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Tlemcen et ses communes

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  • Maghnia, 2éme ville de la wilaya pour le transport et le transit des voyageurs
    Maghnia, , est la deuxième ville de la wilaya en termes de transport et de transit des voyageurs. Pour répondre à la croissance stratégique enregistrée ces dernières années au niveau de cette région frontalière et pour anticiper les flux à venir de cette porte d'entrée de l'ouest du territoire national, une nouvelle gare routière (de type A) de transport de voyageurs sera réceptionnée à la fin du premier trimestre 2021( Attar Noreddine, directeur des Transports de la wilaya de Tlemcen).
    Nouvelle gare routière à Maghnia
    Cette nouvelle infrastructure, située près du nouveau tribunal, à la sortie ouest de la ville de Maghnia, va assurer le déplacement de plus de 1.500 voyageurs et des dizaines de rotations par jour de cars et taxis sur des lignes inter-wilayas et interurbaines. « Le taux d'avancement des travaux est actuellement de 95%. Nous sommes à la dernière phase des travaux de réalisation des réseaux et voiries divers de ce projet de gare routière qui dispose de nombreux quais d'embarquement et de débarquement.
    Une gare superbement équipée
    Outre un hall central et des kiosques multiservices et restaurants, la nouvelle gare de Maghnia disposera d'une pharmacie, d'un bureau de poste, d'une salle de prière, d'une cafétéria, d'un poste de police, d'un poste de la protection civile, de sanitaires ainsi que les bureaux administratifs et de gestion et d'un système d'information en temps réel.
    Un autre projet de grande envergure est en cours de réalisation
    Entre le chef-lieu de wilaya de Tlemcen et Maghnia (Akid Abbès). Il s'agit du prolongement du mégaprojet de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) sur une distance de 66 kilomètres. Le délai prévisionnel imparti à ce projet supervisé par l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) est de 36 mois . Ce tronçon ferroviaire dispose de 17 kilomètres de viaduc et de 5 autres kilomètres de passage sous tunnel.

    Rappel, la nouvelle gare routière de transports de voyageurs de Tlemcen
    Inaugurée le 03 novembre 2018, à la sortie nord de Tlemcen a soulagé la ville des encombrements dus aux rotations incessantes de cars. ( par Khaled Boumediene). Quotidien d'Oran

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    • La ville de Tlemcen devra désencombrer le centre ville
      Tout le centre ville est historique, les mosquées, les rues, les maisons, les arbres
      Et de ce fait, la ville a besoin de décentralisation, et arrêter le commerce par terre dans les ruelles
      Ainsi quand le touriste visitera le centre ville, il ne sera pas très encombré et ainsi bien mis en évidence

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      • Arènes d'Oran: La rénovation des tribunes en phase d'achèvement

        La capacité d'accueil des arènes est de 10.000 places
        Lancés il y a plus de 2 mois, les travaux de rénovation des tribunes des Arènes d'Oran, sont en phase d'achèvement. Il s'agit de la 2ème tranche des travaux qui interviennent après d'importants travaux de réhabilitation.

        Actuellement, les tribunes inférieures sont exploitées pour organiser des activités accueillant entre 1.500 et 2.000 visiteurs, la capacité d'accueil des arènes est de 10.000 places. Par ailleurs, l'ex-wali avait décidé la dotation du site d'un écran géant. Un espace sera ouvert à la disposition des artisans et des peintres pour exposer leurs œuvres.

        Cette mesure a été décidée en prévision du lancement d'un circuit touristique
        de la wilaya permettant aux visiteurs et aux touristes de découvrir ces arènes et son histoire. Dans ce cadre, des prospectus seront confectionnés et édités et un guide sera mobilisé au site pour accompagner les visiteurs.
        Une grande affluence de visiteurs et de touristes.
        Les Arènes d'Oran avaient été rouvertes l'été 2019 après avoir bénéficié de travaux de restauration. Le site avait enregistré une grande affluence de visiteurs et de touristes. Les arènes accueillent un grand nombre de visiteurs d'Oran et d'autres wilayas et des délégations étrangères qui viennent découvrir ce site unique en son genre en Algérie et en Afrique. Les arènes sont situées dans le quartier populaire ‘Mohieddine' (ex-Eckmühl).

