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Demain, la guerre contre la viande

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  • Demain, la guerre contre la viande

    L’étau des groupes de pression vegan se resserre. Manger de la viande sera-t-il bientôt interdit ?

    Les régimes centrés autour des végétaux, en particulier les régimes vegan, semblent faire fureur de nos jours.

    En se fondant sur la pratique consistant à s’abstenir de produits d’origine animale, le véganisme a attiré une vaste coalition de groupes d’intérêt – allant des défenseurs des droits des animaux aux militants écologistes – qui croient qu’il s’agit là du moyen le plus éthique et le plus durable de promouvoir la santé humaine et le bien-être des animaux.

    Dans un premier temps, il semble que nous ayons à faire à des fondements raisonnables pour un mode de vie alternatif qui remet en question le statu quo alimentaire.

    Mais en y regardant de plus près, le mouvement vegan montre des signes d’une politisation accrue et une tendance à la symbiose avec les croisades étatistes.

    LE VÉGANISME, VECTEUR DE L’INTERVENTIONNISME ?
    Les derniers évènements ont démontré que le véganisme progresse non seulement dans le domaine culturel, mais aussi dans le domaine politique.

    Ce n’est un secret pour personne qu’une bonne part de l’élite des organisations internationales a une aversion pour la viande. En fait, des institutions comme les Nations Unies ont demandé la réduction de la consommation de viande pour des raisons de durabilité environnementale et de santé.

    Et comme toute bonne institution mondialiste, ils croient à l’utilisation de la force de l’État, en l’occurrence l’impôt, pour réduire la consommation de viande.

    Mais les bureaucrates et leurs fantassins vegan ne sont pas seuls. Des groupes comme Farm Animal Investment Risk and Return (FAIRR), un réseau d’initiatives d’investissement qui surveille les fermes industrielles, est entré dans la bataille en faisant pression en faveur d’une taxation de la viande. Il ne s’agit pas d’un petite association locale d’amateurs, mais bien d’un groupe soutenu par des investisseurs qui détiennent des actifs d’environ 4000 milliards de dollars.

    Les récents débats sur la taxation de la viande montrent un changement de paradigme sur ce sujet, où les politiciens, les bureaucrates, les nutritionnistes et même de puissants intérêts financiers flirtent activement avec l’idée d’utiliser le pouvoir de l’État pour décourager la consommation de viande.

    Ce n’est qu’une question de temps avant que les gouvernements du monde entier ne commencent à surtaxer la viande, ce qui s’ajoute à la liste toujours plus longue des impôts que les citoyens doivent endurer.

    Mais la taxation de la viande est-elle un moyen viable d’en réduire la consommation ?

    LES PROBLÈMES DE LA FISCALITÉ COMPORTEMENTALE
    La fiscalité comportementale n’est pas une nouveauté dans notre histoire. Tels la mouche du coche, les politiciens ont ciblé toutes sortes d’activités, comme la consommation d’alcool ou le tabac, qu’ils considèrent destructrices ; et ils ont tenté d’utiliser les gros bras de l’État pour entraver ces soi-disant vices (d’où le nom de sin taxes, littéralement taxes sur le vice, employé outre-Atlantique, NdT).

    Dans la majorité des cas, cette fiscalité comportementale n’a pas réussi à réduire la consommation de ces activités. Et dans les rares cas où elle réussirait à freiner la consommation, les problèmes de la prohibition et des marchés noirs entreraient dans l’équation.

    Mark Thornton décrit fidèlement les conséquences d’une surtaxation prohibitive ou de l’interdiction pure et simple de certaines marchandises ou substances :

    Le fléau de la méthamphétamine en cristaux est un autre exemple de « l’effet de puissance » ou de ce qu’on a appelé la « loi d’airain de la prohibition ». Lorsque le gouvernement décrète une interdiction, renforce son application ou augmente les peines imposées à un produit comme l’alcool ou les drogues, cela se traduit inévitablement par une substitution à des drogues plus frelatées, plus puissantes et plus dangereuses.

