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L'immeuble confiné - العمارة المحجورة : feuilleton ramadanesque de FA

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  • AigleNoir

    Hello Sir! Mdrrrr, le pere de famille attachant (personnage de benam) s'appelle désormais Tchitchi...hahaha!
    Non mais ton jeune homme, c'est pas le neveu de Tchitchi mais son beau-frere, puisque dans le récit de benam, ils attendent la visite du frere de la mere.

    Bravo Nessy, tu utilises de plus en plus de personnages des autres auteurs! Mais pour Ammi Ammar, peut etre Ammi Youcef ferait mieux l'affaire, c'est l'ami de Ammi Idir (personnage d'Uzyin).

    Capovic

    Je pense que cette expérience serait plus amusante si on procedait comme ca, ca ajoute plus de difficulté mais on aura un feuilleton plus cohérent a la fin...hopefully Wesh men imprésario rak tferket aalih wana djitek 3la 3einek el 3awra?

    Je vais mettre ma casquette d'auteur dorka, j'ai préparé un récit mais il est vraiment nul Mdrrrr, attendez

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    • Envoyé par Tiregwa
      Impossible d'écrire le même récit en fragments différents issus de personnes différentes... en assurant une homogénéité et une cohérence du texte.
      Envoyé par Vanilla
      J'encourage tous les auteurs a adapter leurs histoires en fonction des récits des autres auteurs pour maximiser nos chances d'aboutir a un feuilleton avec un enchainement crédible. C'est le principe du jeu et il est crucial pour la réussite de cette expérience. On peut utiliser les personnages des autres dans nos propres récits, comme le fait Nessy.
      Je ne pense pas qu'il soit obligatoire de couler absolument tous les récits en un seul. L'ensemble formera un recueil de tranches de vie qui se déroulent en parallèle en un même lieu sans nécessairement se croiser (comme dans L'Immeuble Yacoubian d'Alaa El Aswany.) En raison du cloisonnement imposé par le confinement (plus théorique que réel chez nous): on est relativement isolé par rapport à ses voisins immédiats et en contact plus fréquent, miracle de la technologie moderne, avec des personnes et des espaces géographiquement éloignés.

      La référence à l'étage me semble superflue sauf quand cela est un élément indispensable à la trame.

      C'est vrai que les personnages communs à plusieurs récits (concierge, épicier du coin, ceux qui entrent en relation trans-récits, etc.) doivent être partout les mêmes pour garder à l'immeuble son "unicité".
      Envoyé par Nessy
      Zohra commençait à avoir mal aux jambes et avait hâte de s'installer assise sur un bon canapé.
      Elle dit à Aicha
      - Aïcha, Aïcha
      Écoute moi
      Aïcha Aïcha
      Regarde moi
      Excellent.
      Tu aurais pu ajouter: "Aïcha Aïcha, Pense à moi"
      Envoyé par Capo
      Non seulement j'ai du mal à écrire mais en plus je dois dénicher un imprésario
      Vas-y. Plonge. La température est bonne. Et puis ta touche manque à l'ensemble.

      = = = = = =

      Mes sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué ou commenté.
      Excusez-moi si je réponds rarement à des commentaires qui me sont adressés. La plupart du temps, je ne sais pas quoi dire ou je n'arrive pas à mettre de l'ordre dans mes idées.
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • dans la cave sombre et humide j'habite.je suis nadia (84 ans) la prostituée de l'immeuble. les jeunes m'appellent tata pattaya et les hommes ne me regardent plus.

        comme chaque immeuble a sa cave, chaque cave a ses rats.
        rats devenus mes seuls amis...

        (non,je ne vais pas polluer davantage car vanilla ne m'a pas autorisé a participer) mais bravo aux auteurs !

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        • Bonjour

          Hahhhh , la touche Samarkand
          « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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          • Merci samarkand777 de ne pas polluer...tu as ton grand roman FA tu peux y mettre toutes les prostituées que tu souhaites

            Voici ma modeste contribution, rigolez pas svp oeilfermé

            30/04/2020 - Alger

            Je suis Sihem. On vient tout juste de déménager dans cet immeuble. Depuis presque 2 mois, je suis confinée avec mon mari Kamel dans notre 3 pièces situé au 2ème étage. Je suis une 3roussa djdida. Fi zahri, mon mariage a coïncidé avec le confinement et le couvre-feu.

