· Les ventes d’automobiles et composants en hausse de 42%
· Phosphates et dérivés doublent leur chiffre d’affaires
LES exportations des biens continuent de tenir le cap à la hausse. A fin novembre, elles ont marqué un rythme de croissance plus soutenu par rapport aux importations: 26,6% alors que les achats à l’extérieur ont crû de 12,7%. Certes, l’embellie est due pour l’essentiel aux performances des phosphates et dérivés qui ont explosé de près de 90% mais d’autres secteurs ont nettement amélioré leur score.
C’est le cas de l’industrie automobile, de l’électronique et de l’aéronautique. A lui seul, le secteur automobile a vu ses ventes augmenter de 42% pour s’établir à 13,8 milliards de DH contre 9,7 milliards, à fin novembre 2009. L’électronique a aussi amélioré ses exportations de 22,7% passant ainsi de 4,7 milliards de DH à 5,8 milliards. Quant à l’aéronautique, la hausse des ventes à l’étranger a atteint 7,4% à 3,9 milliards de DH. D’autres activités comme les produits de la mer, les articles de bonneterie et les chaussures se sont inscrits en légère hausse variant entre 2 et 4,5%. A l’opposé, les vêtements confectionnés affichent toujours une tendance baissière: 16, 9 milliards de DH contre 16 milliards.
Hors phosphates et dérivés, les exportations ont augmenté de 14,6% à près de 100 milliards de DH contre 87,2 milliards.
Toutefois, le déficit commercial s’est encore creusé à 137,7 milliards. Le phénomène est certes aggravé par le poids de la facture pétrolière mais aussi par les importations des demi-produits notamment, les achats des composants électroniques, de produits chimiques, des matières plastiques, de cuivre, de fer et d’acier. Pour le moment, les chiffres provisoires de l’Office des changes ne livrent pas les détails par groupements d’utilisation. Mais déjà à fin octobre dernier, les importations des demi-produits avaient enregistré une hausse de 17,6% pour s’établir à 51 milliards de DH. Du côté des exportations, la hausse est plus forte au titre du même chapitre. Elle reste cependant limitée aux dérivés des phosphates et aux composants électroniques. Au terme des onze premiers mois de l’année, la valeur des exportations des phosphates et dérivés a marqué un bond de 88% par rapport à la même période de 2009. Elle s’est ainsi établie à 32,1 milliards de DH contre 17 milliards. Cette nette amélioration s’explique aussi bien par les volumes que par la revalorisation des prix de la tonne exportée. Celle-ci a atteint 3.632 DH/tonne pour les engrais naturels et chimiques et 5.737DH/tonne pour ce qui est de l’acide phosphorique contre respectivement 2.466 et 4.339 DH/tonne.
Hors pétrole, les importations ont augmenté de 10,2% à près de 247,7 milliards de DH contre 224,7 milliards à fin novembre 2009. Quant à la facture pétrolière, elle s’est élevée à 22,1 milliards de DH contre 14,6 milliards au terme des 11 premiers mois de 2009.
Les données de l’Office des changes font aussi état d’une augmentation de 7,5% des transferts des MRE, dégageant une amélioration de près de 3,5 milliards de DH d’une période à l’autre. Leur montant global a atteint 49,5 milliards de DH contre 46 milliards à fin novembre 2009.
Les investissements extérieurs et prêts étrangers confirment le léger redressement des recettes déjà observé à fin octobre dernier après un recul durant tous les autres mois de l’année. Ces recettes ont enregistré une hausse de 2,2% au terme des 11 premiers mois en comparaison avec la même période de l’année précédente. Au total, 25,4 milliards de DH ont été comptabilisés comme recettes au lieu de 48,3 milliards. Seulement, les dépenses ont explosé de 87% pour atteindre près de 23,3 milliards de DH contre 12,4 à la même période de 2009. cette aggravation s’explique en particulier par la hausse des dépenses au titre des cessions d’investissements étrangers dont le montant a grimpé à 21,4 milliards de DH. Ceci, en dépit du faible niveau des remboursements des prêts privés dont le montant a atteint 628,6 millions de DH.