    Le principal élément à retenir de l’analyse de Thornton est que lorsque l’État impose des restrictions sur les biens et les services, il incite les acteurs du marché noir à proposer des alternatives plus dangereuses et de moindre qualité.

    Si la foule des anti-viande avait gain de cause, les taxes sur la viande proposées auraient un effet similaire, car les fournisseurs louches chercheraient à tirer profit de produits carnés de moindre qualité qui s’avéreraient nuisibles pour les consommateurs.

    Alors que ces alternatives commencent à produire des effets négatifs, les politiciens réagiront naturellement en intervenant encore plus. À moins que les esprits ne se calment, des interventions plus destructrices et des conséquences imprévues s’ensuivront.

    De plus, tout comme la demande des consommateurs pousse les fournisseurs de viande vers des produits plus bio, sans cage et « certifiées sans cruauté », ajouter des interventions publiques aura un effet contraire, mettant ces produits hors de portée d’un plus grand nombre de consommateurs.

    C’EST UNE QUESTION DE CONTRÔLE
    Mis à part les arguments relatifs à la santé, le véritable enjeu de ces discussions est le contrôle. Reprenant les manières de faire des écologistes, les vegans s’appuient constamment sur des tactiques alarmistes pour faire avancer leur cause. Et leur programme ne se limite pas à des campagnes d’éducation ; il implique l’utilisation d’un État fort et centralisé pour réaliser leur vision de l’alimentation.

    Pour réaliser leur vision véhémentement végétale, ces acteurs devront en définitive contrôler et réglementer les moyens de production de la viande. Le gouvernement américain dispose déjà d’un pouvoir énorme sur l’alimentation grâce à la Food and Drug Administration (FDA) et au ministère de l’Agriculture (USDA). Ces agences, sous la pression des militants anti-viande, peuvent être utilisées comme vecteurs pour mettre en œuvre des politiques uniformisantes.

    Une planification centrale de ce type est la base de l’étatisme, et les dernières croisades anti-viande représentent un autre terrain de bataille que les étatistes exploiteront pour arriver à leurs fins. Au fond, le véganisme politique repose sur les mêmes bases philosophiques, mais sous des traits différents.

    C’EST UNE QUESTION DE LIBERTÉ
    Les gens devraient être libres de choisir le régime qu’ils désirent. Le meilleur régime alimentaire est celui qu’une personne peut suivre assez longtemps pour atteindre la constitution qui lui convient et la santé à laquelle elle aspire.

    Malheureusement, le véganisme a copié le manuel de l’activiste du réchauffement climatique en se présentant comme un moyen de centraliser davantage de pouvoir et de mieux contrôler les affaires privées des citoyens paisibles. Les récentes propositions relatives à la taxation des viandes rappellent fermement pourquoi il faut séparer complètement l’alimentation et l’État.

    Tout comme l’État devrait rester à l’écart de nos portefeuilles, l’État devrait rester à l’écart de nos épiceries et de nos cuisines.


    contrepoints

  • #2
    En même temps la viande qui nous est proposée est pleine d'antibiotiques et autres produits vétérinaires inoculés, les animaux sont nourris de produits avec OGM et autres farines de poissons.
    Tout le monde ne pouvant se payer de la viande bio, par mesure de précaution il vaut mieux réduire sa consommation de viande .
    La véritable éducation consiste à pousser les gens à penser par eux même - Noam Chomsky

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    • #3
      Oui mangeons moins de viande mais de meilleure qualité, les pays nous tuent à petit feu plus la bêtes est saine plus elle coûtent cher...

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      • #4
        Des infractions en série chez les bouchers et les marchands de volaille

        La caméra de l’ENTV a accompagné une brigade de répression des fraudes sortie pour inspection. Les commerçants ciblés sont les bouchers et les marchands de volaille. La vidéo dévoile des dépassements inacceptables. Certains d’entre ces vendeurs n’hésitent pas à mettre la santé des citoyens en péril.

