Abed Charef:fin de cycle pour le hirak
Dans un environnement politique et médiatique aussi verrouillé que celui de l'Algérie, il n'est pas surprenant que les Algériens ne se bousculent pas pour se lancer dans la politique. D'ailleurs, la majorité des jeunes algériens (y compris les plus brillants d'entre eux) ne rêvent que d'une chose: quitter l'Algérie à tout prix y compris clandestinement.
Combien de jeunes algériens brillants et intègres sont prêts à se lancer dans la politique? Si un sondage est mené à ce sujet, il me semble très probable que la réponse la plus courante serait: "Au diable la politique algérienne. J'ai un seul rêve: quitter l'Algérie dès que possible!".
Le Hirak n'est pas un parti politique mais un mouvement populaire qui a commencé avec une simple revendication: le départ du mafieux zombie Bouteflika. Ce simple objectif a été atteint puisque le zombie Bouteflika était devenu très difficilement défendable par le régime mafieux du cartel ANP/FLN face à la mobilisation de millions d'Algériens dans les villes algériennes. Mais l'objectif de la démocratisation de l'Algérie est beaucoup plus difficile parceque non seulement l'Etat algérien a été totalement corrompu et demeure totalement contrôlé par le cartel mafieux ANP/FLN, mais en plus, des millions de nos compatriotes nationalistes et islamistes ont été endoctrinés et corrompus par le régime mafieux pour rejeter la démocratie qui est présentée comme un concept étranger à l'Algérie et contraire à l'Islam.
L'Algérie n'est ainsi pas très différente du Maroc et de l'Arabie Saoudite. Ces deux pays ont des monarchies mafieuses qui contrôlent tout, et l'Algérie a le cartel mafieux ANP/FLN qui contrôle tout. Concrètement, sans le Hirak, le mafieux zombie Bouteflika serait encore président de l'Algérie pour un 5e mandat avec le soutien total du cartel mafieux ANP/FLN et de millions de nos compatriotes makhzénistes et ultra royalistes.
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