        Connue chez les Oranais par l'appellation ‘Torro'
        L'entreprise a installé une plaque mettant en exergue l'histoire de ce site en plus de la remise d'un guide touristique aux visiteurs.. La corrida, qui s'organisait chaque printemps , est encore gravée dans la mémoire des anciens Oranais. (par J. Boukraâ - Le quotidien d'Oran - nov 2020).

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        • Nedroma : Les jeunes revisitent leur patrimoine
          Produire un film sur leur ville ancestrale,

          tel est le pari que se sont lancés les jeunes de l’association des activités de jeunesse Abdelmoumene Benali, sous forme de clip de génie de l’interprète de la chanson hawzi, Ismail Cherif Nedromi, réalisé par le talentueux Amine Belkaïd.

          Des séquences tournées dans l’antique cité almohade, et qui mettent en exergue les vestiges historiques des sites almohades, comme la maison du patrimoine, le vieux bain morabite, la placette Tarbiâ (en référence à sa forme carré) ses traditions populaires, notamment ses habits traditionnels, ses Qaada de café et de thé, espaces de communion et d’échanges…Un véritable hommage à la ville de Cheikh Kaddour Ben Achour Zerhouni (1850-1938), poète, musicien et mystique algérien.

          Nédroma ; ville touristique et culturelle,
          «Cette création artistique a été fortement appréciée par les Nedromis, population et autorités locales qui y avaient participé avec leurs témoignages, leur attitude civilisée. Les gens aimant l’art et le patrimoine, qui ont contribué à la réussite de notre travail, se sentent, aujourd’hui, fiers de cette production. Notre objectif avec ce film, aussi, c’est dynamiser les compétences de la ville touristique et culturelle, tout en faisant “éclater” les énergies créatives de nos jeunes, dans tous les domaines…» a expliqué le président de l’association, M. Mohamed Mahdjoub.

          Capitale des Trara, bâtie par Abdelmoumen Ben Ali
          Pour (re)découvrir d’une manière artistique la Capitale des Trara, bâtie par Abdelmoumen Ben Ali en 1150 sur les ruines d’une cité berbère qui a “accueilli de nombreux immigrants andalous chassés par la reconquista. Elle devint un important centre de textile au XVIe siècle…( Chahredine Berriah- El Watan).

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          • Tlemcen: Lancement de la culture du colza


            la plus importante exploitation agricole de la wilaya
            Véritable poumon agricole, le domaine Hamadouche qui s'étale sur une superficie globale de 1.100 hectares, est considéré comme la plus importante exploitation agricole de la wilaya. A plusieurs reprises elle s'est classée au premier rang dans la production des céréales mais aussi dans la production de la pomme de terre, des olives, des agrumes et des légumes secs.

            Le colza est une culture largement répandue dans le monde
            principalement pour l'alimentation animale, pour la production d'huile alimentaire riche en acides gras antioxydants tandis que les fleurs du colza ont un potentiel mellifère prisé des abeilles. « L'objectif des pouvoirs publics est de lancer la culture du colza à travers plusieurs wilayas de l'est, du centre et de l'ouest du pays en vue de contribuer à la réduction de la facture des importations des huiles et des fourrages », a affirmé le président de la chambre d'agriculture de Tlemcen.

            Une autre expérience sur la culture du safran,
            a été expérimentée au niveau d'une exploitation agricole à Aïn Fezza (commune de Chetouane). Cet essai qui a commencé en 2012 s'est avéré concluant. C'est une épice cultivée sur l'ensemble de la région méditerranéenne et très appréciée pour son utilisation comme colorant ou arôme et à des fins culinaires et médicinales.

            Plusieurs autres cultures introduites dans la wilaya.

            L'on peut citer la culture des fèves, des lentilles et des pois chiches, pour relancer ces produits très prisés dans les marchés et répondre à la demande en nette évolution de la population de la wilaya. (par Khaled Boumediene- Le quotidien d'Oran).

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            • La distance entre Tlemcen et Oujda et environ la même que celle entre Tlemcen et Belabbes
              De tout temps, c'était la même région, la même culture, les gens allaient ici et la sans problèmes

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              • El Abbassia , de tlemcen?
                « El Abbassia », cette aumône maghrébine dédiée aux pauvres.

