Ethiopie-Egypte : difficile retour à la table des négociations sur le barrage de Grande Renaissance (6 450 MW)

[Cell]

sinon , y aaussi ce genre d'options :

Ethiopie: le directeur du barrage de la Renaissance retrouvé mort

https://www.rtbf.be/info/monde/detai...ort?id=9981558

peut être que les égyptiens apprennent de leur voisins

[Risk]

si action il y a, elle sera sous la forme d'un sabotage, ni vu ni connu

d'ici là, il y aura de longues discussions avec des médiateurs et un tapage médiatique assourdissant, cette affaire couplée à la contestation populaire place le régime du Caire dans l’étau

une coordination avec les pays voisins est inévitable

[Harrachi78]

@Cell

... pour mettre hors service un barrage comme ca , il ne faut pas nécessairement le pulvériser et le réduire en poussière , mais simplement l'endommager de maniére à rendre son exploitation impossible ...

Je réitère que les Egyptiens n'ont pas les moyens balistiques suffisants pour endommager suffisament un ouvrage de cette nature et de cette taille en une seule frappe surprise. Pour atteindre un tel objectif avec leurs moyens propres, il leur faut une attaque d'envergure sur plusieurs vagues et étalée sur une pėriode assez étendue, chose qui sera contre-productive et en partie pour les raisons que tu cites toi-même.

... de plus ce barrage est à seulement 1000 km de la frontière égyptienne et quelques km de la frontière Soudanaise ...

En plus de ne pas disposer d'une capacité de destruction d'un genre assez puissant et assez prėcis pour mener une opération de ce genre avec la rapidité requise, l'ėventuelle force aérienne qui sera chargėe de l'attaque (et qui ne dėcollera pas du dernier km avant la frontière et qui n'ira pas en ligne droite vers l'objectif) devra nėcessairement survoler le tėrritoire de pays tiers (Soudan ou Érythrée), ce qui ne pourra se faire dans l'accord de ces dérniers : soient qu'ils acceptent et dans ce cas la question ne sera plus "si l'Egypte peut" mais plutôt "si une coaliation rėgionale menée par l'Egypte peut" ce qui est une autre histoire), soit que les Egyptiens violent l'espace d'un pays tiers en aller-retour et qu'elle embrase toute la région en plus d'exposer ses propres appareils à la chasse et à la DCA de deux pays sur tout le trajet.

... des commandos hyper bien entrainés pourrait s'infiltrer et causer des dégâts irréversibles ......et je le répète , pas besoin démolir l'ouvrage ...

Et moi d'insister : il n'y a aucun moyen d'endomager suffisament un ouvrage qui se trouve être un gigantesque mur en béton armé de plusieurs centaines de mètres de haut et plusieurs dizaines d'ėpaisseur au milieu d'un canyon. Pour cela, il faut un bombardement en règle avec des charges de puissance suffisante et cela ne peut se réaliser ni par une attaque aérienne limitée et unique ni par l'action d'un comando de troupes spėciales qui pourra, dans le meilleur des cas, placer quelques charges explosives de quelques kilos ça et là. Et tout ceci, bien entendu, en considérant que l'Ethiopie est un vaste stade ouvert où il n'existe aucune forme de dėfense pu de surveillance.

Conclusion : avec leurs moyens militaires existants, les Egyptiens risquent de provoquer un conflit rėgional et se mettre à dos tout le monde sans pour autant réaliser l'objectif qu'était sensé atteindre une telle opération (mettre le barrage hors-service). Dans une configuration pareille, l'option militaire n'en est pas une pour les Egyptiens et ils ne font que bleuffer en l'insinuant.

[xenon]

Heureusement, les pays du Maghreb n'ont pas de ressources hydriques partagées entre eux

On a des bouts de déserts sans eau ni pétrole ni walou et déjà ya des frictions ..

[bouberita]

Oui ... J imagine bien les négociateurs égyptiens ramèner l argument " Misr Oum el Dounia - nboulou alikoum kouloukou" a chaque réunion...