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Zephyr : le drone solaire qui va connecter la planète entière à Internet

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    Décidemment, l’Australie est en ce moment une région incontournable pour les GAFA. The place to be même. Et que peuvent-ils donc bien traficoter là-bas ? Eh bien, à peu de choses près, exactement le même chose : ils testent des drones. Google s’essaye à la livraison de café dans la région de Canberra. Facebook, pour sa part, a jeté son dévolu sur le bush australien. L’idée ? Avancer, avec son partenaire Airbus, sur leur projet commun de drone solaire, le Zephyr. Ce planeur sans pilote alimenté à l’énergie solaire avait fait parler de lui l’été dernier en réalisant un vol inaugural de 26 jours dans la stratosphère.

    C’est le média allemand NetzPolitik qui a révélé l’information. Ce dernier, en vertu du Freedom of Information Act, serait parvenu à mettre la main sur des preuves de pourparlers entre les deux partenaires et la CASA australienne (Civil Aviation Safety Authority). Selon les documents ainsi récoltés, Facebook et Airbus auraient reçu le feu vert de l’autorité de régulation de l’aviation civile australienne pour tester le Zephyr à Windham, au Nord-Ouest du territoire.

    Un drone solaire ? Mais pour quoi faire ?

    Eh bien tout simplement pour rendre Internet accessible partout sur la planète. Connecter le monde, ni plus, ni moins. La firme de Mark Zuckerberg s’est donné cette mission il y a quelques années déjà. Elle avait notamment réuni en 2015 des grands noms tels que Samsung, Ericsson, Nokia ou encore Qualcomm (entre autres) autour de son projet Internet.org.

    Bon, s’agissant des régions les plus urbaines tout est OK. C’est déjà fait. Mais les choses se corsent quand il s’agit de s’intéresser aux territoires les plus reculés et, par conséquent, les plus hostiles à Internet. Et c’est au cœur de cette problématique que s’inscrit justement le projet Zephyr.

    Développé par notre fleuron de l’aéronautique française d’abord pour un usage militaire – ça commence presque toujours ainsi non ? –, ce drone est un “HAPS” (High-Altitude Platform Station). Conçu pour voler (ou planer) à très haute altitude, environ 20 kilomètres au-dessus du plancher des vaches, il fonctionne donc, nous l’avons vu, à l’énergie solaire. Et, à la manière d’un satellite, il communique avec le sol par ondes radio millimétriques. C’est donc par ce biais que les deux compères envisagent de rendre le réseau Internet accessible dans les zone où il ne l’est pas.


    Informations clés sur le dernier prototype du Zephyr d’Airbus.
    Une chaîne de production est déjà en place. Sept appareils seraient sortis en 2018 et sept autres doivent être produits en 2019.
    par Vanessa Popineau
    Source : Airbus.
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