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Terrorisme fictif, guerre rééle

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  • Terrorisme fictif, guerre rééle

    Il ne fait plus aucun doute désormais que certains pays comme les USA et la grande bretagne, et d'autres encore s'en inspirent, usent de ce qu'ils appellent "la guerre contre le terrorisme" pour manipuler les opinions et imposer ainsi une politique orientée pour faire leur affaires.

    Le bouc émissaire, que l'on traine dans la boue, qu'on désigner du doigt et qu'on diabolise : l'islam et le musulman. Mais rien nous pourra éteindre la lumière elle ira en s'éclairant.

    Voiçi l'article sur le sujet


    par Jürgen Elsässer (Journaliste Allemand)

    17 août 2006

    L’annonce fortement dramatisée par le ministre britannique de l’Intérieur, le 10 août 2006, de la découverte d’un complot terroriste à Londres a suscité la panique, puis la perplexité. Le journaliste allemand Jürgen Elsässer revient sur ce moment d’hystérie collective et sur le rôle du Mossad dans cette manipulation des opinions publiques en pleins bombardements du Liban.

    Couverture du Spiegel : « La stratégie du massacre de masse ».« La stratégie du massacre » nous hurle la couverture du magazine Der Spiegel, disponible depuis lundi dernier dans tous les kiosques en Allemagne [1]. Mais il ne s’agit pas des bombardements massifs et sans retenue qu’inflige l’aviation israélienne à son voisin libanais. Il ne s’agit pas non plus des morts bien réels de cette folie - environ 1 300 depuis le début de la guerre, dont un tiers sont des enfants. Non, l’hebdomadaire d’informations de Hambourg phantasme sur les victimes éventuelles d’un éventuel attentat d’éventuels kamikazes islamistes - « un massacre dans des proportions gigantesques ». Les astrologues de l’islamisme peuvent même nous proposer des dates pour ce massacre : soit le cinquième anniversaire du 11 septembre 2001, soit déjà le 22 août, c’est-à-dire mardi prochain. Ce jour-là les musulmans du monde entier célèbrent l’ascension céleste de leur prophète Mahomet sur le dos du cheval ailé Burak. Pour Bernard Lewis, islamophobe patenté [2], interrogé par le Spiegel, cette date « peut tout à fait être considérée comme plausible pour une attaque apocalyptique dont le but serait la destruction d’Israël, voire, s’il le faut, du monde entier » [3].

    Ces phantasmes de fin du monde sont motivés par un raid spectaculaire mené dans la nuit du 9 au 10 août en Grande-Bretagne et au cours duquel la police a arrêté dix-neuf soi-disant terroristes qui, si on croit le ministre de l’Intérieur britannique John Reid, se préparaient à commettre des attentats contre des avions et provoquer « un massacre d’une ampleur inconcevable », faisant « un nombre encore jamais vu de victimes ».

    La grande majorité des personnes arrêtées sont jeunes, bien intégrées dans la société et ne se sont pas caractérisées par une pratique religieuse très marquée. Ceci a provoqué un glissement dans l’imagerie de l’ennemi : ce ne sont plus les illuminés barbus (« prédicateurs de la haine ») qui sont dangereux, non, bien pire et bien plus difficiles à détecter sont les bombes à retardement vivantes qui se présentent sous la forme de notre voisin turc ou bien de notre collègue arabe. Le lendemain des arrestations de Londres, le quotidien le plus lu d’Allemagne, le Bild-Zeitung, commentait : « Le Djihad, la guerre sainte contre les infidèles, la conquête du monde par l’islam représente une menace croissant de jour en jour […]. Le plus dangereux dans cette guerre est que même les enfants d’immigrés, qui grandissent chez nous dans la paix, se laissent contaminer par ce virus et se mettent à croire qu’ils doivent, en tant que “Soldats d’Allah”, détruire les ennemis de la Foi. Ils se cachent également en Allemagne, parmi nous, des bombes invisibles au cœur de notre société ». Tout comme dans les années 1930, un groupe entier au sein de la population de notre pays est désigné à la vindicte populaire comme étant l’ennemi intérieur.

