Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La fin des chouyoukh ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La fin des chouyoukh ?

    La fin des maîtres spirituels ?

    les maîtres spirituels sont-ils en train
    de disparaître ? D’évidence, il faut se méfier des illusions
    de perspective. A toute époque, en effet, on a annoncé que
    le cheminement sur la voie soufie était désormais clos, et
    que les vrais maîtres étaient rares, voire absents. On mettait
    également en garde contre un attachement trop humain
    aux cheikhs, ce qui aboutit souvent à des drames après leur
    disparition physique. Le seul et vrai maître n’est autre que
    Dieu.
    Les choses semblent pourtant se préciser actuellement, et
    plusieurs configurations se présentent. Depuis une quaran-
    taine d’années beaucoup de cheikhs n’ont pas désigné de
    successeur avant de quitter ce monde – ce qui était excep-
    tionnel par le passé. D’autres fois, la succession, purement
    héréditaire, relève davantage de l’administration de biens
    que de la direction spirituelle. Parfois, il y a bien un maître
    « vivant » au sein des grandes confréries internationales,
    mais le disciple n’a pas de contact avec lui : le compagnon-
    nage traditionnel (suhba), issu du modèle prophétique,
    n’existe quasiment plus. Certes, l’initiation soufie se joue
    du conditionnement spatio-temporel, et il se trouve des
    cheikhs pour initier par internet, mais...
    — Seul le cheikh, en principe, sait quand advient le
    moment du sevrage pour son disciple. Parfois il ne se
    réalise qu’après avoir côtoyé plusieurs maîtres dans le
    temps, comme ce fut le cas pour Sha‘rânî 16 . En tout état
    de cause, que le disciple soit parvenu à une certaine réali-
    sation spirituelle ou pas n'y change rien : il doit ‘‘accou-
    cher’’, et il le fera en fonction de son potentiel intérieur,
    de ses « prédispositions », selon les termes d’Ibn ‘Arabî.
    Le guide spirituel est le miroir de « l’être accompli » (al-in-
    sân al-kamil) qui sommeille dans le disciple ; en aucun
    cas, il ne peut faire le travail à la place du disciple.
    La fin des maîtres spirituels ?
    Ces précisions s’imposent avec d’autant plus d’acuité que se
    profilent des changements profonds dans la relation initia-
    tique en soufisme : les maîtres spirituels sont-ils en train
    de disparaître ? D’évidence, il faut se méfier des illusions
    de perspective. A toute époque, en effet, on a annoncé que
    le cheminement sur la voie soufie était désormais clos, et
    que les vrais maîtres étaient rares, voire absents. On mettait
    également en garde contre un attachement trop humain
    aux cheikhs, ce qui aboutit souvent à des drames après leur
    disparition physique. Le seul et vrai maître n’est autre que
    Dieu.
    Les choses semblent pourtant se préciser actuellement, et
    plusieurs configurations se présentent. Depuis une quaran-
    taine d’années beaucoup de cheikhs n’ont pas désigné de
    successeur avant de quitter ce monde – ce qui était excep-
    tionnel par le passé. D’autres fois, la succession, purement
    héréditaire, relève davantage de l’administration de biens
    que de la direction spirituelle. Parfois, il y a bien un maître
    « vivant » au sein des grandes confréries internationales,
    mais le disciple n’a pas de contact avec lui : le compagnon-
    nage traditionnel (suhba), issu du modèle prophétique,
    16 . Latâ’if al-minan, Le Caire, 1935, I, p. 51.
    Cette éventualité de la « fin des maîtres » est en lien étroit
    avec la « fin de l’ésotérisme » augurée par certains. Jusqu’à
    présent, seuls les "initiés" étaient censés avoir accès à la
    réalisation spirituelle, tandis que l’immense majorité des
    humains était prisonnière de ses illusions égotiques. Nous
    entrerions maintenant dans une ère de désoccultation, de
    révélations, où le « Réel voilé », selon l’expression du physi-
    cien Bernard d’Espagnat, se dévoilerait de façon accélérée.
    La transmission initiatique traditionnelle se fait/se faisait
    dans le cadre d’une relation privée, étroite, ‘‘verticale’’.
    Désormais, la gnose se déploierait en mode ‘‘horizontal’’,
    comme un souffle en expansion. L’Esprit serait accessible
    à un grand nombre d’humains, s’ils en viennent à oser, à
    assumer, une telle réception. La réalisation spirituelle, en
    effet, fait peur, et c’est ce qui permet à ce bas monde de
    persister dans son illusion.
    Ceux qui accepteraient cette responsabilité constitueraient
    autant de relais dans le monde. Il se dit que, dès lors, il
    n’y aurait plus quelques grands phares mais beaucoup de
    petites lumières. S’agit-il de la « démocratie spirituelle »
    dont parlait le penseur et poète indien Muhammad Iqbal
    (m. 1938) ? Tout porte à croire que la femme jouerait un
    rôle privilégié dans ce processus, car elle est beaucoup
    moins enferrée que l’homme dans la carapace du mental,
    et immédiatement réceptive aux changements majeurs qui
    sont en cours. Le Dalaï-Lama actuel n’a-t-il pas annoncé que
    son successeur pourrait être une femme ? Il a aussi prévenu
    en 2015 qu’il ne désignera peut-être pas de successeur : « A
    chacun d’être son propre lama ».
    Les contrefaçons initiatiques sont et seront inévitables lors
    de cette ouverture, mais l’humanité actuelle devra selon
    toute vraisemblance en passer par là si elle veut se regé-
    nérer, ou préparer l’avènement éventuel d’une nouvelle
    humanité. Plus modestement, il y a eu un soufisme avant
    les confréries, et il peut y en avoir un après, sous des moda-
    lités que nous pouvons déjà pressentir.

