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La crise climatique est intrinsèquement injuste. Ces 9 pays seront particulièrement touchés par la chaleur du globe.
Morgan McFall-Johnsen 11 juil 2019, 12h46
À mesure que le changement climatique s'accélère et que le niveau de la mer monte , les pays vont faire face à une augmentation de la chaleur, de la sécheresse, des inondations et des pénuries alimentaires.
Mais certaines régions vont souffrir plus que d'autres.
De nombreuses îles basses du Pacifique pourraient devenir inhabitables d’ ici la fin du XXIe siècle et d’autres feront face à une insécurité alimentaire mortelle.
Visitez la page d'accueil de Business Insider pour plus d'histoires.
L'année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée pour les océans de la Terre et la quatrième plus chaude pour la planète.
Cependant, bien que le changement climatique soit un phénomène mondial, ses impacts ne sont pas répartis de manière uniforme. Les pays qui produisent le moins d'émissions de gaz à effet de serre devraient en subir les conséquences les plus sévères. Les pays d'Afrique de l'Ouest devraient faire face à de graves pénuries alimentaires car les vagues de chaleur font chuter la production agricole et les îles basses du Pacifique sont menacées par la montée des mers.
"Nous devons empêcher les Tuvalu de sombrer et le monde de couler avec Tuvalu", a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres , dans un tweet lors d'un voyage dans le Pacifique Sud en mai.
Voici neuf pays qui devraient être touchés de manière disproportionnée par la chaleur, l'insécurité alimentaire et l'élévation du niveau de la mer à travers le monde.
En Inde, la chaleur se traduit par la faim. Selon une analyse effectuée en 2016, le pays pourrait supporter plus de 25% de tous les décès liés au climat dans le monde en raison de la diminution des disponibilités alimentaires d'ici 2050.
En Inde, la chaleur se traduit par la faim. Selon une analyse effectuée en 2016, le pays pourrait supporter plus de 25% de tous les décès liés au climat dans le monde en raison de la diminution des disponibilités alimentaires d'ici 2050.
Selon une analyse de 2016 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les facteurs liés au régime alimentaire et au poids entraîneront cinq fois plus de décès liés au climat que la chaleur ou tout autre facteur .
La raison en est l'insécurité alimentaire: la chaleur croissante et les conditions météorologiques extrêmes menacent de réduire les rendements des cultures et même la valeur nutritionnelle des aliments que nous cultivons .
Alors que les conditions météorologiques pendant la saison agricole primaire en Inde deviennent de plus en plus étouffantes, les rendements des cultures sont déjà en baisse , ce qui entraîne une augmentation du taux de suicide chez les agriculteurs. Selon une étude de 2017, les changements climatiques ont peut-être contribué aux suicides de près de 60 000 agriculteurs et travailleurs agricoles indiens au cours des trois dernières décennies .
D'ici 2050, le réchauffement pourrait amener l'Inde à observer jusqu'à 30 jours de plus de chaleur intense (plus de 35 degrés Celsius ou 95 degrés Fahrenheit) chaque année. D'ici là, le pays verra probablement une augmentation de 2 degrés Celsius de sa température annuelle moyenne.
En Namibie, le gouvernement vend aux enchères des éléphants et des girafes dans le cadre d'une stratégie visant à faire face à la sécheresse qui a laissé un Namibien sur cinq sans nourriture.
En Namibie, le gouvernement vend aux enchères des éléphants et des girafes dans le cadre d'une stratégie visant à faire face à la sécheresse qui a laissé un Namibien sur cinq sans nourriture.
En mai, une sécheresse à l' échelle du pays en Namibie - la cinquième des six dernières années - a conduit le gouvernement à déclarer l'état d'urgence . Alors que les animaux mouraient de faim avec les humains, le gouvernement a annoncé en juin qu'il vendrait plus de 1 000 animaux sauvages pour les sauver de la mort et collecter des fonds pour la conservation.