        Ni la chaîne de froid ni l’hygiène ne sont respectés. Ce que le citoyen voit derrière le présentoir n’est qu’illusion. Certains de ces commerçants indélicats sont prêts à tout pour multiplier leurs gains quitte à mettre en péril la santé des consommateurs.

        Les sorties effectuées à Alger et à Blida ont révélé plusieurs dépassements notamment en ce qui concerne le stockage des viandes, le maintien de la chaîne de froids, le nettoyage des hachoirs la propreté des lieux.

        http://www.*************.com/2018/02...s-de-volaille/
        Dernière modification par Chouan, 16 février 2018, 16h33. Motif: vidéo
        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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        • #5
          Dommage pour la vidéo, mais on devinebien

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          • #6
            trop long le post

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            • #7
              le slogan des VEGAN est :

              le plus grand cimetière des animaux est le ventre de l'homme

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              • #8
                Qu ils commencent a cesser les elevages intensifs et trop denses
                La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

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                • #9
                  Tout à fait et on sait dans quelles conditions de gavage et traitement médicamenteux.
                  Je mange beaucoup moins de viande et me porte bien, le régime méditerranéen est bien réputé.

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                  • #10
                    Bonjour

                    En même temps la viande qui nous est proposée est pleine d'antibiotiques et autres produits vétérinaires inoculés, les animaux sont nourris de produits avec OGM et autres farines de poissons.
                    Tout le monde ne pouvant se payer de la viande bio, par mesure de précaution il vaut mieux réduire sa consommation de viande .

                    Tout à fait au lieu d'aller d'un extrême à l'autre, mieux vaut arrêter les elevages intensifs sauvages qui nous servent une viande empoisonnée qui nous fait courir de graves risques pour notre sante.
                    L'homme n'est pas fait pour manger de grandes quantités de viande, ni de la viande tous les jours.
                    Manger peu de viande mais une viande de qualité, serait le meilleur compromis.
                    Personnellement je n'aime pas la viande, de nature, je n'en mange presque pas, mais je pense que tout doit être consommé avec raison et responsabilité.


                    Pour l'instant en France on attend toujours la viande halal bio
                    Entre le bio et le halal on doit choisir
                    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                    • #11
                      Moi je choisi le bio, car le hallal c'est de la pur arnaque commerciale.
                      Malheureusement pour nous

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                      • #12
                        Il y a de plus en plus une prise de conscience que la viande vendue est "nuisible" à la santé malgré la publicité des fast-food qui matraquent les consommateurs

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                        • #13
                          Cerise
                          Je pense comme toi mais ça me bloque , peut-être psychologue , il est inconcevable pour moi de manger de la viande dit non " halal'' , pour ça que j'ai décidé de consommer que du poulet fermier nourri sans OGM halal certifié par la mosquée de ma ville , même les non musulmans viennent au marché s'en acheter.
                          Sérieux , faudrait se remettre dans la tête les vidéos sur les abattoirs et les conditions de vie des animaux à chaque fois qu'on va à la boucherie , c'est inhumain !

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                          • #14
                            Entre le bio et le halal on doit choisir
                            Le halal étant la plus grande arnaque en France et vu la souffrance des animaux pour l'abattage halal, je choisi évidement le bio.
                            Mais je mange de moins en moins de viande.
                            Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                            • #15
                              Chouan Bonjour,

                              Tous les abatages sont cruels, je n'ai jamais pu manger de la viande d'un animal qu'on vient d'égorger.
                              Quand il n'est pas égorgé c'est pire.

                              Mon corps et ma tête refusent la viande, depuis toujours, mais il se trouve que je souffre d'anémie et les médecins me disent de me forcer, je fais ce que je peux, mais la plupart du temps ca ne passe pas ou alors je n'en mange qu'un petit bout.
                              Je suis beaucoup plus fruits, légumes, céréales, herbes, graines et légumineuses.
                              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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