Suite 15
Le laboratoire a connu de nombreux scandales. En 1999, Wen Ho Lee ( d’origine chinoise), scientifique travaillant à Los Alamos, fut accusé d'avoir à 59 reprises copié des données secrètes utilisées pour la simulation informatique de tests nucléaires et de les avoir sorties du laboratoire. Après dix mois d'emprisonnement, Lee plaida coupable pour un seul des chefs d'inculpation et les 58 autres furent rejetés. Le juge James Park s'excusa pour son incarcération. Lee fut un temps suspecté d'avoir communiqué des secrets nucléaires à la Chine mais l'enquête démontra le contraire. En 2000, deux disques durs contenant des données classifiées furent déclarés manquants d'une zone sécurisée du laboratoire avant d'être retrouvés derrière un photocopieur. En 2003, le directeur du laboratoire John C. Browne et son adjoint démissionnèrent à la suite d'accusations selon lesquelles ils avaient renvoyé deux employés qui avaient averti de vols répétés dans le laboratoire.
Ces scandales conduisirent en 2003 le Département de l'Énergie américain à remettre en cause son contrat avec l'Université de Californie et à lancer un appel d'offre. C'était la première fois que l'université devait concourir pour gérer le laboratoire. L'Université de Californie a fait une offre pour gérer le laboratoire en partenariat avec Bechtel. L'Université du Texas a fait une offre concurrente en partenariat avec Lockheed-Martin.

F22 raptor de Lockheed-Martin
En juillet 2004, un inventaire des données classifiées concernant les armes nucléaires révéla que quatre disques durs avaient disparu. Il s'avéra par la suite que deux d'entre eux avaient été déplacés par erreur dans un autre bâtiment, mais les deux autres restèrent introuvables. Le directeur du laboratoire Peter Nanos ferma une grande partie du laboratoire et reprocha publiquement aux scientifiques qui y travaillaient leur laxisme vis-à-vis des procédures de sécurité. Cependant, un rapport rendu public en janvier 2005 révéla que les deux disques durs manquants étaient en fait un artefact dû à un système d'inventaire défaillant et n'avaient jamais existé. Cet incident contribua à discréditer l'équipe dirigeante du laboratoire. En mars 2005, Nanos démissionna.
Le laboratoire a connu de nombreux scandales. En 1999, Wen Ho Lee ( d’origine chinoise), scientifique travaillant à Los Alamos, fut accusé d'avoir à 59 reprises copié des données secrètes utilisées pour la simulation informatique de tests nucléaires et de les avoir sorties du laboratoire. Après dix mois d'emprisonnement, Lee plaida coupable pour un seul des chefs d'inculpation et les 58 autres furent rejetés. Le juge James Park s'excusa pour son incarcération. Lee fut un temps suspecté d'avoir communiqué des secrets nucléaires à la Chine mais l'enquête démontra le contraire. En 2000, deux disques durs contenant des données classifiées furent déclarés manquants d'une zone sécurisée du laboratoire avant d'être retrouvés derrière un photocopieur. En 2003, le directeur du laboratoire John C. Browne et son adjoint démissionnèrent à la suite d'accusations selon lesquelles ils avaient renvoyé deux employés qui avaient averti de vols répétés dans le laboratoire.
Ces scandales conduisirent en 2003 le Département de l'Énergie américain à remettre en cause son contrat avec l'Université de Californie et à lancer un appel d'offre. C'était la première fois que l'université devait concourir pour gérer le laboratoire. L'Université de Californie a fait une offre pour gérer le laboratoire en partenariat avec Bechtel. L'Université du Texas a fait une offre concurrente en partenariat avec Lockheed-Martin.

F22 raptor de Lockheed-Martin
En juillet 2004, un inventaire des données classifiées concernant les armes nucléaires révéla que quatre disques durs avaient disparu. Il s'avéra par la suite que deux d'entre eux avaient été déplacés par erreur dans un autre bâtiment, mais les deux autres restèrent introuvables. Le directeur du laboratoire Peter Nanos ferma une grande partie du laboratoire et reprocha publiquement aux scientifiques qui y travaillaient leur laxisme vis-à-vis des procédures de sécurité. Cependant, un rapport rendu public en janvier 2005 révéla que les deux disques durs manquants étaient en fait un artefact dû à un système d'inventaire défaillant et n'avaient jamais existé. Cet incident contribua à discréditer l'équipe dirigeante du laboratoire. En mars 2005, Nanos démissionna.
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