Bonne fête Zwina, bonne fête a toutes et a tous
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
La maison de la Kabylie IV
Réduire
X
-
Luthier du Djurdjura
Malek Timsiline luthier et artiste kabyle , nous accueil dans son atelier de fabrication artisanal de mendole et autres situé dans les montagne de Djurdjura a ain el hammam.
Mandole algérien, comment calculer l'angle du manche par rapport à la caisse, et comment faire la coupe pour obtenir un manche de mandole.
Yahia est cet artiste qui ne se contente pas de jouer uniquement des instruments à cordes malgré ses doigts amputés, ils les fabrique et chante en même temps.
dz(0000/1111)dz
Commentaire
-
« Mort ; ai-je dit ? IL n’y a pas de mort. Seulement un changement de mondes » propos attribués au chef Indien Seattle
Idir
Jamais oubliées les collines, ni d’ailleurs la montagne
Les corps meurent l’œuvre se réveille
Revisite la mémoire
Sur les pages d’un livre
Sur les rimes d’un poème
Au son d’une flute
Vibration d’une corde de guitare
Suspendent le temps et nous mettre
Dans le berceau de l’éternité
Corps fourbus et mains calleuses accrochées
A une terre enlacée par la majesté des oliviers
Témoins d’une vieille histoire que perpétue
Mon fils, ton fils
Nos enfants qui s’abreuvent à la première source d’un conte
Puis
A l’avant dernière source d’une chanson
Je me souviens d’une berceuse, d’une douceur, d’un rire d’enfant
D’un feu de bois allumé pour l’éternité.
Inconnu ( Un petits Hommage a Hamid Cheriet dit Idir )
Abehri tmedit (La brise de mer de fin d’après midi) –
Ô fils, tourne-toi, vers moi
C’est ta mère qui t’appelle, là
Ton visage habite mon corps
Je n’y peux rien, c’est trop fort
C’est mon cœur qui t’entrevoit
Disparu, des yeux, pourquoi
C’est tout le fiel que tu bois
Que je bois moi-même, froid
Ô soleil, vite, lève-toi
Ma mère peut désespérer
Je la sens en désarroi
Elle a besoin de compagnie
Lui rendre visite, je voudrais
Elle aurait moins de souci
Dans le giron, je lui tomberais
Ses tourments, elle oublierait
Dernière modification par katiaret, 04 septembre 2020, 09h56.dz(0000/1111)dz
Commentaire
-
Nous connaissons cette Kabylie depuis le plein de notre enfance. Enfants d’un pays de collines, où les figuiers, les oliviers, les majestueux chênes, les verdoyants frênes et les genêts dorés s’élèvent en pente douce ou abrupte jusqu’aux lisières des plateaux boisés, nous n’avons été initiés aux beautés mystérieuses des grands sommets.
C'est lorsque l'on découvre le reste des mondes que l'on prend conscience que l'on a le plus beau ! Et à cet âge, où les émotions ont la fraîcheur et le coloris d’une rose épanouie, cette première vision nous laisse un ineffaçable souvenir.
Nous sommes des adorateurs passionnés de cette Kabylie à laquelle nous appartenons plus que jamais. Elle est comme cette enchanteresse qui sait varier sans cesse ses séductions pour enchaîner les amoureux. Elle possède l’art de prodiguer des joies toujours nouvelles, des émotions encore inéprouvées. Pour ses fervents, elle n’est jamais à bout de surprises et de merveilles.