                Un peu d'histoire. « El-abbassia est cette aumône connue à Tlemcen, et qui consistait à dégager la première part de karane qui est un gratin préparé à base de pois chiche et vendu pratiquement dans chaque quartier populaire de Tlemcen au premier démuni qui se présentera.
                réserver une partie de leurs récoltes aux pauvres.
                Cette aumône doit son nom à El Abbes Ahmed Ben Djafer El Khazradji (1145/1205), le saint homme qui l'avait instituée, en demandant aux nantis de réserver une partie de leurs récoltes aux pauvres. Les marchands de karane lui dédient la première part de leur travail:-el-abbassia-, les paysans, leur première gerbe de blé.Disciple du cadi Ayyad, Abou El Abbes Assabti, plus connu par Sidi Bel Abbes , passa sa vie à soigner et défendre les faibles et les aveugles. Les marchands de karane lui dédient la première part de leur travail:-el-abbassia-, les paysans, leur première gerbe de blé..
                Un don pour purifier
                .Un jour, le calife Abdelmoumene lui rendra visite, il l'entendra dire: «Tout ce que tu veux qu'on fasse pour toi, fais-le pour tes sujets.» Ce don en question, est tout un symbole, qui sert à purifier les biens des possédants et les rendre «excusables» aux yeux de la population. El-abbassia a en plus de sa signification religieuse, un sens profondément social, puisque ce simple geste, permet de rapprocher les pauvres des plus pauvres », raconte Omar Dib…
                dédient leurs premiers beignets de la journée
                Au Maroc et en Tunisie, encore aujourd'hui, les marchands de beignets dédient à Abu al-Abbas es-Sebti leurs premiers beignets de la journée tandis que les paysans font de même avec leur première gerbe de blé. Cette dédicace est appelée la abbassia. Par Allal Bekkai.

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                • Tlemcen: Si Ennayer m'était conté

                  Jadis, Ennayer donnait lieu à Tlemcen à trois rites célébrés successivement.

                  Soit trois jours de festivités dédiés à Ennayer ou Jour de l'An du calendrier solaire traditionnel, selon M. Mohammed Baghli, chercheur en legs immatériel ; il s'agit de Nafqat Al-Lham (don en viande du 12 janvier), de Nafqat Al-Qarmous (don en figues du 13 janvier) et Ras Al-‘Äm ( Ennayer, c'est-à-dire jour de l'An amazigh, du 14 janvier).

                  Pendant ces trois jours, ni bain, ni coiffeur, ni nettoyage à la maison. Sur les terrasses des maisons on étalait des feuilles des plantes suivantes à l'air libre: quelques touffes de palmier-nain (doum), des rameaux d'oliviers (awrâq zeitoun), du romarin (iklîl), des asphodèles (berwaq), des scilles (fer'oun), des lentisques (draou), du caroubier (kharoub) ainsi que de la férule (klakh) et des fenouilles (sanoudj).

                  La chasse au lièvre ou à la perdrix et la préparation d'un mouton ou d'un bouc pour la journée du lendemain (Nafqat al-Lham) était au menu de cette première journée.

                  Nafqat al'lham s'illustrait par la fermeture des moulins et du four banal (ferrane), la préparation de Sfendj et Thrîd ainsi que le plateau de fruits secs (shifat qachqcha), la préparation de petits pains avec un œuf au milieu (guerisa biwladjadj), la préparation de la levure d'en-Nayer (khmirat en-nayer), la préparation de soupe spéciale Harira bil-kerwiya ou Cherchem (qamh, foul, djelban). Les petites filles paraient leur poupée de nouveaux habits (qach blîsa); le conte aux petits enfants de Ajouzat Ennayer était au programme de toutes les grands-mères. On échangeait aussi à cette occasion des cadeaux entre les familles de fiancés (taf'qida). Sur le plan agraire, on procédait symboliquement à la mise sur le premier sillon de labour de la levure (khmira), fève (foul), figue (kermous), et grenade (rommâna). Le soir, on échangeait de vœux de fin d'année : «Allah yadakhlouh ‘alikoum bil mahanna war–rahma» (Que Dieu vous l'annonce sous de bons auspices, empreints de générosité et de miséricorde).