A. G.
L'economiste
· Phosphates et dérivés doublent leur chiffre d’affaires
LES exportations des biens continuent de tenir le cap à la hausse. A fin novembre, elles ont marqué un rythme de croissance plus soutenu par rapport aux importations: 26,6% alors que les achats à l’extérieur ont crû de 12,7%. Certes, l’embellie est due pour l’essentiel aux performances des phosphates et dérivés qui ont explosé de près de 90% mais d’autres secteurs ont nettement amélioré leur score.
C’est le cas de l’industrie automobile, de l’électronique et de l’aéronautique. A lui seul, le secteur automobile a vu ses ventes augmenter de 42% pour s’établir à 13,8 milliards de DH contre 9,7 milliards, à fin novembre 2009. L’électronique a aussi amélioré ses exportations de 22,7% passant ainsi de 4,7 milliards de DH à 5,8 milliards. Quant à l’aéronautique, la hausse des ventes à l’étranger a atteint 7,4% à 3,9 milliards de DH. D’autres activités comme les produits de la mer, les articles de bonneterie et les chaussures se sont inscrits en légère hausse variant entre 2 et 4,5%. A l’opposé, les vêtements confectionnés affichent toujours une tendance baissière: 16, 9 milliards de DH contre 16 milliards.
Hors phosphates et dérivés, les exportations ont augmenté de 14,6% à près de 100 milliards de DH contre 87,2 milliards.
Toutefois, le déficit commercial s’est encore creusé à 137,7 milliards. Le phénomène est certes aggravé par le poids de la facture pétrolière mais aussi par les importations des demi-produits notamment, les achats des composants électroniques, de produits chimiques, des matières plastiques, de cuivre, de fer et d’acier. Pour le moment, les chiffres provisoires de l’Office des changes ne livrent pas les détails par groupements d’utilisation. Mais déjà à fin octobre dernier, les importations des demi-produits avaient enregistré une hausse de 17,6% pour s’établir à 51 milliards de DH. Du côté des exportations, la hausse est plus forte au titre du même chapitre. Elle reste cependant limitée aux dérivés des phosphates et aux composants électroniques. Au terme des onze premiers mois de l’année, la valeur des exportations des phosphates et dérivés a marqué un bond de 88% par rapport à la même période de 2009. Elle s’est ainsi établie à 32,1 milliards de DH contre 17 milliards. Cette nette amélioration s’explique aussi bien par les volumes que par la revalorisation des prix de la tonne exportée. Celle-ci a atteint 3.632 DH/tonne pour les engrais naturels et chimiques et 5.737DH/tonne pour ce qui est de l’acide phosphorique contre respectivement 2.466 et 4.339 DH/tonne.
Hors pétrole, les importations ont augmenté de 10,2% à près de 247,7 milliards de DH contre 224,7 milliards à fin novembre 2009. Quant à la facture pétrolière, elle s’est élevée à 22,1 milliards de DH contre 14,6 milliards au terme des 11 premiers mois de 2009.
Les données de l’Office des changes font aussi état d’une augmentation de 7,5% des transferts des MRE, dégageant une amélioration de près de 3,5 milliards de DH d’une période à l’autre. Leur montant global a atteint 49,5 milliards de DH contre 46 milliards à fin novembre 2009.
Les investissements extérieurs et prêts étrangers confirment le léger redressement des recettes déjà observé à fin octobre dernier après un recul durant tous les autres mois de l’année. Ces recettes ont enregistré une hausse de 2,2% au terme des 11 premiers mois en comparaison avec la même période de l’année précédente. Au total, 25,4 milliards de DH ont été comptabilisés comme recettes au lieu de 48,3 milliards. Seulement, les dépenses ont explosé de 87% pour atteindre près de 23,3 milliards de DH contre 12,4 à la même période de 2009. cette aggravation s’explique en particulier par la hausse des dépenses au titre des cessions d’investissements étrangers dont le montant a grimpé à 21,4 milliards de DH. Ceci, en dépit du faible niveau des remboursements des prêts privés dont le montant a atteint 628,6 millions de DH.
A. G.
L'economiste

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