Le ministère de l'Agriculture prévoyait une réduction de 53% du rendement des cultures en raison de cette sécheresse. Selon les recherches du Met Office et du Programme alimentaire mondial (PAM), dans les années 2050, la Namibie pourrait être jusqu'à 45% plus vulnérable à l'insécurité alimentaire qu'en 2010 .
Selon les mêmes calculs, la Mauritanie sera 50% plus vulnérable à l'insécurité alimentaire d'ici 2050.
Selon les mêmes calculs, la Mauritanie sera 50% plus vulnérable à l'insécurité alimentaire d'ici 2050.
La Mauritanie est particulièrement sensible aux changements climatiques car 90% de l'agriculture y est consacrée à la subsistance, le succès des cultures est donc primordial.
La Banque mondiale prévoit que la Mauritanie souffrira d'un mois supplémentaire de chaleur avec des températures dépassant les 35 degrés Celsius chaque année d'ici 2050. Le pays connaîtra probablement des saisons pluvieuses plus courtes et plus intenses qui provoquent des inondations; mais le reste de l'année, les cultures seront sèches.
La Chine devrait faire face au plus grand nombre de décès dus à l'insécurité alimentaire par habitant en raison du changement climatique, avec jusqu'à 308 décès par million d'habitants.
La Chine devrait faire face au plus grand nombre de décès dus à l'insécurité alimentaire par habitant en raison du changement climatique, avec jusqu'à 308 décès par million d'habitants.
Cela se traduit par plus de 330 000 décès au total, soit 47% des pertes en vies humaines dans le monde dues à la pénurie alimentaire liée au climat.
Une grande partie de l'insécurité alimentaire en Chine provient de sa vulnérabilité aux catastrophes naturelles telles que la sécheresse, les inondations et les tempêtes, qui touchent environ un tiers des terres agricoles du pays. Ces problèmes devraient tous s'aggraver à mesure que le niveau de la mer monte et que les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes. Certaines régions de la Chine pourraient devenir inhabitables d’ ici la fin du 21e siècle.
En plus des pénuries alimentaires, l'élévation du niveau de la mer constitue également une menace existentielle dangereuse. Cela pourrait entraîner la disparition totale de certains pays, y compris les Seychelles, où 115 îles sont menacées.
En plus des pénuries alimentaires, l'élévation du niveau de la mer constitue également une menace existentielle dangereuse. Cela pourrait entraîner la disparition totale de certains pays, y compris les Seychelles, où 115 îles sont menacées.
Selon un rapport de 2018 publié dans la revue Science Advances, la plupart des atolls de basse altitude seront inhabitables d’ici 2050, étant donné que le niveau de la mer augmente et que les inondations salées endommagent l’infrastructure et contaminent les sources d’eau douce .
Les Seychelles ont dû faire face à une pression serrée en mai 2007, lorsque des marées hautes ont inondé les terres à 50 mètres de l’intérieur. Environ 80% du développement économique du pays est centré sur les zones inondables côtières.
Les Îles Marshall sont également vulnérables, puisque 99% de la population du pays vit le long de la côte.
Les Îles Marshall sont également vulnérables, puisque 99% de la population du pays vit le long de la côte.
Les îles Marshall comptent parmi les plus vulnérables des îles de basse altitude du monde. Les mesures satellitaires montrent que le niveau de la mer dans cette région du Pacifique augmente de 8 à 10 millimètres par an, soit environ trois fois plus vite que la moyenne mondiale.
Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies, les effets de l'élévation du niveau de la mer "risquent de perturber pratiquement tous les secteurs économiques et sociaux des petits pays insulaires".
Aux Maldives, la menace posée par les hautes mers est immédiate. Plus de 80% de sa superficie terrestre est située à moins d’un mètre du niveau de la mer.
Aux Maldives, la menace posée par les hautes mers est immédiate. Plus de 80% de sa superficie terrestre est située à moins d’un mètre du niveau de la mer.
Les Maldives sont composées de 25 atolls coralliens et de 1 190 petites îles basses de l'océan Indien. Une grande partie de l'activité économique du pays - infrastructures de la pêche et du tourisme - et la moitié de ses établissements sont situés à seulement 100 mètres du littoral.