Yahia HiderDernière modification par zwina, 04 septembre 2020, 21h45.Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
Commentaire
-
Tiɣri n temmeṭṭut
A yemma tansa tafat
Iẓriw dayen ur yeṭwali
Ur sεiɣ azal la ccan
ṭṭamattut ur sεiɣ tikti
zamn yeṭṭamčaraε d zman
win yiqudran wayeḍ yewtiyi
yiwen iḥasviyi am elmal
wayeḍ nin ivud-iyi
ma lεaved ur yigi amkan
at gaɣ iyimaniw nekki
Nek ṭṭiziri id yafkan tafat
Nek –avrid ineǧǧran ɣer tlelli
d-asgwen iḍalqan di lǧǧennat
Iẓri-w ɣer ezzat yeṭwali
Di ṭlam aṭ nadiɣ tafat
Anezgum, εawaz yenɣayi
Vɣiɣ ad aruɣ tutlayt
Avɣiɣ tadukli ṭ-ṭayri
Aɣvwal wur neṣεi tifrat
Dayen id yekkan si tmetti
Zik tameṭṭut tesεa tissas
Annaɣ di ṭrad ay taɣli
Dihya tirrugza lxalat
Anɣan yeεdawen n tlelli
Aydeǧǧa laxart, ay ezzanzan meddan temzi
A yemma cfiɣ am assa
Ardermeniyi d llufan
Leqman iyi am tṣeṭṭa
Akken azar ad yaɣ amkan
Ad yettavaε di tara
Yessaɣ luḍas dui leǧnan
A yemma
Ayemma cfiɣ ama assa
Aṭruɣ wehdi deg cerfan
Anwa ik miẓran a yelli
D lexlawi id ccwaɣliw
ɣef uzemmur eddiɣ ḥafi
aɣvwal im ɣef tuyat iw
a yelli at vaεḍaḍ felli
ixxamen n meddan ɣef yixef iw
a yelli, semḥiyi
ma neṭqaɣ d d lmut iw
cedhaɣ lahel iw at naẓraɣ
cukkaɣ dayen eṭṭun iyi
Yewwet iyi wergaz ṣavṛaɣ
Tamɣart iw tesnuɣna yi
Qadcaɣ, essardaɣ seggwaɣ
Iyi diṣaḥan ṭ ṭassusmi
Eddarya w at nidasmaɣwṛaɣ
Ad eksan lḥif felli
Tameṭṭut ṭ ṭin iṣabṛan
Xas d lesnin ay teffud
Yiggwas elliɣ d allan
Efsiɣ d felli laqyud
εafsaɣ ɣef laεwayad icemtan
xas eǧǧanṭent id laǧdud
elliɣ d immi w may idaslam
awniniɣ lahdur d arεud
Felli at hadṛam teẓram
Di txidas terwam
Si tala s meltiyi d dacu deswam
Teswam d tismin d laḥram
Tennam d anemmat fellam
Tliw taɣram awal iw teslam
Assa awniveqqi slam
Gerawen ur adyegri lamn
lLmḥibba nwen ur ṭatwalam
Aṭṭan d agerruǧ yefnan
Tiɣri ur sefkiɣ awal
Ma ṭṭura qimat di laman
Aṭaṣ iyi zuxxan s wawal
Ulac wi xadεan am lawan
Uac wi ɣadṛan am zman
Ay tezzi ay temzi
Ay maqtaɣ mara ssaliɣ lekwmam
Ay telha tlelli
D nek iṭ id iḥallan
Dnek iṭ id iḥallan
Par : Malika Djennadi
Poème traitant des droits de la femme.dz(0000/1111)dz
Commentaire
-
La reine errante
La vie est pleine de mystères, de surprises, d’épreuves et d’injustices.
La vie, c’est cette belle rose qui s’épanouit le matin et se fane après un coup de soleil ou un soufflement de vent.
Tinna est une belle femme quadragénaire, ravissante comme une fleur qui éclos un beau matin de printemps, s’étire et se déplie.
Tinna aime la vie, aime marcher, rire, danser et chanter. Elle se sent libre de ne rien posséder.
Elle se sent riche de vivre pleinement sa liberté.
Tinna parle crûment, ne mâche pas ses mots mais s’abstient de blesser les autres.
Tinna dissimule son nom de peur d’être visible, d’être repérée. Elle voile son identité mais en porte la marque indubitable puisqu’elle ne se vête que d’une robe Kabyle.
Le message qu’elle veut transmettre est peut-être que la kabylité est en soi liberté ? Que la femme est en soi liberté? Que la vie est liberté ? Allez savoir !