    Des bombes fabriquées dans les toilettes
    Le plus extraordinaire est la façon dont tous les médias depuis une semaine répètent et enjolivent, voire gonflent de manière sensationnelle l’histoire du complot gigantesque prévenu juste à temps. Et ce alors que les autorités britanniques ont été avares de détails et n’ont pour l’instant pas fourni la moindre preuve de ce qu’ils prétendent. L’hystérie médiatique est la même qu’après l’incendie du Reichstag - sans même avoir eu besoin que le Reichstag brûle.

    Non seulement on ne nous a pas dit exactement combien d’avions devaient être détournés - un coup on nous dit trois, puis dix et enfin on parle d’« une douzaine » - mais on ne nous précise pas non plus quand ces attentats devaient se produire. Même le Spiegel est obligé de concéder que « pour l’instant, personne n’a encore vu les bouteilles trafiquées de limonade Gatorade contenant l’explosif liquide que les suspects étaient censés introduire à bord des avions ».

    Il n’y a pas que les armes prévues pour l’attentat qui manquent à l’appel. Les théories avancées de manière officieuse sur la manière dont les terroristes s’y seraient pris pour faire sauter les avions sont ridicules. Si l’on en croit la presse, il s’agirait de composants d’explosifs liquides qui auraient ensuite étés combinés à bord. Mais quels composants ? On nous parle de nitroglycérine et de nitrométhane - deux produits extrêmement dangereux qui peuvent exploser au moindre choc - comme le sait toute personne ayant vu le film Le Salaire de la peur. Le Spiegel, lui, penche plutôt pour le TATP, le triacétonetriperoxyde, car il est soi-disant facile à fabriquer à partir de solvant pour vernis à ongles et autres produits couramment disponibles en droguerie. Mais « Le TATP requiert beaucoup de temps pour sa fabrication, ce n’est qu’au bout de plusieurs heures que la poudre explosive se forme au fond de l’éprouvette. Par contre, d’innombrables accidents survenus lors du mélange des composants témoignent de l’instabilité mortelle de ce produit lors de sa fabrication ». Il faut donc croire que les terroristes envisageaient de s’enfermer pendant plusieurs heures dans les toilettes de l’avion * dans l’espoir que le cocktail mélangé ne leur pête pas entre les doigts avant d’avoir atteint la puissance requise. Et pour finir, et cette information n’est pas des moindres : comme nous en informe le Guardian de Londres dans son édition du 13 août, aucune des personnes arrêtées par la police n’avait réservé ni acheté le moindre billet d’avion. Alors pourquoi les soupçonne-t-on ? À cause de conversations téléphoniques et de courriers électroniques échangés. Voici un petit aperçu des éléments à charge : « Ils utilisaient des noms de code qui ne laissaient aucun doute sur leurs intentions, des expressions imagées comme, par exemple, “raisins secs”, un terme qui est souvent utilisé en arabe pour désigner des explosifs ». En Allemand aussi, « raisins secs » est un nom de code. « Il chie des raisins secs » désigne trivialement une personne tatillonne, mesquine et veule qui se vend à la puissance du moment.

    Propagande belliciste
    Les autorités britanniques affirment avoir agi sur la foi d’informations obtenues de la part des services secrets pakistanais, l’ISI. Mais les journaux à sensation du groupe Springer en Allemagne nous fournissent une autre version, qui fait intervenir le Mossad comme source supplémentaire. « Baalbek, début août : un commando israélien s’empare d’un hôpital. Le but initial est de débusquer des terroristes du Hezbollah mais - si l’on en croit des experts britanniques - lors de cette opération des agents des services secrets israéliens seraient tombés sur trois ordinateurs. Les disques durs contiennent des informations sur plus de 20 cellules terroristes en Angleterre. Tel Aviv, dimanche 6 août : au siège du Mossad tombe une information urgente envoyée depuis Islamabad : Al Qaïda vient de donner l’ordre à ses terroristes en Angleterre de se préparer à agir !… Peu de temps après le chef du Mossad informe son homologue des services secrets MI6… »

    L’information qui sous-tend cet article est claire : l’agression sanglante et contraire au droit international menée par Israël contre son voisin a permis d’empêcher un terrible bain de sang en Europe. En conclusion, les guerres menées par les États-Unis et leurs alliés dans la région entre le canal de Suez et le Golfe persique profitent également à Europe.