Des pays comme le Bangladesh connaîtront un triple triomphe de chaleur, de marées montantes et d'insécurité alimentaire.
Des pays comme le Bangladesh connaîtront un triple triomphe de chaleur, de marées montantes et d'insécurité alimentaire.
Selon le GIEC, une élévation du niveau de la mer de 30 à 45 centimètres déplacerait plus de 35 millions de personnes le long de la côte du Bangladesh. La Banque mondiale s'attend à ce que cette forte augmentation se produise entre 2050 et 2100.
Les océans autour du Bangladesh devraient augmenter de 1 mètre d'ici 2100, englobant 17,5% de la masse continentale du pays, selon la Banque mondiale. Le pays connaîtra également une augmentation des précipitations, des inondations, des sécheresses et 35,8 jours supplémentaires au-dessus de 35 degrés Celsius (95 degrés Fahrenheit) en moyenne annuelle.
Cela signifie que le Bangladesh pourrait perdre 32% de son blé et 9% de sa production de riz d'ici 2050. Une analyse a estimé que le pays pourrait subir plus de 13 000 décès en raison de l'insécurité alimentaire liée au climat. Déjà, environ un quart de la population du Bangladesh est en insécurité alimentaire.
Le Vietnam est confronté à un avenir similaire, le niveau de la mer devrait déplacer jusqu'à 12 millions de personnes de son littoral d'ici la fin du siècle.
Le Vietnam est confronté à un avenir similaire, le niveau de la mer devrait déplacer jusqu'à 12 millions de personnes de son littoral d'ici la fin du siècle.
La montée des mers inondera également les deltas des rivières, contaminant les rizières avec du sel.
Comme si cela ne suffisait pas, la Banque mondiale prévoit que le pays atteindra 3 degrés Celsius d’ici la fin du siècle si le monde ne ralentit pas son taux d’émission de gaz à effet de serre. Toute cette chaleur supplémentaire, combinée au sel de la montée des océans, pourrait réduire les rendements de riz de 10% d'ici 2040 et coûter au Vietnam 3,5% de son revenu national.
Morgan McFall-Johnsen 11 juil 2019, 12h46
À mesure que le changement climatique s'accélère et que le niveau de la mer monte , les pays vont faire face à une augmentation de la chaleur, de la sécheresse, des inondations et des pénuries alimentaires.
Mais certaines régions vont souffrir plus que d'autres.
De nombreuses îles basses du Pacifique pourraient devenir inhabitables d’ ici la fin du XXIe siècle et d’autres feront face à une insécurité alimentaire mortelle.
Visitez la page d'accueil de Business Insider pour plus d'histoires.
L'année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée pour les océans de la Terre et la quatrième plus chaude pour la planète.
Cependant, bien que le changement climatique soit un phénomène mondial, ses impacts ne sont pas répartis de manière uniforme. Les pays qui produisent le moins d'émissions de gaz à effet de serre devraient en subir les conséquences les plus sévères. Les pays d'Afrique de l'Ouest devraient faire face à de graves pénuries alimentaires car les vagues de chaleur font chuter la production agricole et les îles basses du Pacifique sont menacées par la montée des mers.
"Nous devons empêcher les Tuvalu de sombrer et le monde de couler avec Tuvalu", a déclaré le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres , dans un tweet lors d'un voyage dans le Pacifique Sud en mai.
Voici neuf pays qui devraient être touchés de manière disproportionnée par la chaleur, l'insécurité alimentaire et l'élévation du niveau de la mer à travers le monde.
En Inde, la chaleur se traduit par la faim. Selon une analyse effectuée en 2016, le pays pourrait supporter plus de 25% de tous les décès liés au climat dans le monde en raison de la diminution des disponibilités alimentaires d'ici 2050.
En Inde, la chaleur se traduit par la faim. Selon une analyse effectuée en 2016, le pays pourrait supporter plus de 25% de tous les décès liés au climat dans le monde en raison de la diminution des disponibilités alimentaires d'ici 2050.