Pendant que l’espace suffoquait de fumée de cigarettes, elle était allongée sur un canapé, comme une reine sur son trône, cigarette au bout des doigts, perdue dans ses pensées, les sentiers sinueux de sa vie. Son corps sensuel s’étale avec volupté comme une perle d’eau caressant les fleurs d’automne. Il était parfait, harmonieux et ravageur. Elle s’évertuait à montrer fièrement une partie de sa jambe comme pour révéler son côté sensuel qu’elle sait irrésistible et qui ne peut laisser quiconque indifférent. Ses cheveux châtains et soyeux étaient en parfaite harmonie avec son teint doré et lumineux. Son regard profond, insondable exprimait sa déception et la perte de confiance en l’être humain. Elle est comme un animal blessé. De temps à autre, elle éclatait de rire pour une anecdote insensée. Comme quoi, les balafres du temps n’ont pas atteint son âme d’enfant. Je la regardais et admirais sa beauté et son charme. Avec un français correct voire académique et un petit accent québécois, elle me parlait et se parlait à elle-même comme dans un étrange échange romanesque.
J’essayais de me synchroniser avec elle pour qu’elle se confie à moi, qu’elle ouvre son cœur à l’inconnue que j’étais pour elle.
J’essayais de lui faire comprendre que peu importe ce qu’elle avait à me dire, j’avais l’oreille attentive et je comprenais toutes ses peines.
Tinna est une rebelle. Une révoltée. Une femme insoumise.
Tinna a quitté le monde de la raison pour fuir sa cruauté.
Tinna préfère déambuler dans les rues canadiennes, vagabonder fièrement au gré de ses désirs que de vivre sans dignité dans un manoir où la lâcheté des uns se conjugue à l’opportunisme collectif.
Tinna s’est fait un royaume de beauté et de magie qui semble rempli de couleurs et d’éclats.
Tinna ne cherche pas à se faire aider mais elle est plutôt en quête d’amitié et de sincérité. Elle ne veut pas mendier la solidarité d’un peuple qui, pour elle, a perdu ses repères.
Tinna saura t’expliquer qu’il ne faut jamais prendre une gorgée de vin au moment où un enfant parle.
Tinna saura aussi t’expliquer que quand quelqu’un vient chez toi, un cadeau à la main, il faut comme l’exige la tradition, à ton tour lui remettre un présent. C’est que Tinna a su garder les règles immémoriales de bienséance.
Sabrina Azzi,
dz(0000/1111)dz
Commentaire
-
conte orale (Blanche Neige, conte des frères Grimm)
Tamacahut n NUJA IDEFLAWEN (Blanche Neige s teqbaylitl)
Une bonne reine se désole de ne pas avoir d'enfant. Un jour d’hiver, alors qu'elle est assise près d'une fenêtre au cadre d'ébène, elle se pique le doigt en cousant. Quelques gouttes de sang tombent sur la neige. « Ah ! » se dit la reine, « si j'avais une petite fille, à la peau blanche comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme le bois d’ébène ! ».
Peu de temps après, elle meurt en accouchant d'une petite fille nommée Blanche-Neige. Le roi se remarie alors avec une femme très belle mais méchante, orgueilleuse et jalouse de Blanche-Neige. Chaque jour la reine demande à son miroir magique qui est la plus belle du royaume, et chaque jour le miroir, qui ne ment jamais, lui répète qu'elle est la plus belle femme du royaume. Jusqu'au jour où il doit reconnaître que Blanche-Neige, bien qu'encore enfant, est devenue plus belle que sa marâtre.
