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Mort de Mohamed Gabsi : l'autopsie évoque «un syndrome asphyxique»

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  • Mort de Mohamed Gabsi : l'autopsie évoque «un syndrome asphyxique»


    Par Sarah Finger, correspondante à Montpellier — 6 juin 2020 à 13:52
    Capture d'écran d'une vidéo de l'arrestation de Mohamed Gabsi, mort dans la nuit du 8 au 9 avril 2020. DR
    Le 8 avril, il décédait après son interpellation par des policiers municipaux. Sa sœur fait aujourd'hui le parallèle avec l'affaire George Floyd, l'avocat des représentants des forces de l'ordre parle de «manœuvre».

    Mort de Mohamed Gabsi : l'autopsie évoque «un syndrome asphyxique»
    A l’heure où les manifestations contre les bavures policières racistes se multiplient, l’histoire de Mohamed Gabsi, mort à Béziers dans la soirée du 8 avril suite à un contrôle de police, se rapproche de celle de George Floyd, décédé le 25 mai lors de son interpellation à Minneapolis, aux Etats-Unis. Pour Houda Gabsi, la sœur de la victime biterroise, le parallèle est évident : «Le rapport d’autopsie de mon frère évoque une compression cervicale, prolongée et appuyée, une fracture de la thyroïde et un syndrome asphyxique. Comme George Floyd, il était plaqué à terre, menotté, et il n’arrivait plus à respirer. Il est mort dans les mêmes conditions.»

    Mohamed Gabsi, 33 ans, avait été contrôlé par trois policiers municipaux dans le centre de Béziers, durant le confinement et après le couvre-feu instauré par la ville entre 21 heures et 5 heures. Ce soir-là, le contrôle se passe mal : selon le récit des policiers municipaux, Mohamed Gabsi se montre très agité, ils appellent du renfort. L’homme est finalement maîtrisé puis embarqué jusqu’au commissariat de police. Que se passe-t-il dans le véhicule, durant ce court trajet ? Les policiers racontent qu’ils ont maintenu Mohamed Gabsi en position allongée, sur le ventre ; l’un d’eux se serait assis sur lui pour l’empêcher de bouger. Lorsqu’il arrive au commissariat, Mohamed Gabsi est inconscient ; il décède peu après, malgré une tentative de réanimation.

    Le rapport d’autopsie, que Libération s'est procuré, indique qu’aucune des constatations effectuées sur le corps de la victime ne permet d’expliquer «avec certitude» la cause du décès. Mais les médecins légistes relèvent des éléments qui témoignent «d’un appui maintenu appliqué avec une force certaine en région cervicale» évoquant «l’application d’une surface plutôt large (genou, coude, poing…)». Le traumatisme provoqué par cet appui prolongé paraît «avoir certainement participé au décès» en provoquant un «syndrome asphyxique».

    Accès au dossier
    L’expertise toxicologique va, elle, révéler une «concentration exceptionnellement élevée de cocaïne» : Mohamed Gabsi en aurait consommé une quantité importante peu avant sa mort. En outre, des traces évoquent une consommation récente de cannabis. Sa mort est donc intervenue «dans un contexte d’intoxication aiguë suite à une prise massive de cocaïne, d’évolution potentiellement létale en elle-même». Attendues mi-juillet, les conclusions de l’expertise anatomopathologique (examen approfondi des organes) devraient enfin permettre d’avoir une vision complète sur les causes de ce décès.

    Luc Abratkiewicz, l’avocat des trois policiers municipaux mis en cause, s’agace que cette affaire soit selon lui «instrumentalisée» dans le contexte actuel, à savoir la révolte consécutive au meurtre de George Floyd, qui embrase les Etats-Unis et entraîne une multiplication des manifestations contre les violences policières en Europe, et notamment en France. Le rapport d’autopsie et l’analyse toxicologiques ont été communiqués à la partie civile le 13 mai, soit trois semaines plus tôt. «Personne n’est dupe de cette manœuvre, d’autant que se prépare à Béziers une manifestation qui vise à dénoncer les violences policières dans les affaires Floyd, Traoré et Gabsi.»

