L’économie africaine face au Covid-19 (2). La fermeture des frontières du royaume a mis en évidence l’importance du marché noir, notamment dans le nord du payes commerçants du souk Joutia, dans le quartier de Derb Ghallef, à Casablanca, affichent une mine dépitée. L’endroit, réputé pour son marché informel et ses contrefaçons, a beau grouiller de monde, Mohamed est inquiet : « Au début de la crise sanitaire, nous avons écoulé les stocks qui nous restaient, confie-t-il devant son échoppe de matériel électronique. Puis nous avons augmenté les prix sur certaines marques qu’on ne trouve pas dans le circuit formel. Aujourd’hui, nous n’avons plus rien à vendre. »
Avec la fermeture des frontières marocaines, le 13 mars, à cause de la pandémie de Covid-19, le transport de marchandises non déclarées s’est brutalement arrêté. Comme seules les lignes commerçantes officielles ont pu continuer d’opérer, les produits de contrebande ont petit à petit disparu des étalages des commerçants. Une absence qui a révélé, en creux, l’ampleur considérable d’un trafic qui pèse 20 milliards de dirhams par an (environ 1,8 milliard d’euros), selon les douanes marocaines.
Pendant des années, les marchandises de contrebande qui passaient par les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, au nord du Maroc, ont inondé les marchés : agroalimentaire, textile, produits d’hygiène, matériel électronique, pièces automobiles… Des épiceries aux grandes surfaces en passant par les ateliers automobiles et les salons de beauté, on en trouvait partout.
https://www.lemonde.fr/afrique/artic...6711_3212.html
Avec la fermeture des frontières marocaines, le 13 mars, à cause de la pandémie de Covid-19, le transport de marchandises non déclarées s’est brutalement arrêté. Comme seules les lignes commerçantes officielles ont pu continuer d’opérer, les produits de contrebande ont petit à petit disparu des étalages des commerçants. Une absence qui a révélé, en creux, l’ampleur considérable d’un trafic qui pèse 20 milliards de dirhams par an (environ 1,8 milliard d’euros), selon les douanes marocaines.
Pendant des années, les marchandises de contrebande qui passaient par les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, au nord du Maroc, ont inondé les marchés : agroalimentaire, textile, produits d’hygiène, matériel électronique, pièces automobiles… Des épiceries aux grandes surfaces en passant par les ateliers automobiles et les salons de beauté, on en trouvait partout.
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