            La famille de mon mari voulait saisir l’occasion pour se faire rembourser les frais de la salle et faire un mariage en catimimi, sans invités, ils m’ont limite accusée d’être menhoussa ! Mais ma famille a insisté pour maintenir le mariage à la date fixée, d’autant plus que le voyage de noces initialement négocié pour l’Italie rah fi kil ezzit. Finalement, beaucoup d’invités ont sauté sur l’occasion du confinement pour ne pas venir et apporter des cadeaux. La salle était quasiment vide, mais ce qui me réjouit c’est que j’ai quand même mis mes robes et surtout la robe blanche. En plus, ma mère m’a remonté le moral en m’assurant qu’heureusement teyyert mennou meqyes w mhazma. Ed’heb soutra, mieux que mille voyages de noces m’a-t-elle affirmé. Je ne suis pas convaincue, parce que je préfère les voyages moi ! Surtout l’Italie, j’en rêve depuis tellement longtemps d’un voyage de noces en Italie ! Mais je me dis que peut être elle a raison et je découvrirai el hikma dans tout ça plus tard…

            J’ai décidé de tenir ce journal de confinement pour m’occuper. Kamel dort beaucoup durant le Ramadan et les journées sont interminables. C’était plus facile avec facebook, mais j’ai dû résilier mon compte parce que Kamel est extrêmement jaloux et possessif ! Il était malade à l’idée que je puisse garder contact avec mon ancien soupirant, un camarade de l’université. J’ai dû sacrifier mon compte facebook, auquel je ne tenais pas vraiment, pour le rassurer et avoir la paix.

            Je n’ai pas encore eu l’occasion de croiser tous mes voisins, mais la concierge, une dame d’un certain âge, semble bien curieuse. L’autre jour, je suis descendue faire un tour dans les escaliers pour me dégourdir les jambes et découvrir les lieux. Je l’ai croisée, elle m’a scannée du regard de la tête aux pieds ! Etant de nature plutôt réservée, j’ai fait semblant de ne pas remarquer. Je lui ai fait un signe de tête furtif et me suis empressée de regagner les escaliers de peur qu’elle me pose des questions personnelles. Je l’ai aperçue entrer dans l’appartement en face du sien, en compagnie d’un homme antipathique qui ne manqua pas de me faire un clin d’œil insolent et franchement déplacé en ce mois sacré.

            De retour dans mon appartement, j’ai lavé mes tongs à l’eau javellisée, me suis lavée de la tête aux pieds et aspergée de solution d’alcool. Puis, me rappelant que c’est inflammable, je me suis rincée une 2ème fois à l’eau, épuisant ainsi la dernière bettia que nous avions remplie. Ensuite, j’ai passé la serpillière… cette pandémie me rend maniaque et Kamel n’arrête pas de se moquer de moi. Je trouve qu’il prend la chose à la légère, mais je soupçonne qu’il fait semblant juste pour m’impressionner. Je lui ai cousu plein de jolis masques, mais il refuse de les porter. Je découvre plein de petits traits de caractère chez lui qui m’agacent. Ou est-ce juste l’effet du confinement ? En tous les cas j’adopte une attitude prudente et je ne dis rien. En plus, il me cuisine de bons p’tits plats donc je n’ai pas à me plaindre. Ma mère m’a dit : « Bal3i foummek hetta ettebti wetghoummih b louled. Hadek n’har tqedri t’deldli redjlik w tahadri ». Je trouve que ma mère est un peu vieux jeu, mais je n’ose pas la contrarier de peur de découvrir un jour qu’elle avait finalement raison !


            ==========

            PS: OK Nessy, parfait alors. J'ai du loupé Ammi Ammar!
            Dernière modification par Absent, 30 avril 2020, 14h20.

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            • Vanilla au grand coeur si sensible

              accepte Samarkand... pour les beaux yeux de Nessyoeilfermé

              Merci Vanilla pour le récapitulatif... tu ne perds pas du tout le nord toi!! Efficace comme d'ahbitude!

              Bravo à toi et encore bravo à nos plumes... Je vous suis... Je vous lis et c'est avec un grand plaisir!


              J'ai surtout adoré comment Benam (notre Kateb Yacine) a basculé de la famille tchictchi intello francophone vers et hadja Atika tawa3na
              hahaha

              Je t'adore Benam!
              “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
              comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

              Nazim Hikmet

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              • Benam
                C'est rajouté
                🐒

                Vanilla
                J'ai pris le nom de l'épicier chez Frozy
                🙂

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                • En gros
                  Samir
                  C'est Samarkande
                  😁

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                  • Et l'autre qui ment..