                  A la nouvelle année du calendrier solaire traditionnel va correspondre le 14 janvier. Au sein des familles tlemceniennes, la cérémonie était marquée par un repas ou plutôt une collation offerte le soir, composée de fruits secs principalement. C'est le traditionnel mais non moins copieux plateau de vannerie appelé «shifat» ou «t'baq» garni de «qar'chqcha» (l'origine de ce mot est vraisemblablement liée à «l'onomatopée» produite par le choc des fruits lorsqu'on procède au rituel mélange, à l'instar du mot«qarqouch», cette croustillante «galette» gisant au fond du « tadjine» (plat en terre cuite), de seffa que les enfants adoraient racler avec leur cuillère en bois lors du s'hour du Ramadhan, ainsi que le mot «couscous» qui tire son nom du roulement «sonore» de la semoule). A cette occasion, les mères de famille préparaient pour leurs enfants les succulentes «guerissa bi wladjad» (une sorte de galette ronde, ornée d'un œuf cuit «scellé» avec de la pâte «croisée», badigeonnée de jaune d'œuf et décorée de petits morceaux de sucre ou de cacahuètes, une coutume culinaire qu'on retrouve même en... Grèce.

                  Celle qui porte les deux attaches en croix était désignée par «grissate el lihoud» et celle qui en était dépourvue «grissate el arab». Une représentation liée à des mythes et des croyances ancrés dans la mémoire populaire locale. Une fois cuite dans le four banal du quartier, chaque enfant mettait sa «grissa» dans un sac en tissu, soigneusement confectionné à l'avance par les mamans ou à défaut un petit panier en osier «slila» acheté pour la circonstance chez Abbès de la Souika... Pour «inhiber» les excès alimentaires (boulimie) de leurs enfants, les parents évoquaient, à cet effet, la méchante et énigmatique croquemitaine «Adjouzat Ennayer», l'alter ego de «Tergou» (cette femme surnaturelle qui se raccourcit et s'allonge, et que l'imagination berbère a ajouté à la démonologie déjà riche de l'Arabie antéislamique et de l'Islam classique), qui leur ouvrirait le ventre en le bourrant de paille. Par ailleurs, les fiancés devaient envoyer à cette occasion des cadeaux à leurs fiancées, en l'occurrence un «t'ifour» (petite table ronde) garni de figues sèches, de fruits divers et de gâteaux traditionnels ( samsa, kâ'bouzel, maq'rout, griouèche...); la dulcinée devait pour sa part retourner à son prince charmant le plateau traditionnel chargé de «sfendj» (beignets) et une marmite de miel...pur. Côté gastronomique proprement dit, on préparait à cette occasion un ragoût à base de poulet décoré de «trid» (pâte cuite en feuilles très minces à l'aide d'un fourneau en terre cuite dite «terra'da»).