    Extrait .

  • #2
    La fin des maîtres spirituels ?
    Cher Wahrani,
    La fin des maîtres spirituels signifie la fin du contact divin-humain. Pourtant a travers leur cheminements dans la lecture du Coran vénéré et l'application des préceptes de l'Islam, absolument tous les croyants visent pourtant à atteindre la dimension la plus authentique de l’islam, celle qui coïncide avec l’élévation de l’âme vers la contemplation parfaite de l’harmonie divine, c'est a dire celle des maîtres spirituels. « Le cœur du croyant est le Trône de Dieu ».Dieu dit : « Ni ma terre ni mon ciel ne Me contiennent, mais le cœur de mon serviteur croyant Me contient ». Comment cela se concevrait-il sans amour parfait préalable....On commentait un jour en présence d'un grand maitre musulman le verset coranique « Il y a en cela une remémoration pour ceux qui ont un cœur ». On lui demanda qui étaient « ceux qui ont un cœur ». Il répondit : « Ceux dont Dieu est le cœur ».
    A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
    Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

    Commentaire


    • #3
      La fin des maîtres spirituels signifie la fin du contact divin-humain.
      ??? Non, jamais, ce que tu dis reflète ta méconnaissance du Divin, Tu devrais admettre que les relations métaphysiques entre Dieu et les créatures ne sont pas figées et tu verras que petit à petit , tout doucement mais surement , tu arriveras à admettre toutes mes pensées .

      Commentaire


      • #4
        Stp, arrêtes de me bombarder avec tes répliques stéréotypées et machinales, ...

        Commentaire


        • #5
          Pour moi, toute la gang est finie depuis toujours.
          ca n'a jamais existé.

          Surtout des dits chouyoukhs.
          neuf fois sur dix, c'est des cons à deux pattes. héhéhé

          Commentaire


          • #6
            Bachi, en lisant les œuvres des authentiques mystiques de l'ancienne époque je constate personnellement que ces personnes n'ont jamais cherchées à se faire connaitre ni à aspirer à une quelconque reconnaissance humaine , ce sont les couillons de suiveurs qui , voulant s’accaparer des honneurs ....j'continue pas ! C'est trop merdique ce que j'allais dire .

            Commentaire


            • #7
              Bien sûr, il existe quelques uns de bien.
              Des penseurs véritables, musulmans ou autres, existent et peuvent être d'un bon enseignement.

              Commentaire


              • #8
                neuf fois sur dix, c'est des cons à deux pattes. héhéhé
                Belle trouvaille et bien pensé !

                Commentaire


                • #9
                  Des penseurs véritables, musulmans ou autres, existent et peuvent être d'un bon enseignement.
                  Cher Bachi,
                  De "Maître" à "disciple", c'est cela le vrai modèle de transmission de la parole soufie. Autre chose n'est qu'approche mentale de l'ordre philosophique qui ne peut mener que vers l'imperfection ou clairement la déviance. L’ascétisme, de fait, était de tout temps une attitude essentiellement pratique, caractérisée par des jeûnes, des pénitences, des veilles et des prières prolongées, qui visaient à perfectionner l’âme en vue de l’au-delà, et, de ce fait, jamais objet de contestation. Qu'Allah nous guide dans la voie de ces grands maîtres et nous fassent bénéficier de leur compagnie.
                  A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                  Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X