Cette dernière demande alors à un chasseur d'aller tuer la princesse Blanche-Neige et de lui rapporter comme preuve son foie et ses poumons. Mais l'homme ne peut s'y résoudre et abandonne Blanche-Neige dans les bois, songeant qu'elle sera bientôt dévorée par les bêtes sauvages.
rachid tighiltdz(0000/1111)dz
Commentaire
-
Ceɛlet-aɣ tafat
Ceɛlet-aɣ tafat
Neffud an-nwali
An-nẓer at zdat
Amek ara nili
Amek ara nili
S ani la nleḥḥu
Yerreẓ-aɣ yiḍelli
Nugad a ɣ-irnu
Nugad a ɣ-irnu
Nesɛa atnnumi
Neggumma an-necfu
Yes-neɣ la itezzi
Yes-neɣ la itezzi
Yes-neɣ la itezzi
Aṭas ur necfi
I wayen ittɛeddin
Ayen yettɛeddin
Iruḥ-aɣ merra
Iḍelli d uḥzin
Ass-a nettaḍsa
Ass-a nettaḍsa
Ur neẓri acimi
Neɣ ahat nenwa
Nerbeḥ dayenni
Nerbeḥ dayenni
D acu akken i nerbeḥ
Nezmer an-nɣenni
Nezmer an-necḍeḥ
Nezmer an-necḍeḥ
Nitni a ɣ-d-kkaten
Akka mkul ṣṣbeḥ
Ad aɣ-d-ttafen
Ad aɣ-d-ttafen
D nekwni i d ssebba
Di lmux n-wuccen
I-yettili ddwa
I-yettili ddwa
I lehlak-nsen
Si zik i nezga
D asfel ar ɣur-sen
D asfel ar ɣur-sen
Ur zmiren ara
Ad aɣ-ttixren
Fell-aɣ i tebna
Fell-aɣ i tebna
Akka i la heddren
Nnan-d ussan-a
A d-ilal yiwen
A d-ilal yiwen
Neɣ a d-lalen sin
A -nas gar-asen
Anwa ara daɣ-yawin
Anwa ara daɣ-yawin
s ani ara daɣ-yawi
Ntenneḍ kan din
Waqila terwi
Neɣ ad ṭseggem ahat
Nekwni nettnadi
Ceɛlet-aɣ tafat
Ceɛlet-aɣ tafat
Neffud an-nwali
An-nẓer ara zdat
Amek ara nili
Amek ara nili
A d-ilal yiseɣ
Neɣ mazal nefri
Di tidak-nneɣ
Di tidak-nneɣ
Wa yif-it wayeḍ
Seg-s ma neffeɣ
Ahat an-naweḍ
Ahat an-nawaḍ
S ayen i nettmenni
Abrid ad yenneḍ
Isɛeb i tikli
Tidett a tt-id-neheder
Ul-nneɣ meẓẓi
Lebɣi-nneɣ meqqer
Ceɛlet-aɣ tafat
Neffud an-nwali
An-nẓer ara zdat
Amek ara nili
Tennam-d tbeddel
D acu akka ibeddlen
Anwa akka yaɣlin
Anwa akka ibedden
Anwa akka ibedden
Yak d leflani
Winna yeggullen
Di Tmaziɣt-nni
Tamaziɣt-nni
Yeggull a tt-tettum
Ass-a dayenni
Yesteɛfa wemcum
Yesteɛfa wemcum
Leḥbus yakkw ferɣen
Lemmer a t-sserfu
Daɣen ččaren
Daɣen ad ččaren
Wer yekkis lqid
Neɣ yerka dayen
La aɣ ttnadin ajdid
La ttnadin ajdid
I s ara ɣ-ṭṭfen
Mazal kan yewǧid
Si mi ara dat-ṣegmen
Ceɛlet-aɣ tafat
Neffud an-nwali
An-nẓer ara zdat
Amek ara nili
Dacu ara d-ṣeggmen
A d-xiḍen akustim
Ad aɣ-t-sselsen
Di tesga an-neqqim
Di tesga an-neqqim
Acha ara necbeḥ
A ɣ-rnun abzim
I wakken an-nefreḥ
Ceɛlet-aɣ tafat
Neffud an-nwali
An-nẓer ara zdat
Amek ara nili
A wid ifaqen
Yeggwra-d yiwen ulqaf
D iles ɣlayen
Di ṭṭiq i t-nettaf
Di ṭṭiq i t-nettaf
Ḥdret wi ara t-irren
Γer ger iɣuraf
Akken ad aɣ-t-rẓen
Idles ɣlayen
Γurwat an-nettu
Yiwen ur t-iṛehhen
Yiwen ur t-iznuzu
Ma nebɣa tafat
Ma neffud an-nwali