                  A Nédroma, on mangeait du «zelif» (tête de mouton au four ou en sauce): «Celui qui mange un «rass» (zelif) à l'occasion de Ennayer, restera un «rass» (une personnalité), disait l'adage dans la cité de Abdelmoumen Ben Ali. A Maghnia, « Ennayer, pour nous, enfants, était d'abord les petits pains ronds que les mères ou grands-mères s'appliquent à façonner pour chacun de nous, et à décorer d'amandes et de bonbons avec un œuf au milieu et que nous portons fièrement au four du coin, pour les faire cuire. Ennayer, c'est également le plat spécifique pour l'occasion « Cherchem » (une sorte de soupe au blé et fève) que nous consommons qu'en cette occasion. Ennayer c'est aussi la veillée familiale autour du « Tbag », un contenant souple en alfa, plein de figues sèches, caroube, oranges, grenades que les mères cachent en prévision de cette fête, dattes sèches, amandes, œufs durs et des inévitables cacahuètes. Après que chacun ait reçu sa part de la main de la plus aînée de la famille, grands et petits s'adonnent à un jeu qui reflète bien la simplicité d'autrefois, et qui anime la soirée chacun faisant deviner à l'autre la parité du nombre de pièces de friandises qu'il cache dans sa main. Si celle-ci est devinée, il perd ce qu'il avait dans la main au profit de l'autre joueur sinon, c'est l'autre qui lui remet l'équivalent. C'était le bon vieux temps », se souvient un vieux Maghnaoui qui n'oublie pas de souligner très particulièrement le saff (2 rangées de femmes munies de Bendir et disposées face à face et qui chantent Ennayer ) que les femmes organisent dans l'une des maisons, voire dehors, des habitudes et expressions orales qui, se perdent malheureusement...». A Tlemcen, on consommait également ce jour-là du «berkoukess bel'hlib»(on faisait bouillir de la semoule granulée dans du lait de vache). Au menu aussi la fameuse «h'rira» (soupe à la levure boulanger ou pâte domestique, tirant vraisemblablement son nom de «bouillie épicée» avec une «coloration» hypocoristique, dont Tlemcen et Oujda se disputent jalousement la «signature» culinaire, d'ailleurs très prisée chez les familles koulouglies de la cité des Zianides, notamment , saupoudrée de «karwi'ya» (carvis): «chah'di ya'l karwiya, ma 'tmouch'yhoudia» (O carvis, prononce la profession de foi si tu ne veux pas mourir en juif), une parole «incantatoire», rituelle, qu'on prononçait au moment de la préparation de ce plat de luxe. C'est aussi à la faveur de cette fête qu'on renouvelait la «k'hmira't ennayer» (levain) pour le pain de maison ou la «h'rira» de Ramadhan. En outre, le «cher'chem» concocté à base de blé, de fèves et de pois verts était à l'honneur à cette occasion : «qoul cher'chem l'a t'ah'chem» (Mange du cher'chem à ta guise), invitait-on son hôte. Au titre du cérémonial agraire, on accomplissait un rituel qui consistait à déposer au premier soc un «paquet» contenant du levain, des fèves, des figues et une grenade:« kha'lli zitou'neq l'i ennayer, ya'dma'neq l'akhassair» (Conserve tes olives pour Ennayer pour compenser tes pertes), disait un autre adage.

                  Lors de la soirée de Ennayer, les fillettes confectionnaient des poupées artisanales pour jouer à «qa'ch blissa»(les vêtements de la fée) en fredonnant un «haoufi».

                  Au cours de la fête de l'Ennayer, des masques divers interviennent, réclamant de l'argent ou des mets destinés à la célébration collective. On citera dans ce cadre «Bu Bnani» à Tlemcen, «l'âne aux figues» à Nédroma, «Ayrad» à Béni Snous...

                  Au titre des actions de bienfaisance, un groupe de «tolba» ( étudiants du Coran, à Djamaâ Echorfa, en l'occurrence), dirigé par un jeune «taleb» portant une «kabouya bsi'bsi» (citrouille évidée) en guise de masque et une barbe postiche préparée avec du gypse, passait dans les maisons pour collecter les dons (en fruits) destinés aux pauvres à qui leur était offerte une collation au sein de la mosquée (la charité avait) ses règles et la philanthropie sa pédagogie).

                  Lors de leur tournée caritative rituelle, les jeunes bénévoles chantaient en chœur: «Bouménani, (le détenteur de la manne ou Bu Bnani), ha !ha !»(une sorte de «père Noël», version locale) qu'ils répétaient dix fois (remarquez au passage cette similitude dans la consonance entre «Bu Bnani» et «Bounani», notre «Bonne année» dialectal... «Avec quoi tu vas contribuer, ô Bouménani ?».