Selon une analyse de 2016 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les facteurs liés au régime alimentaire et au poids entraîneront cinq fois plus de décès liés au climat que la chaleur ou tout autre facteur .
La raison en est l'insécurité alimentaire: la chaleur croissante et les conditions météorologiques extrêmes menacent de réduire les rendements des cultures et même la valeur nutritionnelle des aliments que nous cultivons .
Alors que les conditions météorologiques pendant la saison agricole primaire en Inde deviennent de plus en plus étouffantes, les rendements des cultures sont déjà en baisse , ce qui entraîne une augmentation du taux de suicide chez les agriculteurs. Selon une étude de 2017, les changements climatiques ont peut-être contribué aux suicides de près de 60 000 agriculteurs et travailleurs agricoles indiens au cours des trois dernières décennies .
D'ici 2050, le réchauffement pourrait amener l'Inde à observer jusqu'à 30 jours de plus de chaleur intense (plus de 35 degrés Celsius ou 95 degrés Fahrenheit) chaque année. D'ici là, le pays verra probablement une augmentation de 2 degrés Celsius de sa température annuelle moyenne.
En Namibie, le gouvernement vend aux enchères des éléphants et des girafes dans le cadre d'une stratégie visant à faire face à la sécheresse qui a laissé un Namibien sur cinq sans nourriture.
En Namibie, le gouvernement vend aux enchères des éléphants et des girafes dans le cadre d'une stratégie visant à faire face à la sécheresse qui a laissé un Namibien sur cinq sans nourriture.
En mai, une sécheresse à l' échelle du pays en Namibie - la cinquième des six dernières années - a conduit le gouvernement à déclarer l'état d'urgence . Alors que les animaux mouraient de faim avec les humains, le gouvernement a annoncé en juin qu'il vendrait plus de 1 000 animaux sauvages pour les sauver de la mort et collecter des fonds pour la conservation.
Le ministère de l'Agriculture prévoyait une réduction de 53% du rendement des cultures en raison de cette sécheresse. Selon les recherches du Met Office et du Programme alimentaire mondial (PAM), dans les années 2050, la Namibie pourrait être jusqu'à 45% plus vulnérable à l'insécurité alimentaire qu'en 2010 .
Selon les mêmes calculs, la Mauritanie sera 50% plus vulnérable à l'insécurité alimentaire d'ici 2050.
Selon les mêmes calculs, la Mauritanie sera 50% plus vulnérable à l'insécurité alimentaire d'ici 2050.
La Mauritanie est particulièrement sensible aux changements climatiques car 90% de l'agriculture y est consacrée à la subsistance, le succès des cultures est donc primordial.
La Banque mondiale prévoit que la Mauritanie souffrira d'un mois supplémentaire de chaleur avec des températures dépassant les 35 degrés Celsius chaque année d'ici 2050. Le pays connaîtra probablement des saisons pluvieuses plus courtes et plus intenses qui provoquent des inondations; mais le reste de l'année, les cultures seront sèches.
La Chine devrait faire face au plus grand nombre de décès dus à l'insécurité alimentaire par habitant en raison du changement climatique, avec jusqu'à 308 décès par million d'habitants.
La Chine devrait faire face au plus grand nombre de décès dus à l'insécurité alimentaire par habitant en raison du changement climatique, avec jusqu'à 308 décès par million d'habitants.
Cela se traduit par plus de 330 000 décès au total, soit 47% des pertes en vies humaines dans le monde dues à la pénurie alimentaire liée au climat.
Une grande partie de l'insécurité alimentaire en Chine provient de sa vulnérabilité aux catastrophes naturelles telles que la sécheresse, les inondations et les tempêtes, qui touchent environ un tiers des terres agricoles du pays. Ces problèmes devraient tous s'aggraver à mesure que le niveau de la mer monte et que les vagues de chaleur deviennent plus fréquentes. Certaines régions de la Chine pourraient devenir inhabitables d’ ici la fin du 21e siècle.
En plus des pénuries alimentaires, l'élévation du niveau de la mer constitue également une menace existentielle dangereuse. Cela pourrait entraîner la disparition totale de certains pays, y compris les Seychelles, où 115 îles sont menacées.
