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  • Tlemcen : Décès de Morsli Bouayed, le passionné de la nature

    Il s’est éteint à l’âge de 73 ans, dans des circonstances douloureuses, l’ami de la nature. Morsli Bouayed, ancien président de l’association de la sauvegarde et de la promotion de l’environnement de la wilaya de Tlemcen (Aspewit), créée en 1979.

    Pharmacien de profession, auteur de plusieurs publications dont l’Atlas Tlemcen en un clin d’œil et initiateur de Ville sans véhicules, Morsli Bouayed a tiré sa révérence, un matin de printemps sans roses, renversé par un bus urbain de sa ville qu’il chérissait comme la prunelle de ses yeux. Soldat vert, tout le temps sur le front, il menait un combat contre les pollueurs, les abatteurs d’arbres : la plainte déposée contre Khalida Toumi, ancienne ministre de la culture, pour avoir arraché un platane millénaire et de responsables et d’élus pour le même délit, lui avait causé moult problèmes. Emotif, il se confiait souvent, les larmes à peine contenues «les ennemis de la nature ne m’aiment pas. Je suis persona non grata chez moi, dans ma ville, par les autorités.»

    Des autorités qui finiront par lui «exproprier» son association en 2017, lors d’une assemblée générale où «faire la peau de M. Bouayed était à l’ordre du jour». Très affecté par cette ingratitude, il avalera sa tristesse et acceptera le titre de «président d’honneur» par respect et éducation.

    Il dérangeait, Morsli, mais continuait à organiser, à son siège, situé au boulevard Pasteur, des tables rondes, des séminaires, des rencontres culturelles sur la musique, le patrimoine, et bien sûr l’environnement. Malgré sa santé qui périclitait à vue d’œil, il était infatigable et toujours disponible. On le croisait quotidiennement. Le saluer était un rite chez nous, avant de monter au siège d’El Watan, situé dans le même bloc administratif, avec toujours une blague dans la tête, avant d’entamer la journée.

    Dors en paix, mon ami. Beaucoup te regrettent, aujourd’hui. Ils avaient tort ceux qui ignoraient ta valeur, ton engagement, ton amour pour ta ville, pour ton pays…
    el watan dz

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    • Allah yerahmou.

      Au vu de l'article, il a subit la brutalité des médiocres.
      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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      • Allah yarahmah

        En effet les associations en Algérie sont presque toujours la convoitises des mal éduqués et intrigueurs
        Dernière modification par Tiliwine, 02 juin 2023, 21h10.
        Gone with the Wind.........

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        • plage moscarda marsa ben m'hidi (tlemcen)

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          • Ach yred tchouar meslem آش يرد التشوار مسلم
            L'histoire de ce dicton remonte à l'époque coloniale, où la France cherchait à recruter des algériens pour participer à la guerre qu'elle menait contre l'Indochine.

            Cependant il y avait 2 grand muphtis à tlemcen El Hadj Tchouar et El Hadj Yelles-Chaouch dont les jugement autour de cette question question de recrutement divergeaient totalement :

            Cheikh Yelles-Chaouch chaouche jugeait qu'il serait plus convenable de s'expatrier au moyen orient ( d'où l'exode de plusieurs familles à Bilad cham ) , que de rester et prêter main forte à la France ( pays au régime mécréant) .

            Tandis que El Hadj Tchouar jugeait qu'il aurait été plus digne et honorable de rester en Algérie et de rester à tlemcen et que à la perte de chaque défunt , la cérémonie funéraire qui se déroulera au cœur de tlemcen sera une bonne gifle pour la France, où les tlemceniens aurait combattu la France " ya lewkan ghi b لا إله إلا الله en sortant de la grande mosquée et en faisant passer le cortège des obsèques par les rues du centre-ville colonial ( la rue de France et alentours) en chantant en guise de tahlila
            لا إله إلا الله محمد رسول الله
            Pour montrer à la France que quoi qu'il en soit, ce peuple tient à sa religion et à ses valeurs .

            À ce propos là, cheikh Yelles-Chaouch rétorque :
            Éwa roh roh , hadi bid3a jdida zedthalna.

            El hadj tchouar lui répond :
            يلا لا اله الا الله، جاتك بدعة ، أبزئها و انا نصرطها

            Cheikh Yelles-Chaouch chaouche :
            هادي بدعة آش يرد التشوار مسلم .

            Et depuis les gens répètent cet adage , mais beaucoup le répètent à tort comme beaucoup pensait qu'on disait ça pour faire allusion à la famille Tchouar qui n'était pas musulmane et ça c'est faux .

            Cette histoire je l'ai appris d'un grand Grand Mr, historien et chercheur en histoire et patrimoine tlemcenien .

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            • On aime bien savoir qui est ce monsieur
              historien et chercheur

              Tlemcen est mon département de naissance
              Gone with the Wind.........

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