plomb aux contingents kabyles du Rif et, sur une demande du caïd d'Oudjda, de La Moricière lui envoya 3o mulets de cartouches sous l'escorte de sa cavalerie. Au milieu de décembre, l'émir n'avait plus autour de lui qu'environ 600 cavaliers et autant de fantassins; il n'allait bientôt plus pouvoir résister. Le 20 décembre, la violence du mauvais temps arrêta cette chasse à l'homme; la daïra était traquée. Le 21 décembre, Abdelkader lui fit traverser la Moulouya à mechra er Rahil en face de 3o.ooo hommes victorieux. Les fantassins se firent massacrer dans le lit de la rivière pour couvrir le passage, de nombreux cavaliers réguliers furent également tués. L'émir ayant réussi à amener sa daïra sur l'oued Kiss, où les Marocains arrêtèrent leur poursuite, il chercha son chemin chez les Msirda au milieu de l'obscurité et demanda à un cavalier du caïd de cette tribu la direction du col du Guerbous ; son intention était de fuir vers le désert.
De La Moricière reçut une lettre du caïd d'Oudjda lui annonçant les événements de la matinée et l'engageant à surveiller la direction de ce col ; il y envoya le lieutenant Mohammed ben Khouia avec 20 spahis en burnous blanc ; un poste intermédiaire fut placé en arrière. Ben Khouia arriva au Guerbous à minuit, il aperçut au travers de la pluie un petit groupe de cavaliers sur lequel il fit tirer et qui riposta. Le bruit de la fusillade attira le poste intermédiaire, il accourut en sonnant la charge. Abdelkader était dans le groupe des cavaliers, les sonneries des trompettes lui firent comprendre que le passage était barré par les Français, il demanda donc à envoyer des parlementaires au général. L'émir sollicitait l'aman à condition d'être envoyé en Egypte ou en Syrie; la pluie et la nuit l'empêchant de rédiger un billet, il apposa simplement son sceau sur un papier blanc et chargea Ben Khouia de parler en son nom. Ben Khouia se mit en route avec deux de ses hommes et deux cavaliers de l'émir; il rejoignit de La Moricière qui avait quitté le camp de Sidi Mohammed el Ouacini le 22, à 2 heures du matin, avec la plus grande partie de sa colonne ; le général sentant le moment décisif avait pressé sa marche. Le vent et la pluie faisant rage, de La Moricière se trouvait également dans l'impossibilité d'écrire, il remit pour Abdelkader son sabre et le timbre du bureau arabe de Tlemcen ; il s'engageait ainsi à lui donner l'aman aux conditions demandées. Ben Khouia partit au galop rejoindre l'émir ; celui-ci était fort troublé et il hésita longtemps avant de faire la démarche définitive. De La Moricière arriva à la pointe du jour et prit les mesures nécessaires pour empêcher sa fuite. Vers 11 heures du soir, Ben Khouia vint retrouver le général avec une lettre de l'émir, qui, pour se livrer, demandait une parole française. Le rendez-vous fut fixé au lendemain, 23 décembre, à la koubba de Sidi-Brahim ; le colonel de Montauban, avec 5oo chasseurs d'Afrique, attendit Abdelkader, qui arriva à 2 heures de l'après-midi et fut reçu au son des trompettes à une certaine distance à l'ouest de la koubba, vers le Kerkour .
De La Moricière lui promit qu'il serait conduit à Alexandrie ou à Saint-Jean d'Acre ; il le fit ensuite diriger sur Nemours auprès du duc d'Orléans, lequel lui confirma cette promesse. Les colonnes marocaines ayant poursuivi Témir et la daïra campèrent dans la plaine de Triffa. Le 4 janvier 1848, elles retournèrent à Fez emmenant des otages des Beni Snassen , Beni bou Zeggou et quelques-uns des Ângad. Lès Béni Snassen durent payer les impôts arriérés et furent frappés d'une forte amende ; le caïd d'Oudjda, Àbdehnalek, traversa leurs montagnes et n'entra en ville que le 1 1 janvier. Le Makhzen avait profité des * forces rassemblées contre Abdelkader pour rétablir du même coup son prestige dans la région (i).