                    Vanilla t'a invité à participer.. mais sans dire merci, t'es vite allé crée un "topic roman" parallèle

                    Je dis cela, je dis rien.. juste une précision

                    Commentaire


                    • capo l'humain n'utilise que 10% de son cerveau...alors si t'es incapable de lire 2 romans a la fois.....
                      il n'y a pas de copyright surtout que c'est utilisé sur tous les forums du monde.

                      j'ai copié l'idée du siècle ? non bah tais toi alors )

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                      • Mabrouk Vanilla (Euhh je veux dire Sihem)



                        Bravo pour ces récits , franchement vous placez la barre très haut ... .
                        pour le moment je me contente de vous lire en attendant le déclic
                        « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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                        • Vanilla... je viens de lire ton récit... meskina le3roussa confinée... j'adore
                          “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
                          comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

                          Nazim Hikmet

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                          • Salem, bonjour

                            Je me sent perdu a partir de la 8eme page !
                            Chaque auteur fait son ecris en choisissant un appart dans l'immeuble ou c'est un romain qui regroupe tous les habitants de l'immeuble ?
                            Elli mafhamch kima ana yfahmni

                            Commentaire


                            • Je rejoins Hiro sur l'affaire Yacine..
                              Maître Benam est le joyau de la couronne..
                              Je donnerai un bras pour lire les papiers qu'il ne poste pas..
                              Et en deux langues SVP..

                              Admirable

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                              • Partie 3

                                Lundi 12h :30
                                J’ai passé une sale nuit. A chaque fois que je fais l’effort d’ouvrir mes paupières, elles se referment. Me sens très lourde…
                                Le mur qui sépare ma chambre du séjour de Bachir « le nouveau » est en parpaing vide. Autrefois, les deux appartements ne faisaient qu’un. Habité par un vieux couple de juif qui se déchirait à longueur de journée, le mari décida de séparer le grand appartement en deux pour avoir la paix.
                                Il a peut-être eu la paix lui, mais pas moi ! tantôt Aâmi Arezki, était calme et je ne l’entendais qu’aux aurores faire sa prière ou parfois quand il était pris de crises d’asthme, tantôt ce nouvel occupant n’est pas des plus discrets ! Je l’entendais toute la nuit se parler, piquer des fous-rires, mettre une musique bizarre…des gens qui hurlaient et tapaient fort sur des instruments…je ne sais plus comment appelle-t-on déjà ce genre de musique…du métal ? ou je ne sais quoi. Avec ses claquettes en caoutchouc, traînait ses lourds pieds le long du séjour faisant mille aller-retours !
                                Malgré mes coups insistants sur le mur qui séparait nos appartements, il faisait la sourde oreille.
                                J’aurai deux mots à lui dire, ce voyou ! Ces jeunes n’ont plus aucune éducation ! Yakhi hala, yakhi !

                                Résignée, je me dirige vers la salle de bain. Je m’asperge le visage d’eau froide et savoure le bien-être que cela me procure. J’avale mon café debout et je prépare un bol de lait pour Abdou avant de mettre ma Mlaya et mon âdjar (en guise de masque) pour sortir. Je vais chez Aâmi Ammar l’épicier du coin acheter quelques choses à Aicha. Je ne vais pas aller la voir les mains vides quand même.

                                En sortant, je croise la discrète Amoula. Une belle jeune fille à la silhouette élancée et sportive. Habillé d’un trench beige, jean et des baskets, elle est toujours noyée dans ses pensées et peu bavarde. Comme si quelque chose la tracassait. Elle me salua avec politesse, me souhaita une bonne journée et disparut. Je me demande où elle va ?...
                                J’arrive essoufflée chez Aâmi Ammar. Je recroise Amoula devant l’entrée du magasin, elle venait de sortir avec une bouteille de lait qu’elle balançait gauche droite et un sac de bonbons. Ah, elle est partie faire des courses, donc…
                                Aâmi Ammar est épicier dans le quartier depuis toujours. Il est Mozabite de Ghardia. Fidèle à son séroual et veste marron en velours rappée , je me suis toujours demandée s’il n’avait pas d’autres habits. Barbichette blanche neige soignée et son éternelle chachia beige sur la tête. Je ne me souviens pas d’un jour où il était sans !
                                - Akhir Zohra, zaretna Baraka. Qu’est ce que je peux te servir ?
                                - Akhir Aâmi Ammar, Issalmek. Je voudrais bien quatre yahourts, une selecto noire et un paquet de Bimo…euh… et une tablette de chocolat « ambassadeur ». Merci !