    Le journal met ses lecteurs dans l’ambiance : « Partout des crises, des conflits et des guerres : l’Afghanistan, l’Irak, et maintenant le Liban. Sommes-nous à la veille d’une guerre mondiale opposant le monde libre à l’islam fanatique ? » Et un peu plus loin on lit : « La principale source de financement du terrorisme est l’Iran. Est-ce que l’occident doit mettre en œuvre des mesures plus sévères contre Téhéran ? »

    Quand on pose la question de cette manière, c’est qu’on a déjà la réponse.


    Jürgen Elsässer
    Dernière modification par elyas, 21 août 2006, 23h46.

  • #2
    Fabriquez vous-mêmes votre bombe au TATP

    Salut elyas et merci pour l'article ... en voila un autre qui manque pas d'humour

    Le complot terroriste déjoué le 10 août 2006 par le gouvernement Blair n’a guère de crédibilité. Non sans humour, le romancier Tom Greene imagine les difficultés d’un jihadiste pour embarquer discrétement son matériel à bord d’un avion de ligne et s’isoler trois heures dans les toilettes pour fabriquer son explosif.

    Fabriquez vous-mêmes votre bombe au TATP :22:
    par Thomas C. Greene*


    Fabriquer une quantité suffisante de TATP pour faire exploser un avion en vol n’est pas aussi simple que cela a été présenté par la presse dominante lorsque les autorités britanniques ont révélé le prétendu « complot du 10 août ». Il ne suffit pas de s’éclipser aux toilettes et de mélanger deux liquides inoffensifs.

    Pour commencer, vous devez vous procurer une quantité suffisante de peroxyde d’hydrogène et ayant la bonne concentration. Ce n’est pas un produit facile à se procurer à l’état pur. Bien sûr, vous pouvez en acheter dans les drogueries sous forme de décolorant pour cheveux. Mais ces solutions contiennent 97 % d’eau. Vous allez donc devoir faire bouillir le liquide pour extraire l’eau et concentrer le peroxyde. Vous risquez par la même occasion de mettre le feu à votre laboratoire improvisé et de tout perdre avant même qu’un seul « suppôt du Grand Satan » n’ait péri.

    Mais bon, mettons que vous avez trouvé un moyen de vous procurer du peroxyde d’hydrogène dans la concentration adéquate ou que vous avez pu en fabriquer en faisant bouillir du décolorant sans que votre cuisine ait explosé. Très bien. Il vous reste à vous procurer de l’acétone et de l’acide sulfurique. Ces ingrédients sont nettement plus faciles à acheter dans le commerce.

    Passons aux choses sérieuses. Prenez votre peroxyde d’hydrogène concentré, votre acétone et votre acide sulfurique, dosez soigneusement chaque liquide et versez le dans des bouteilles de soda afin de les passer discrètement par la douane et de les introduire à bord de l’avion. Vous pouvez gagner de la place en mélangeant dans une même bouteille le peroxyde d’hydrogène et l’acétone - mais dans ce cas il est impératif de garder le liquide au frais. Vous allez donc devoir transporter, dans vos bagages à main, (outre votre exemplaire du Coran dédicacé par Oussama Ben Laden en personne), plusieurs packs de glace (à transporter dans une glacière ou un emballage isotherme en polystyrène), ainsi qu’un thermomètre, une grande éprouvette à bec, une baguette mélangeur en verre et une pipette en verre, jaugée. Vous allez en avoir besoin.

    Je vous conseille vivement de prendre un billet de première classe et de commander du champagne dès votre arrivée à bord. Si vous voyagez avec une compagnie aérienne correcte, ils devraient vous fournir votre bouteille dans un seau à glace. Le seau et la glace vous seront utile - en plus des packs de froid et de l’emballage isotherme - pour maintenir votre mélange à une température suffisamment basse pour qu’il ne prenne pas feu dans les toilettes de l’avion avant d’avoir atteint la concentration suffisante pour devenir de l’explosif.