Idles ɣer zdat
Yiss ad neflali
S'Acennay : lunis Ait Mengelletdz(0000/1111)dz
Commentaire
-
Aqcic d uεeṭṭar - L'enfant et le mendiant
Iṭij yewweḍ ɣer umnar
Axxam, axxam yeččur d tili
Deg ufrag ibed-d uɛeṭṭar
Yessutur tin n Rebbi
Mi yeldi imi-s ad d-yehder
Yeggugem deg wayen yettwali
Tumlilt tettak-d tafat
S tecraḍ ttureqmen ideknan
Tameṭṭut tessenduy taxsayt
Yelli-s tcennu ɣef iḍufan
Aqcici deg wadda n tɣerɣert
Ay yessisin iniɣman
Mi iwala kra n bucamar
Yuggad, yessawel i yemma-s
A mmi winna d aɛeṭṭar
Ddem-d awren awi-yas
Mi yewwed ɣer sdat-s
Yebra i uwren gar yifassen-is
Allen-is uɣent am tmes
Mi iwala lḥerz s amgerḍ-is
Ur yuḥtam yettubeqqes
Lḥerz yezzi-d ɣer yiri-s
Aɛettar amcum yerwel
Ɣer deffir yessegra-d awal
Aqcici aɛekkam yuzzel
Ad t-yeḍfer a uderɣal
Armi i tt-necrew merriɣet
Taɣect-is zik fessuget
Teqqel am tin wi yenɣa naddam
Tameslayt-is rẓaget
D « TEƐERBUBT » ur nettwafham
Yerna yettebi deg-nneɣ
I wakken ad neg akk am netta
Tasusmi-is d taɣawsa-nneɣ
Awi-d kan ad ay-yefk lehna
Iyi-ɣaden d weltma-s
D gma-s i yellan di dduḥ
Ẓriɣ ad ten-yekkat yal ass
Ad ten-yeḥkem meqqer mectuḥ
Di tura, Dadda qqaren-as
Ihi nekk, akkagi i d-nniɣ
Ad nɛeddi kan ad t-neng
Wah ! ad huddeɣ kra i yebniɣ
Ula d netta d mmit-nneɣ
S'Acennay : Ferhat IMAZIGHEN IMULAdz(0000/1111)dz
Commentaire
-
LIFA HENNAD - Tiɣri n twennat "THE CRY OF NATURE
Une Été infernale en Algerie suite aux multitudes incendies qui ont été provoqués dans de nombreuses wilaya, mais la kabylie a toujours été la plus cibleé.
Ttrunt ttjur di lexla
Yeḥzen ufrux deg yigenwan
Aɣersiw ibeddel tama
Ma d asif jjan-t waman
D bnadem i d sebba
Di twennat yekkes-asen amkan
Yeḥzen wul mi i tt-iwala
Ttejra deg i nettɣama
Teḥḍem tuɣal d isɣaren
Asmi i ttnexdem s nniya
Tefka-d tili d lfakya
Yal tafsut s iǧejjigen
Seg wasmi i aɣ-tejja ɣer ass-a
Texser ula d lhwa
Ddnub i wid i tt-yesserɣen
Ak seqsiɣ awid lexbar
Anda-t yiɣzer d lεinṣer
Tiliwa n waman ṣemmḍen
Luɣen waman di lebḥer
Lḥut ad yettcetki yenṭer
Ččan-t meskin wafrasen
Am ilemẓi am umɣar
Ilaq-aɣ ad d- nfekker
Aman d rruḥ ɣlayen
Anda-tt ccetwa d unebdu
Tafsut lexrif deg i nezehhu
Xarben ur asen iban lawan
Itij ireqq am usafu
Agris ifetti yettdubu
Nugad ad faḍen waman
Lluzin tedduxu trennu
Igenni ixser ittluɣu
D nekkni i yettwaɣen
Targit i urgeɣ laεca
Tessefreh -iyi d ayen kan
Ǧǧujgent ttjur di lexla
Cennun leḍyur deg igenwan
Iɣersiwen di yal tama
Asif yettregrug d aman
D bnadem I d sebba
Di twennat yegga-asen amkan
Dernière modification par katiaret, 12 septembre 2020, 00h49.dz(0000/1111)dz
Commentaire
-
-
ATMANI sur Scène...