                  Aussitôt, s'instaurait pour la circonstance un dialogue «tacite» : «Je donnerai chriha, el kermouss, el djaouz el farouqi, erroumane el mech'qouq...had dar, dar Allah, oua tolba a'bed Allah, am'mar ha oua tam'mar ‘ha, bi jaheq ya rassoul Allal (Q.S.S.L)», leur promettait le «virtuel» Bouménani...Au cas où une famille ne faisait pas le geste (par égoïsme ou indigence, c'est selon), elle recevait ce message «codé» (chanté):«el mas'mar fel louh, moul eddar med'bouh, chabria m'alqa, moula't eddar m'talqa !» ; on jetait ainsi un «mauvais sort» au mari (l'accident par blessure, en l'occurrence) et à sa femme (le divorce)... Cette fête, version «zerda» ou plutôt «touiza» était également célébrée «extra-muros» jusqu'à une date récente, dans certaines localités comme Khémis, Kef, Béni Boussaïd...On organise toujours à Béni Snous, dans un cadre typiquement folklorique, un carnaval libellé «Ayrad» où un fellah se travestit en la circonstance en lion ou en personnage masqué , pour recueillir les offrandes, en l'occurrence les fruits secs, qui seront, par la suite, distribués aux pauvres gens, dans un esprit de solidarité et de concorde.
                  dz(0000/1111)dz

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                  • Cette manifestation culturelle sécu laire se tient chaque année à l'initiative de l'Association «Edhakira Essanoucia». D'ailleurs, c'est Beni Snous qui abrita en janvier 2018, les festivités officielles de Ennayer qui venait d'être institutionnalisée comme fête nationale. Mais qu'en est-il aujourd'hui de cette coutume ? Force est de constater que la fête d'Ennayer, celle du «partage», est réduite à sa plus simple expression, «individualisée», à savoir l'indétrônable mais non moins onéreux plateau «tba'q qa'qcha» (ou shifet m'khelta) qui a survécu à l'érosion culturelle du temps, voire celle du pouvoir d'achat. En effet, plusieurs jours avant la célébration de Ennayer, on pourra assister du côté du marché couvert, à un commerce intense de fruits de toutes sortes. Les magasins, notamment ceux spécialisés dans les fruits de saison dont l'alléchant kiosque de Bab El Djiad en tête, améliorent leurs étals en les garnissant ostensiblement de fruits secs très prisés à cette occasion (marché couvert, medress, mawqaf...) parallèlement aux étals occasionnels installés à Abou Tachfine, Chetouane... Même les vendeurs à la sauvette sont de la partie, pardon de la fête.

                    On aura remarqué une cohabitation «festive» des dattes de Biskra et les cacahuètes d'El Oued avec les noix du Mexique, les noisettes d'Espagne ou du Pakistan et les pistaches d'Iran, des figues sèches de Béni Snous ou Zelboun avec celles du Maroc...

                    Quant aux fruits exotiques, les bananes de l'Equateur côtoient les ananas d'Australie et les mangues de l'Inde «s'affichent» avec le kiwi de la Nouvelle-Zélande...Ennayer semble bien s'accommoder ou plutôt s'adapter au «vent» de la mondialisation agraire. C'est le prix à payer si l'on veut offrir à sa petite famille la rituelle mais non moins onéreuse «qachqcha», ce cocktail de fruits secs qui flattera les pupilles gustatives aussi bien des enfants que celle des adultes qui imputent sournoisement et à chaque occasion ces «saignées» récurrentes (des diverses fêtes) à leur progéniture en occultant leurs propres envies (mouton, gâteaux, fruits secs) ou leurs «fantasmes» d'enfance (pétards, feux d'artifices)... Quant à la «slila» ou «q'fifa» (petit panier en osier ou en alfa pour recevoir sa quotepart de «qachqcha», il faudrait faire un petit tour du côté du foundouq Rostane de Tafrata.

                    Pour les «grissates», version «améliorée» dite «Mona», il faudra repasser car ces pittoresques galettes semblent avoir subi le même sort que la «bûche» de Noël. Et pour cause, les Zine de Blass El Khadem , Yahouni de la place Emir Abdelkader, Bekhchi de Bab El Djiad, entre autres n'en fabriquent plus, au grand dam des parents qui tenaient à cette tradition culinaire. Hormis, Hadjadj et Dali de Chetouane qui semblent perpétuer la tradition .Jadis, c'était au four banal («ferrane») du quartier qu'on allait faire cuire cette galette traditionnelle. Les fours de Rhiba, Sid El Djebbar, Sidi El Halloui, Rbat, Agadir, Sidi Yacoub, entre autres, ont pratiquement disparu du paysage «immatériel» de la ville.