En plus des pénuries alimentaires, l'élévation du niveau de la mer constitue également une menace existentielle dangereuse. Cela pourrait entraîner la disparition totale de certains pays, y compris les Seychelles, où 115 îles sont menacées.
Selon un rapport de 2018 publié dans la revue Science Advances, la plupart des atolls de basse altitude seront inhabitables d’ici 2050, étant donné que le niveau de la mer augmente et que les inondations salées endommagent l’infrastructure et contaminent les sources d’eau douce .
Les Seychelles ont dû faire face à une pression serrée en mai 2007, lorsque des marées hautes ont inondé les terres à 50 mètres de l’intérieur. Environ 80% du développement économique du pays est centré sur les zones inondables côtières.
Les Îles Marshall sont également vulnérables, puisque 99% de la population du pays vit le long de la côte.
Les Îles Marshall sont également vulnérables, puisque 99% de la population du pays vit le long de la côte.
Les îles Marshall comptent parmi les plus vulnérables des îles de basse altitude du monde. Les mesures satellitaires montrent que le niveau de la mer dans cette région du Pacifique augmente de 8 à 10 millimètres par an, soit environ trois fois plus vite que la moyenne mondiale.
Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies, les effets de l'élévation du niveau de la mer "risquent de perturber pratiquement tous les secteurs économiques et sociaux des petits pays insulaires".
Aux Maldives, la menace posée par les hautes mers est immédiate. Plus de 80% de sa superficie terrestre est située à moins d’un mètre du niveau de la mer.
Aux Maldives, la menace posée par les hautes mers est immédiate. Plus de 80% de sa superficie terrestre est située à moins d’un mètre du niveau de la mer.
Les Maldives sont composées de 25 atolls coralliens et de 1 190 petites îles basses de l'océan Indien. Une grande partie de l'activité économique du pays - infrastructures de la pêche et du tourisme - et la moitié de ses établissements sont situés à seulement 100 mètres du littoral.
Des pays comme le Bangladesh connaîtront un triple triomphe de chaleur, de marées montantes et d'insécurité alimentaire.
Des pays comme le Bangladesh connaîtront un triple triomphe de chaleur, de marées montantes et d'insécurité alimentaire.
Selon le GIEC, une élévation du niveau de la mer de 30 à 45 centimètres déplacerait plus de 35 millions de personnes le long de la côte du Bangladesh. La Banque mondiale s'attend à ce que cette forte augmentation se produise entre 2050 et 2100.
Les océans autour du Bangladesh devraient augmenter de 1 mètre d'ici 2100, englobant 17,5% de la masse continentale du pays, selon la Banque mondiale. Le pays connaîtra également une augmentation des précipitations, des inondations, des sécheresses et 35,8 jours supplémentaires au-dessus de 35 degrés Celsius (95 degrés Fahrenheit) en moyenne annuelle.
Cela signifie que le Bangladesh pourrait perdre 32% de son blé et 9% de sa production de riz d'ici 2050. Une analyse a estimé que le pays pourrait subir plus de 13 000 décès en raison de l'insécurité alimentaire liée au climat. Déjà, environ un quart de la population du Bangladesh est en insécurité alimentaire.
Le Vietnam est confronté à un avenir similaire, le niveau de la mer devrait déplacer jusqu'à 12 millions de personnes de son littoral d'ici la fin du siècle.
Le Vietnam est confronté à un avenir similaire, le niveau de la mer devrait déplacer jusqu'à 12 millions de personnes de son littoral d'ici la fin du siècle.
La montée des mers inondera également les deltas des rivières, contaminant les rizières avec du sel.
Comme si cela ne suffisait pas, la Banque mondiale prévoit que le pays atteindra 3 degrés Celsius d’ici la fin du siècle si le monde ne ralentit pas son taux d’émission de gaz à effet de serre. Toute cette chaleur supplémentaire, combinée au sel de la montée des océans, pourrait réduire les rendements de riz de 10% d'ici 2040 et coûter au Vietnam 3,5% de son revenu national.