Hommage organisé le 30/09/2016
à la Maison de la Culture
Mulud At Mammar N Tizi Wzu
A tir roh ajel ixfif,s slam-iw i y ahbiben, 3addi Larba At Wasif,sin kammel d asawen, zor-eddgc awk tuddar si rrif, zorit-nidd yiwen yiwen.
PLUS
MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOU
Vibrant hommage au chanteur kabyle Atmani
La maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a rendu, durant ces deux derniers jours, un vibrant hommage au chanteur Aït Atemane M’hamed dit Da Hamiche. Organisé par la direction de la culture de Tizi Ouzou et l’association culturelle Amusnaw, cet évènement était dédié au chanteur kabyle des années 1970, qui a marqué de nombreuses générations par sa voix particulière et par la force de son verbe.
Au menu de cet hommage qui a rassemblé plusieurs artistes et surtout de nombreux fans d’Atmani, une exposition de photos et une projection d’un film documentaire qui retrace la vie et le parcours de l’artiste où le public a pu apprécier les témoignages des artistes bien connus tels que Lounis Aït Menguellet, Cherif Hamani, Slimane Chabi, Aldjia, Taleb Tahar ainsi que de nombreux amis d’enfance. Très ému par les marques de sympathie exprimées par les artistes et le public présents dans la salle, où à travers le documentaire qui lui a été dédié, Athmani n’a pas pu retenir ses larmes et a remercié chaleureusement les organisateurs et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet évènement.
Pour la directrice de la culture de Tizi Ouzou, Nabila Goumeziane, “c’est un devoir que de rendre hommage à une grande figure de la chanson kabyle et de la culture algérienne.
Il y a eu beaucoup d’émotion et de nostalgie à l’occasion de ces chaudes retrouvailles car les textes et la musique de Atmani ont eu un impact important sur le grand public.” Et de renchérir : “Ses chansons ont bercé notre enfance, et c’est un devoir pour nous que de lui rendre un hommage largement mérité, et cela nous a d’ailleurs permis de réunir, une nouvelle fois, la grande famille artistique, qui est une force motrice de la société.” De son côté, Ouahab Aït Menguellet, président d’APC de Tizi Ouzou, soulignera que “malgré sa longue absence, ses fans et tous ceux qui connaissent bien la chanson et la poésie kabyles n’ont pas oublié l’engagement de cet artiste de talent.
Tout ce beau monde est venu rendre hommage à un artiste bien connu mais aussi un ancien défenseur de l’identité amazighe.” Pour sa part, Kamel Hamadi, une autre grande figure de la chanson kabyle en tant qu’auteur-compositeur, a rappelé son parcours avec Atmani ainsi que les titres qu’il lui avait personnellement composés tels que Trebayid el mahna, Yalatif Yalatif, Dunith m’lahmoum, hadragh as mi tsbouine… Il est à noter que la journée d’hier a été marquée par un spectacle animé par de nombreux artistes qui ont tenu à fêter tel qu’il se doit ce grand “jubilé” dédié à la gloire du sympathique Da Hamiche.
Par Kouceila TIGHILT
le 01-10-2016 10:00
Dernière modification par katiaret, 16 octobre 2020, 12h00.dz(0000/1111)dz
Commentaire
Commentaire