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De toutes façons: Qui croire en Algérie Hier encore, Boutef était le père de la nation..Un héros...Sujet principal des journaux de l'ENTV.
Les journalistes inféodés (la direction de l'ENTV aussi) sont toujours là. Mais on ne parle plus de Boutef. On ne sait meme pas ce qu'il devient.
Le Gaid l'a juste replacé et remplacé.Dernière modification par 30pourCent, 04 août 2019, 02h58.
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Il y a des années de ca, sur un forum médical, a l’annonce d'une question biographique (dans le style de questions pour un champion) j'avais répondu : Abda9a allusion a l'emir.
on avait ignoré ma réponse, sans doute parceque J'incarnais le militariste nationaliste violent et vulgaire. car pour certains algeriens, le fait de se rendre a l'ennemi comme l'a fait l'emir est inacceptable.
L'emir etait un résistant algerien, un grand chef militaire, un général qui n'a pas pu tenir face aux francais parceque a cette epoque de l'histoire, comme me l'avait indiqué un britannique, les algeriens etaient divisés ce qui a facilité aux francais de combattre sur un front a la fois.
ces tactiques militaires lui ont permis pas mal de victoire, l'une d'elle reste surprenante comme nous l'avait rapporté notre professeur de maladies infectieuses le professeur Ait hamouda, il s'agissait d'attirer les francais dans une zone marécageuse ou sevissait le paludisme, le piège avait bien fonctionné.
Héro algérien, ensuite franc-maçon Héro francais puis redevenu a nouveau héro algerien.
j'ai quelques points communs avec l'emir, il s'agit en fait : de la confrerie des francs-maçons mais aussi le fait que j'ai cessé de m'opposer aux francais en algerie en 2010. c'etait mon dernier combat aprés mon retour de syrie en 2009 ou j'avais pensé a m'exiler comme l'avait fait l'emir.
it's no more my business.
Dr house.
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Il ne s'est pas rendu. Il s'est fait piéger et il s'est fait arrêter."La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
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Carrément!... Même les plus acharnés défenseurs de l'Emir ne vont pas jusque là!
Le Makhzen a commencé par punir le Rif oriental qui a accueilli Abdelkader qui fournissait nourriture, hommes et protection à l'émir et ses hommes et ensuite a déclenché une "m7alla = offensive militaire" pour déloger Abdelkader de Nador et le pousser à la frontière vers les M'sirda. Le préfet d'Oujda a même informé les autorités coloniales du projet de Abdelkader de s'exiler dans le désert en traversant un col à la frontière actuelle où il s'est fait piéger.
Abdelkader s'est réfugié au Rif car il savait que sa famille avant de s'installer de coté de Maascar venait du Rif (Thafersith ou repose un ancêtre)
Il a été trahi.Dernière modification par democracy, 04 août 2019, 12h37.
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Le pire c'est ceux qui font ces montages ridicules, c'est qu'ils n'ont même pas pris la peine de se renseigner sur le livre; en l'occurrence celui de Charles André Julien ce sont des archives reliés et réunis en plusieurs tomes est introuvable, les seuls ouvrages qu'on trouve sont ceux de Charles robert Argeron qui de toutes ces tomes en a fait une synthèse tout comme Emerit Marcel avec sa Revue du Nord d'où a été extraie le passage détourné... d'ailleurs il n'y a pas de page 209 puisque le chapitre de la question Algérienne dans son compte rendu débute page 260
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L’entreprise de diabolisation bat son plein régime, après avoir tenté vainement de salir la mémoire du grand cheikh Benbadis, on s’attaque désormais à l’un des grands symboles de la nation Algerienne, Abdel Kader, le premier Algérien à avoir dit NON à la colonisation ! Et peu importe les résultats de son combat, l’Algérie lui doit respect, et seuls les lâches s’attaquent aux actions des hommes de bonne volonté à défaut de pouvoir les réaliser eux-mêmes.
La prochaine cible : Messali el Hadj, Ferhat Abbas,
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