    En aucun cas, répond Jean-Marc Darrigade, conseil de Houda Gabsi, qui comprend que sa cliente puisse perdre patience : «Deux mois après le drame, je n’ai toujours pas accès au dossier. Ce choix de la juge d’instruction est difficile à comprendre et donne l’impression qu’on veut cacher des choses.» Une information judiciaire pour «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner» et pour «non-assistance à personne en péril» a été ouverte le 11 avril. Pour l’heure, aucun des policiers n’a été mis en examen. Selon leur avocat, ils ont repris leur travail.

    Sarah Finger correspondante à Montpellier
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    la police française est très violente elle me eappel la police marocaine des années 1990 2000...

    elle devient de plus en plus agressive et violente se sentant couverte elle ne fait que s'aggravé
    Droite des Valeurs
    Gauche du Travail
    Centre "Intérêt de Mon Pays"

    Commentaire


    • #3
      hand
      a police française est très violente elle me eappel la police marocaine des années 1990 2000...

      elle devient de plus en plus agressive et violente se sentant couverte elle ne fait que s'aggravé
      Comme je disais qur un autre fil dernièrement, l'opacité sur les méthodes utilisés dans les écoles de police, a induit à ce genre de dérives très graves.


      Il est temps que des organismes spécialisés aient un droit de regard et de contrôle de ce qui s'y fait.


      Tout devra être vérifié et contrôlé, pour ne porter atteinte ni à la sécurité du policier, ni celle du citoyen et ses droits élémentaires. Des caméras sur les véhicules de police et sur les policiers eux-mêmes permettront d'éviter ce genre de dérives.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        C'est normal.

        L'école de police française a été infiltré par l'extrême droite.
        Ainsi ils ont même une attitude vichyste avec leurs propres frères de sang tels que les gilets jaunes.

        Concernant les maghrébins et noirs ça fait longtemps que les "ratonnades" sont pratiqué.
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          personnellement je pense que c'est le reflet de la société française qui est de plus en plus renfermé sur les questions liées à l'islam, l'immigration, le terrorisme, les réfugiés, les banlieues et même les aides sociales.... on mélange tout et sa créé un cocktail explosif dont la police est le premier visage....
          Droite des Valeurs
          Gauche du Travail
          Centre "Intérêt de Mon Pays"

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          • #6
            Une bonne partie des policiers et gendarmes a toujours voté très à droite. L'extrême droite y est même très infiltrée et inversement. Comme aux Etats-Unis, aucune excuse. Malgré le feuilleton terrorisme, la grande majorité des français n'est pas tombée dans le piège des extrémistes dont ceux de l'extrême droite. En 2017 Lepen a obtenu que 35% et non 45-50. La société française est en grande majorité tolérante. Depuis 1945, elle combat les extrémismes de tous bords dont l'extrême droite.

            Il y a quelques décennies la haine dans la police était bien affichée comme par exemple le 17 octobre 1961. Ce qui change depuis les années 80, la haine est très masquée comme lors d'arrestations, par peur des procès. Loin des caméras et témoins, l'immobilisation ventrale est l'occasion pour certains fachos de masquer un meurtre.

            Les 3 policiers municipaux de Béziers sûrs de leur impunité, même pas de regrets, ont même ironisé en racontant ce qu'ils ont fait au père de famille dans leur voiture loin des regards: "assis sur ses fesses.....il ronflait....". Le père de famille a dû avoir le cou fracturé écrasé et peut être durant de longues minutes.

            Et comme à Minneapolis, la première version a porté sur l'état de santé de la victime et la toxicomanie. Voir pire, certains se sont empressés via l'extrême droite infiltrée dans la police pour diffamer et justifier au fond le meurtre par le casier judiciaire de la victime.

            Aux mensonges loin de la bavure policière il faut répondre par l'accusation de meurtre.

            La soeur du père de famille aura encore plus de soutiens.
            Dernière modification par panshir, 06 juin 2020, 23h03.

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            • #7
              La scène de son arrestation filmée

              Un homme musulman à
              Béziers (France) décède en garde à vue

              Mohamed Gabsi, 34 ans, est décédé après une arrestation violente en avril pour être sorti de chez lui pendant l'isolement du coronavirus.
              Mohamed a suffoqué après qu'un policier se soit assis sur le dos pendant tout le trajet jusqu'au poste de police.

