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Conte de fée

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  • Conte de fée

    Il était un grand nombre de fois
    Un homme qui aimait une femme
    Il était un grand nombre de fois
    Une femme qui aimait un homme
    Il était un grand nombre de fois
    Une femme et un homme
    Qui n’aimaient pas celui et celle qui les aimaient

    Il était une fois
    Une seule fois peut-être
    Une femme et un homme qui s’aimaient.

    Robert DESNOS
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

  • #2
    Simple...et pertinent voire poignant!

    Et il a raison...
    Passi passi werrana dipassi!

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    • #3
      Et comme l'a dit l'autre :
      " Au fur et à mesure que grandissent les filles, elles se font enseigner un tas de choses. Si un garçon vous donne un coup de poing c'est qu'il vous aime, n'essayez jamais de vous coupez vous même votre propre frange, un jour vous rencontrerez un gars merveilleux et vous vivrez alors votre propre conte de fée.

      Tous les films que nous voyons, toutes les histoires qu'on nous raconte nous implorent d'attendre que ça nous arrive. Le coup de théâtre du 3e acte...

      la déclaration d'amour inattendu... l'exception qui confirme la règle. Mais nous sommes parfois si pressées de vivre notre conte de fée que nous n'apprenons pas à interpréter les signes. Comment faire la différence entre ceux qui sont intéressés par nous et ceux qui ne le sont pas ? Ceux qui resteront avec nous et ceux qui ne resteront pas ?

      Il se peut que parfois le gars merveilleux ne fasse pas partie du conte de fée, il se peut que ce soit... vous... toute seule... qui vous reconstruisiez

      et vous repartirez à zéro, vous vous rendrez ainsi disponible pour un meilleur avenir. Peut-être que le conte de fée c'est tout simplement... tourner la page... Ou peut-être que le conte de fée c'est le fait que en dépit de tous les appels retournés, les coeurs brisés... en dépit de toutes les gaffes et les signes mal interprétés... en dépit de tous les chagrins et les humiliations... vous n'ayez jamais, jamais perdu espoir. "

      ...
      « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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      • #4
        Tout à fait cela, Sirène!

        Pour le moment, j'ai tourné la page, j'avance la tête haute et le cœur plein plein d'espoir

        Passi passi werrana dipassi!

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        • #5
          Les contes de fées
          Horribles
          Sorcières
          Poison
          Loup dévoreur
          Ogre
          Prince charmant niais
          Des cauchemars

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          • #6
            Tout à fait, Nessie,
            C'est l'épilogue, "... et ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs jours. ", qui fait rêver... et induit plus d'un(e) en erreur. hé, hé !

            ...
            « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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            • #7
              Ce Poéme s apparente plus á une equation mathématique qu á un poéme

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              • #8
                Bonsoir à tous

                Bsoir Océane,

                Même l'épilogue:
                "Ils se marièrent, eurent beaucoup d'enfants et vécurent heureux jusqu'à ce que la mort les sépare"
                n'est pas un vrai happy end.

                A la fin, l'un[e] meurt. Quant à l'autre, comme dit Jacques Brel: "Celui des deux qui reste se retrouve en enfer."
                "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                • #9
                  Bijor Benam,

                  Ah Brel... Il ne pensait pas si bien chanter !

                  ...
                  « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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                  • #10
                    Joli... t'kellekhna

                    Ce passage
                    Au fur et à mesure que grandissent les filles, elles se font enseigner un tas de choses. Si un garçon vous donne un coup de poing c'est qu'il vous aime, n'essayez jamais de vous coupez vous même votre propre frange, un jour vous rencontrerez un gars merveilleux et vous vivrez alors votre propre conte de fée.
                    me fait penser à cet extrait du conte 'Le fils du pauvre' de Mouloud Feraoun:



                    J’étais l’unique garçon de la maisonnée. Pénétré de mon importance des l’âge de cinq ans, j’abusais bientôt de mes droits. Je devins immédiatement un tyran pour la plus petite de mes sœurs, mon aînée de deux ans.

                    Je l’appelais Titi – le nom lui est resté – elle n’était pas plus grande que moi et me ressemblait autant qu’une petite sœur ressemble à son frère, c’est-à-dire qu’on pouvait la reconnaître grâce à son foulard et à sa natte de cheveux longs. Elle avait un bon naturel qui lui permettait d’essuyer mes coups d’accepter mes moqueries avec une mansuétude peu imaginable chez un enfant de son âge.
                    Toutefois, on ne manqua pas de lui inculquer la croyance que sa docilité était un devoir et mon attitude un droit. Chaque fois qu’il lui arrivait de se plaindre, elle recevait une réponse invariable : « n’est-ce pas ton frère ? Quelle chance pour toi d’avoir un frère ! Que Dieu te le garde ! Ne pleure plus, va l’embrasser. »

                    Grâce à ce procédé, elle avait fini par croire inséparable la formule « que Dieu te le garde » du nom de frère et il était touchant de l’entendre dire à ma mère en pleurant : -« c’est mon frère, que Dieu me le garde, qui a mangé ma part de viande » -« mon frère, que Dieu me le garde, a déchiré mon foulard ».

                    Petite sœur, qui es maintenant mère de famille, ton vœu a été exaucé, Dieu t’a gardé ton mauvais frère.
                    Dernière modification par Hirondelle dz, 18 août 2019, 12h54.
                    “Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
                    comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”

                    Nazim Hikmet

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