                    Pour notre part, nous ne manquerons pas de rendre au passage, un vibrant hommage à tous ces chaleureux enfourneurs «terrahine» (préposés aux fours banals) qui ont marqué de leurs «empreintes» expertes, indélébiles, la mémoire populaire de la vieille Médina et d'autres quartiers de Tlemcen, et qui ne sont plus de ce monde.

                    Nous citerons les feu Si Boumédiène (Salhi) de Sid El Djebbar, El Mokhtar de Bab El Qorrane, Boumédiène «La'mèche» de Bab Ali, Dali Ali de Hart R'ma, Ghermoul de Derb El Kadi (ex- rue des forgerons, à ne pas confondre avec l'autre ruelle de Bab El Djiad), Bendahma de derb El Hadjamine, Boufeldja de Rhiba, Kherris de Bab El Djiad, Benselka de derb Béni Djemla, Semmoud de derb Sid El Yeddoune, Mir d' El Kaâla inférieure,Dib de Feddane Sebaâ, Boumédiène «El H'chaïchi» de Sid El Halloui, Chekroune de Bab Zir, Grine et Bouguima d'El Eubbad, Hmimed de Sidi Chaker, Benaïssa de Bab El Hdid, El Abd' de Beau Séjour, Kouider de Sidi Yacoub, El Moukhfi d'Agadir, Moussa et Bénali de R'bat, Bahbah de derb El Y'houd, Chérif de derb Bensekkine, Kalaïdji de derb Sidi Amrane...).


                    par Allal Bekkaï
                    dz(0000/1111)dz

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                    • Vannerie de Sebdou Tlemcen

                      dz(0000/1111)dz

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                      • Question: Quelle est la population de/d' Tlemcen? Réponse: Tlemcen (تلمسان), Algérie (Unité administrative: Tlemcen) - Dernière population connue est ≈ 173 500 (an 2008). Ce fut 0.498% du total population de Algérie. Si le taux de croissance de la population serait même que dans la période 1998-2008 (+1.05%/an), la population de/d' Tlemcen en 2021 serait: 198 871*.

                        200 milles habitants à Tlemcen centre
                        Plus les deux autres communes que comporte le grand Tlemcen à savoir Chetouane et Mansourah dans lesquelles il y'a eu énormément de construction de batiments, la ville a beaucoup grandit depuis les statistiques de 2008

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                        • Bonjour.nass tilimssan Et base wilaya
                          j' ai appris beaucoup de choses en vous lisant
                          Tlemcen ville d' art et d' Histoires
                          Bonjour sœur algérienne 16
                          Gone with the Wind.........

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                          • Ou se trouve la nouvelle zone industrielle d'al Aricha par rapport à la commune et merci

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                            • La ville a perdu sa mémoire collective beaucoup de choses ont changé

                              dz(0000/1111)dz

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                              • Tlemcen : Le cirque Amar suscite l’engouement

                                Le prestigieux cirque Amar est retourné à Tlemcen, après plusieurs années d’absence (28 janvier- 25 février). L’engouement populaire est tel que les organisateurs ont jugé utile de prolonger leur séjour d’une semaine pour permettre aux citoyens de profiter de leurs spectacles. Installé comme à son habitude au parking de Abou Tachfine, le célèbre chapiteau a réussi à inciter les parents à renouer avec les sorties familiales. «Le cirque Amar Algeria est le spectacle idéal pour les enfants, car il répond à leur besoin de rêve et d’imagination. Leur rire devant les clowns, avec leurs gestes et leurs déguisements particuliers, traduit leur émerveillement. Le dompteur, au milieu des animaux sauvages et maniant son long fouet, leur donne l’image réelle du courage et du défi. Que dire des voltigeurs et des acrobates qui repoussent les limites du corps ? Les enfants parleront longtemps entre eux de ce spectacle. Le cirque est aussi une école !» souligne le groupe scolaire Bouabdallah. Une belle initiative des propriétaires du cirque, celle qui a consisté à permettre à 26 orphelins de l’association Amel de vivre gracieusement ce monde plein de fantaisie, d’illusion et d'adrénaline… Le spectacle, tous les jours à 18h30 et vendredi et samedi à 15h30 et 18h30.
                                el watan dz

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