              L'autopsie a confirmé cette semaine que Mohamed est mort d'asphyxie.

              Les trois officiers de Police sont toujours libres !


              Dernière modification par Pomaria, 07 juin 2020, 14h24.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #8
                Mort lors d'une arrestation à Béziers :
                Les précisions du procureur

                L'autopsie a confirmé cette semaine que Mohamed est mort d'asphyxie.

                Les trois officiers de Police impliqués sont toujours libres !



                Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                • #9
                  Une autre vidéo montrant les derniers cris entendus de la victime avant sa mort

                  Les policiers l'ont couché sur le ventre à l'arrière du véhicule.
                  Ils se sont assis sur lui pendant le transport au commissariat.
                  Ils ont dit qu'ils s'étaient assis sur ses fesses et qu'au bout d'un moment ils l'auraient entendu ronfler. Ils se sont surement assis sur son dos jusqu'à étouffement et décès.
                  Ils ont été déclarés non responsables par la justice.
                  Aucun des policiers n’a été mis en examen

                  Cette victime était SDF.

                  Béziers est une ville gérée par le Maire Ménard du Franc National.
                  Ce sont des policiers municipaux. Je vous laisse deviner de quel bord ils sont eux même.


                  Paix a son âme ......

                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                  • #10
                    Béziers laboratoire de la répression

                    Justice pour Mohamed Gabsi, 33 ans, mort suite à son interpellation par la police à Béziers

                    Mohammed Helmi Gabsi, 33 ans, 3 enfants est mort ce mercredi suite à son interpellation par la police pour non respect du confinement, à Béziers, ville du maire d'extrême-droite Robert Ménard. Un drame qui illustre la gestion répressive de la crise sanitaire par le gouvernement.

                    Gabriel Ichenwiyen


                    La première mort suite à un contrôle de police liée aux mesures de confinement aura eu lieu à Béziers. La victime, Mohammed Helmi Gabsi, un homme de 33 ans, père de 3 enfants, était en situation de grande vulnérabilité sociale et de précarité. Présent dans la rue après l’heure de couvre-feu imposée par la mairie, il a été soumis à une interpellation violente de la part des policiers .

                    Selon les déclarations complètement bancales des policiers et du procureur, « un policier municipal se serait assis sur les fesses de l’individu encore très excité dans le but de le maintenir jusqu’à sa conduite au commissariat de police », et « il se serait calmé au cours du bref transport, les trois policiers affirmant l’avoir entendu “ronfler”, leur laissant penser qu’il s’était endormi ». A leur arrivée au commissariat, Mohammed sera retrouvé inconscient, et, 45 minutes après son arrivée au commissariat, déclaré mort par un médecin urgentiste.

                    Cette version donnée par la police, insultante pour la mémoire de la victime et sans doute mensongère, rappelle les trop nombreuses victimes d’une institution policière fondamentalement violente et raciste, que ce soit Cédric Chouviat en janvier dernier ou Adama Traoré en 2016, décédés à la suite de plaquages ventraux.

                    Le lieu du drame est loin d’être anodin quand on connait les politiques répressives ultra sécuritaires menées par le très réactionnaire Robert Ménard, à la tête de la mairie de la ville depuis 2014. Le maire, ouvertement islamophobe et connu pour ses campagnes d’affichage racistes et sexistes, a transformé la ville en véritable laboratoire de la répression policière. Il a notamment armé les policiers municipaux de pistolets semi-automatiques. Dans le cadre de la crise sanitaire, et dans la continuité de la politique de confinement mise en place par le gouvernement, Ménard a mis en place un couvre-feu de 21h à 5h du matin.


                    Cette mort, insupportable quand on voit la gestion désastreuse de la crise par le gouvernement et les autorités politiques locales, rappelle les verbalisations honteuses de SDF dans différentes villes françaises. Il nous rappelle aussi que les personnes les plus visées par la police et les mesures de répression sont aussi les personnes les plus précaires, racisées, également les plus exposées à l’épidémie.
                    Face à cette gestion criminelle de l’épidémie, nous devons exiger la réquisition des logements vides et des infrastructures de tourisme (hôtels, cuisines, restaurants etc.) sous contrôle des travailleurs afin d’y accueillir gratuitement les personnes les plus précaires.
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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