    Une fois que l’avion a décollé et est en route vers les États-Unis, ne perdez pas de temps, il vous faut plusieurs heures pour fabriquer l’explosif. Transportez discrètement tout votre attirail dans les toilettes. Vous devrez probablement faire plusieurs voyages pour ne pas attirer l’attention du personnel de bord. Une fois que vous avez tout rassemblé, enfermez-vous dans les toilettes, placez l’éprouvette graduée dans le bain de refroidissement (le seau à glace du champagne) et versez-y doucement le mélange acétone-peroxyde d’hydrogène contenu dans la première bouteille. Placez le thermomètre dans l’éprouvette et, à l’aide de la pipette, commencez à y ajouter, goutte à goutte, l’acide sulfurique contenu dans la deuxième bouteille. Prévoyez un masque respiratoire et des lunettes de piscine car les vapeurs dégagées sont corrosives et vous avez besoin de votre autre main pour touiller en permanence votre mélange. Ne laissez pas votre vue se brouiller car vous devez garder un œil constant sur le thermomètre. Au fur et à mesure que vous ajoutez l’acide, la mixture va s’échauffer et si elle devient trop chaude, vous vous retrouverez avec un explosif de faible puissance. Au pire, si elle devient vraiment trop chaude, elle risque de prendre feu ou d’exploser prématurément et de vous tuer, vous, en faisant juste un peu de dégâts dans les toilettes de l’avion, c’est tout. Ce n’était pas le but de l’opération et vous risquez de vous voir priver de vos 70 vierges quand vous arriverez au paradis des martyrs.

    Après quelques heures de touillage et d’ajout d’acide goutte à goutte, vous obtenez une quantité de TATP suffisante pour mener à bien votre projet - à condition bien sûr que les vapeurs acides dans cet espace confiné ne vous aient pas suffoqué, qu’elles n’aient pas attiré l’attention des autres passagers ou du personnel de bord et qu’aucun passager ne soit venu tambouriner contre la porte des WC... Si rien de tout cela ne s’est produit, c’est un vrai miracle (preuve que vous êtes vraiment un combattant de Dieu) et il ne vous reste plus qu’à laisser sécher votre mélange pendant environ deux heures et demie. Ensuite il n’y a plus qu’à le détonner, ce qui est relativement simple à faire à l’aide d’un petit appareil électrique quelconque.

    Comme vous pouvez le constater, fabriquer du TATP à bord d’un avion est à la portée du premier jihadiste venu. Il faut simplement s’assurer qu’on en fabrique en quantité suffisante pour provoquer la destruction de l’avion et qu’on a pris les précautions nécessaires pour obtenir une qualité suffisante et éviter une combustion prématurée. On ne peut pas faire l’impasse sur la qualité quand on veut commettre « un meurtre de masse à une échelle inimaginable » comme l’affirme Paul Stephenson, chef-adjoint de la police britannique. Car même si vous pouvez toujours obtenir un cocktail explosif en mélangeant au jugé les ingrédients, il y a peu de chances pour qu’il fasse suffisamment de dégâts pour détruire l’avion. Au mieux, vous casserez quelques hublots et vous tuerez quelques croisés infidèles - victimes des débris volants quand la cabine sera subitement dépressurisée. Mais c’est à peu près tout ce que vous arriverez à obtenir, même dans les meilleures conditions possibles.



    Thomas C. Greene
    Romancier états-unien.
    Dernière modification par absent, 22 août 2006, 00h40.

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    • #3
      Un minimum de bon sens et y regardant objectivement suffit pour comprendre comment se sont les manipulation mais ce n'est pas le cas de l'immense majorité qui regarde les journaux télévisés et qui croient tout naturellement ce qu'on leur sert...

      A cet égard, l'objectif de désinformation et totalement atteint.

      Nous vivons une dur période de chasse aux sorcières.

      PS : Les gens croient ce qu'on leur dit, aujourd'hui c'est une bombe dans un rouge à lèvre et demain c'est quoi.

      Je pense à ces gens qu'ils arrêtentet qui doivent leur servir pour que l'illusion soit parfaite. Naturellement il n'ont strictement rien à voir avec tout cela.
      Dernière modification par elyas, 22 août 2006, 00h46.

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      • #4
        L'article décrivant le terroriste qui joue au professeur Nimbus dans les toilettes de l'avion est hilarant.

        Il est effectivement dur de croire à toute cette histoire tres compliquée. Surtout quand on sait qu'il suffisait aux terroristes épris par les liquides dangeureux d'acheter 2 bouteilles de bon whisky au duty free, d'utiliser une paire de chaussettes et un briquet pour fabriquer 2 cocktails molotov dans les toilettes et faire sauter l'avion ainsi. Mais plus c'est gros, plus c'est crédible apparement.

        Au plaisir,
        66

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        • #5
          Double66: On reconnait l'expert

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