bel-court: " Preuve que tu ne connais pas les Kabyles.. entre eux ils ne se tuent pas pour des divergences politiques. Ils ne sont pas des extrêmistes, ils ne le deviendront jamais, car l'extrêmisme religieux est le plus dangereux"
Ah bon?
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La Kabylie rentre dans le rang
C'est alors que le pouvoir décide de reprendre la main. Le 11 juin 2003, du haut de la tribune de l'Assemblée nationale, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, lui-même kabyle, s'adresse, en tamazight, la langue berbère, aux arouch, qu'il invite à la table des négociations, en leur promettant de libérer leurs camarades emprisonnés. L'initiative va provoquer une scission au sein du mouvement. Seule une partie des militants, emmenée par Belaïd Abrika, accepte le dialogue avec les autorités. Le pouvoir leur donne rapidement quelques gages en effaçant les ardoises des notes d'électricité impayées ou des arriérés de la redevance. Mais les négociations achoppent, début 2004, sur la question de la langue et de son officialisation. La décision de Saïd Sadi, le chef du RCD, d'être candidat lors de l'élection présidentielle d'avril 2004 - cette fois, le FFS boycotte - achève de diviser le mouvement, et la population.
Des tractations se déroulent-elles alors en coulisse? Toujours est-il que Belaïd Abrika et les siens vont, quelques mois après l'élection présidentielle et la victoire d'Abdelaziz Bouteflika, saisir la main tendue, une nouvelle fois, par le Premier ministre.
Ah bon?

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La Kabylie rentre dans le rang
C'est alors que le pouvoir décide de reprendre la main. Le 11 juin 2003, du haut de la tribune de l'Assemblée nationale, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, lui-même kabyle, s'adresse, en tamazight, la langue berbère, aux arouch, qu'il invite à la table des négociations, en leur promettant de libérer leurs camarades emprisonnés. L'initiative va provoquer une scission au sein du mouvement. Seule une partie des militants, emmenée par Belaïd Abrika, accepte le dialogue avec les autorités. Le pouvoir leur donne rapidement quelques gages en effaçant les ardoises des notes d'électricité impayées ou des arriérés de la redevance. Mais les négociations achoppent, début 2004, sur la question de la langue et de son officialisation. La décision de Saïd Sadi, le chef du RCD, d'être candidat lors de l'élection présidentielle d'avril 2004 - cette fois, le FFS boycotte - achève de diviser le mouvement, et la population.
Des tractations se déroulent-elles alors en coulisse? Toujours est-il que Belaïd Abrika et les siens vont, quelques mois après l'élection présidentielle et la victoire d'Abdelaziz Bouteflika, saisir la main tendue, une nouvelle fois, par le Premier ministre.
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