                                Il me donne le nécessaire et me met tout dans un sac noir. Je luis donne un billet de 200 dinars tout fripé et je m’apprêtais à partir quand il me demanda :
                                - Goli Zohra…euh..vous avez un nouveau voisin n’est pas ?
                                - Oui…oui… Issawed hlayssou (qu’il soit maudit) ! Il ne m’a pas laissée dormir de la nuit ! Il occupe l’appartement de Aâmi Arezki Allah yarahmou.
                                - Ah ! Ces jeunes n’ont plus aucune considération aux vieilles personnes que nous sommes…Enfin ! s’il cherche où s’approvisionner, dis-lui que l’épicerie de Aâmar est la meilleure du coin! Et s’il vient je lui toucherai deux mots ! il ne faut pas qu’il croit que tu es seule Zohra ! je suis là !
                                Je le regarde perplexe…mais qu’est ce qu’il me fait là ?!

                                Je rentre enfin chez moi, j’enlève la tablette de chocolat du sac noir et je la dépose sur ma table de nuit. Je me change et je mets ma djellaba beige avec des pompons noirs. Je ne la mets que pour les grandes occasions et cela fait un bail que je ne me suis pas faite invitée et puis Aicha a les yeux partout ! elle scrute ses invités et guette les moindres détails. Je ne voudrai pas faire mauvaise impression.

                                Je mets mes babouches et je prends la sac noir contenant les yaourts, la limonade et le bimo et je vais chez Aicha.
                                Essoufflée, j’arrive chez elle. Je sonne à la porte. Elle m’ouvre aussitôt comme pressée de m’annoncer une grande nouvelle. Je m’installe sur le sofa en velours bleu. Tout est scintillant ! ça sent le propre et la javel à plein nez.

                                Aicha commença à se plaindre du confinement et appréhende ses conséquences. Elle ne travaille pas et a peur de perdre son travail à l’usine. Je ne l’écoute qu’à moitié. Mon regard ne quitte pas la table basse bien garnie : des makrout, des milles trous et cette odeur de café…Je salivais….Heureusement qu’Aicha me proposa une tasse de café que j’accepte avec grande joie.
                                Sans tourner en rond, elle avança :
                                - Tu me connais Zohra franche et directe. Je t’ai invité pour avoir des informations sur le nouveau voisin. Je sais qu’il occupe l’appartement de Dâ Arezki. Amoula n’a plus vingt ans et je voudrai la marier avant de mourir et puis Elmasmouma (la vipère) de Taous dit que ma fille restera vieille fille et que sa fille Zahia vole tous les regards et se mariera avant toutes les filles de l’immeuble. Je voudrai prendre un pas d’avance sur elle et voir si ce nouveau vaut vraiment le coup ! Raconte-moi ce que tu sais sur lui.

                                J’avale mon troisième maqroud, une gorgée de café et je dis :
                                - Que veux tu que je te raconte ?... Il s’appelle Bachir, dit qu’il est veilleur de nuit et qu’il aura bientôt son propre business à Blida. Je suis allée hier dans son appartement et je peux te dire que c’est un vrai bazar. Il dort au milieu de ses cartons de livre et de magazines de bnet lehram. Ah…Il a un Iphone aussi et un ordinateur. Mais wlid lehram ne m’a pas laissé dormir de la nuit…il a fait un tapage ! Dis-je dégoûtée.
                                - Je vois…Mais s’il a des livres et un ordinateur, il est peut-être quelqu’un d’instruit et tu dis qu’il aura bientôt un business…peut être qu’il a hérité de quelques choses…Dit-elle avec beaucoup d’espoir et cherchant des propos positifs de ma part.
                                - Ah…il ne m’inspire pas confiance Aicha. En plus, il tatoué…Les tatoués ont mauvaise réputation, tu le sais...
                                - Ayema ! tatoué ?! …il doit être marin ou dealer alors ! Mais il vient d’où celui là ?!
                                - Aucune idée…Les jours nous le diront.

                                J’allais me servir une crêpe quand Amoula nous rejoint la bouteille de lait à la main.
                                Aicha furieuse, gronda sa fille de 36 ans comme une gamine de 8 ans.
                                - Mais où étais-tu?! l’épicerie est à deux pas ! je t’ai oublié ! Je suis sûre que tu étais avec « l’autre » moins que rien ! Wallah que tu me tueras un jour !
                                Amoula, indifférente et insensible aux remarques de sa mère pose la bouteille de lait sur la table basse, s’installe en face de moi et se sert un café.
                                Aicha n’arrête pas de lessiver sa fille devant moi…gênée, je m’excuse auprès des deux femmes, prétextant l’heure de mon médicament, je rentre chez moi !

                                Arrivée à ma porte, je remarque Bachir devant l’entrée de l’immeuble demander à Zahia son facemook. Je le voyais scruter son généreux décolleté sans gêne et elle… riait aux larmes…il a dû lui raconter une de ses blagues pourries !

                                A suivre…
                                Dernière modification par FrozenRose, 01 mai 2020, 13h40.
                                Passi passi werrana dipassi!

                                Commentaire

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