Suite
Ce jour, on ne saurait dire lequel car le confinement a fini par gommer les jours, les semaines et les dates qui d'habitude constituent le fondement de toute action et de tout état puisqu'on dit fait le, né le, arrivé le et tous ces exemples trop longs à énumérer sous peine de lasser encore davantage le narrateur que le lecteur, ce jour donc Samir met son blouson et chausse ses baskets pour sortir faire un tour chez l'épicier qui fournit les produits essentiels mais aussi secondaires tout en racontant les petits potins du quartier.
En arrivant sur le palier, son cœur se met en transe car Amoula sort elle aussi de chez elle au même moment béni.
- Salut Amoula, comment tu vas ?
- Salut Samir, ça va et toi ?
- Bah ça va
.
.
.
- Ça va Amoula
- Oui Samir ça va et toi ?
- Ça va. Tu sors ?
- Oui je vais à l'épicerie
- Ah moi aussi, quel hasard, on peut aller ensemble
- Je sais pas si c'est bien car si on nous voit, c'est pas bon pour ma réputation et ma mère va encore devoir simuler un infarctus pour que je lui promette de plus te parler.
- Oui tu as raison et excuse- moi pour ce manque de respect de ma part.
Si tu veux, pars en avance et je suivrai dans 5 mn
- Ok d'accord. Merci
Amoula se dépêche de descendre de son pas rapide de sportive.
Arrivée sur le trottoir devant l'immeuble, voilà qu'il y a Bachir le nouveau, celui qui est arrivé il y a une dizaine de jours.
Dès qu'il la voit il se dirige vers elle.
- Oh jolie mademoiselle, vous êtes plus belle que Brigitte Bardot, plus belle que Joséphine Ange Gardien, soyez ma Pompadour et je serai votre Louis XV.
Amoula ne le voudrait pas mais elle éclate de rire tellement que cette déclaration est trop drôle et ça rend ce Bachir presque sympathique malgré son allure de bad boy qui a dû avoir fait les 400 coups et même les 500 si quelqu'un prend le temps de compter mais personne ne va compter, on le sait.
Clac clac clac font des pas sur le trottoir
Amoula et Bachir se retournent et aperçoivent Zahia qui arrive en balançant les hanches sur ses vrais talons de faux Louboutin.
Et là Bachir se précipite manquant renverser Amoula comme une théière trop chaude
-Mademoiselle, jolie Mademoiselle, tu es plus belle que Nabila, plus belle que Afida Turner, plus belle que toutes les anges de la télé, je t'aime à mourir, moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui, tu n'as qu'à ouvrir l'espace de tes bras pour tout reconstruire
Et ainsi de suite
Amoula sourit et reprend le chemin de l'épicerie.
Il semble très amoureux de Zahia ce Bachir.
Ce jour, on ne saurait dire lequel car le confinement a fini par gommer les jours, les semaines et les dates qui d'habitude constituent le fondement de toute action et de tout état puisqu'on dit fait le, né le, arrivé le et tous ces exemples trop longs à énumérer sous peine de lasser encore davantage le narrateur que le lecteur, ce jour donc Samir met son blouson et chausse ses baskets pour sortir faire un tour chez l'épicier qui fournit les produits essentiels mais aussi secondaires tout en racontant les petits potins du quartier.
En arrivant sur le palier, son cœur se met en transe car Amoula sort elle aussi de chez elle au même moment béni.
- Salut Amoula, comment tu vas ?
- Salut Samir, ça va et toi ?
- Bah ça va
.
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- Ça va Amoula
- Oui Samir ça va et toi ?
- Ça va. Tu sors ?
- Oui je vais à l'épicerie
- Ah moi aussi, quel hasard, on peut aller ensemble
- Je sais pas si c'est bien car si on nous voit, c'est pas bon pour ma réputation et ma mère va encore devoir simuler un infarctus pour que je lui promette de plus te parler.
- Oui tu as raison et excuse- moi pour ce manque de respect de ma part.
Si tu veux, pars en avance et je suivrai dans 5 mn
- Ok d'accord. Merci
Amoula se dépêche de descendre de son pas rapide de sportive.
Arrivée sur le trottoir devant l'immeuble, voilà qu'il y a Bachir le nouveau, celui qui est arrivé il y a une dizaine de jours.
Dès qu'il la voit il se dirige vers elle.
- Oh jolie mademoiselle, vous êtes plus belle que Brigitte Bardot, plus belle que Joséphine Ange Gardien, soyez ma Pompadour et je serai votre Louis XV.
Amoula ne le voudrait pas mais elle éclate de rire tellement que cette déclaration est trop drôle et ça rend ce Bachir presque sympathique malgré son allure de bad boy qui a dû avoir fait les 400 coups et même les 500 si quelqu'un prend le temps de compter mais personne ne va compter, on le sait.
Clac clac clac font des pas sur le trottoir
Amoula et Bachir se retournent et aperçoivent Zahia qui arrive en balançant les hanches sur ses vrais talons de faux Louboutin.
Et là Bachir se précipite manquant renverser Amoula comme une théière trop chaude
-Mademoiselle, jolie Mademoiselle, tu es plus belle que Nabila, plus belle que Afida Turner, plus belle que toutes les anges de la télé, je t'aime à mourir, moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui, tu n'as qu'à ouvrir l'espace de tes bras pour tout reconstruire
Et ainsi de suite
Amoula sourit et reprend le chemin de l'épicerie.
Il semble très amoureux de Zahia ce Bachir.
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